JN01107 Un petit con à casquette (jeudi)
Dans le noir, on voit parfois clair.
Jeudi 02 août 2001.
Le lendemain de ce nouvel après-midi de sexe chaud bouillant, mais aussi d’intense sensualité et de complicité grandissante en compagnie de mon beau mâle brun, je me réveille très excité.
Car aujourd’hui, c’est sûr, il va revenir. Je ne me pose même pas la question, il me l’a dit. Hier, en partant, il m’a demandé un truc bien précis pour cet après-midi. Et je lui ai dit oui. Alors, c’est sûr, il va revenir chez moi, tout comme il est revenu me voir chaque après-midi de la semaine.
Son kif, je le partage à fond. J’y ai même déjà pensé, d’une certaine façon. Pas si précisément, pas avec tant de détails. Mais je sais que j’ai déjà imaginé cette situation.
Alors, le fait de l’entendre l’énoncer, la détailler par ses propres mots, le fait de découvrir que lui, le mec avec qui j’ai envie de réaliser n’importe quel fantasme ou presque, ait dans sa tête celui-là précisément, un fantasme si proche du mien, voilà qui me file d’incroyables frissons.
Mon imagination travaille, essaie d’échafauder les circonstances, les gestes, les attitudes, les sensations, les détails, l’intensité des plaisirs de ce moment à venir. Elle fait des plans dans le vide, car rien ne se passera comme je l’ai envisagé, c’est une évidence. Qu’importe, je ne peux empêcher mon imagination de divaguer, entraînée par mon excitation débordante.
Je crois que depuis que Jérém m’a annoncé son envie, je n’ai cessé d’y penser, et de bander comme un âne. Je crois même que j’en ai rêvé cette nuit. Ou, plutôt, ce matin. Un rêve moite, se traduisant par une jouissance survenue sur le fil entre sommeil et veille.
Je passe ma matinée à courir sur le Canal. Ma tête est déjà à cet après-midi, elle est déjà en train de vivre le kif de Jérém. Je suis excité comme un malade. Mais en même temps, je suis ému aux larmes de comment ma relation avec le bobrun est en train de prendre une tournure qui me fait chaud au cœur. Sur tous les plans. Mon horizon se dégage peu à peu, et il semble montrer un avenir de bonheur.
Lorsque je rentre à la maison il est 12h30. Je déjeune avec maman. A 13h20, elle part travailler. Je me retrouve seul à la maison, seul avec mon excitation et mon impatience fébriles. Comment tenir jusqu’à l’arrivée de mon bobrun ? Si encore je connaissais l’heure de sa venue, je pourrais essayer d’apprivoiser les minutes. Alors que sans repère précis, je navigue à vue.
J’essaie de lire, je n’y arrive pas. J’essaie la télé, le tour des 5 chaînes est vite fait, d’autant plus en plein après-midi. Plus je zappe, plus ça me donne envie de me pendre.
Même la musique n’arrive pas à me distraire. Pareil pour Internet, je fixe l’écran sans savoir où aller.
A 14h00, je me douche, me rhabille, m’allonge sur le lit. Je vais tenter une petite sieste. Je suis trop fébrile, je n’arrive pas à me détendre, la branlette me guette.
Je me relève, je me remets à l’ordi, foudroyé par une soudaine envie d’écrire quelques mots, par le désir de laisser une trace de tout ce bouleversement qu’a connu ma vie depuis que Jérém s’y est rué dedans.
J’ouvre une page blanche et j’écris quelques mots :
Jérémie a 19 ans. Il est brun, des beaux cheveux assez courts, toujours bien coiffés, un torse en V magnifique, des épaules carrées, sculptés par le rugby, un cou puissant.
Aujourd’hui, en cette fin d’année de lycée, il porte un t-shirt blanc bien moulant, cou en V assez profond d’où dépasse une chaîne dorée. Son t-shirt est comme une deuxième peau qui semble taillée sur mesure tant il met en valeur les lignes magnifiques de son torse.
Quelques mots bien naïfs, resteront en l’état pendant bien d’années, avant que je ne trouve la force de me remettre au clavier et développer ce que j’avais entamé à ce moment-là.
J’aurais certainement pu aller plus loin dans l’écriture ce même après-midi, si mon élan n’avait pas été coupé en plein vol par le couinement de mon portable annonçant l’arrivée d’un sms tant attendu.
Il est 14h35. Le message dit :
« J arrive ».
Message auquel je m’empresse de répondre :
« Ok, à de suite ».
J’estime dans ma tête qu’il va lui falloir à peu près 10 minutes pour être chez moi. Le compte à rebours vient de commencer. Je sauvegarde le fichier sous le nom « Le t-shirt de Jérém » me promettant d’y revenir très vite et j’éteins l’ordinateur.
Je ferme les volets, je m’allonge sur le lit, le cœur qui tape très fort dans ma poitrine. Dans la pénombre, je fixe le plafond, les murs, les meubles, j’essaie de passer en revue cette chambre où tout désormais me parle de mon bobrun, ce bobrun qui va débarquer d’une minute en apportant avec lui un nouvel ouragan sexuel.
Ces dernières minutes me paraissent interminables. Ma respiration s’accélère, les battements de mon cœur grimpent jusque dans ma gorge, cognent dans ma tête. Sans cesse, je regarde l’heure lumineuse du radio-réveil, je guette le moindre bruit dans l’entrée.
Soudainement, une idée s’illumine dans ma tête. Je sais désormais ce que je vais lui proposer demain. C’est un truc tout aussi sensuel que sexuel, un truc où je pourrais autant le câliner que le faire jouir.
C’est pendant cette excitante réflexion que j’entends la porte d’entrée s’ouvrir.
Mon bel étalon est là. Et j’ai fait tout ce qu’il m’a demandé pour préparer son kif.
Hier, en partant, il m’a dit : « J’ai un kif… ».
Je lui ai dit : « Quel kif ? ».
Il a dit : « Demain je vais revenir… ».
Je lui ai dit : « Ça, c’est mon kif aussi… ».
Il a dit : « Et tu vas m’attendre dans ta chambre… ».
Et j’y suis.
Il a dit : « Tu vas m’attendre dans le noir… ».
Et j’y suis.
Il a dit : « Tu vas m’attendre à poil, allongé sur le lit, sur le ventre, la tête vers la fenêtre… ».
Et j’y suis.
Il a dit : « Je t’envoie un message quand je débauche… ».
Je lui ai dit : « Je laisserai la porte d’entrée ouverte, t’auras qu’à la refermer derrière toi… ».
Ça a semblé lui convenir.
Et là, j’entends la porte en bas qui se referme.
J’entends ses pas rapides dans l’escalier.
Il approche.
Je l’entends avancer dans le couloir.
J’entends la porte de la chambre s’ouvrir. La luminosité du couloir s’infiltre très provisoirement dans la pièce. Puis la porte se referme, replongeant la chambre dans la pénombre.
Jérém pénètre dans ma chambre, il vient en silence, il vient pour assouvir son kif, une bonne saillie dans le noir, à la rencontre d’un cul bien offert.
Il a tout calculé ce petit con. Le noir, ainsi que ma position sur le lit, les deux combinés ne me permettant pas de le voir. J’aime penser qu’il n’a pas imaginé ça sur un simple coup de tête, j’aime penser, au contraire, que c’était prémédité, que ce kif devait le chatouiller depuis un moment.
Non, je ne le vois pas mon bel étalon, mais je perçois très bien sa présence.
En condamnant le sens de la vue, celui qui a tendance à vampiriser tous les autres, mes autres sens tentent de prendre le relais pour appréhender la bogossitude de mon beau mâle brun.
J’ai le sentiment que cette expérience de frustration et de privation pourrait même m’apporter des sensations nouvelles. L’essentiel est parfois invisible à nos yeux.
Je tends l’oreille et j’arrive à percevoir le bruit léger de sa respiration. Je n’ai pas d’effort à accomplir pour capter la fragrance de son déo de bogoss qui me rend dingue. Je ressens sa présence, je ressens son excitation, je la ressens comme un fluide épais qui a saturé la chambre à l’instant même de son arrivée.
Des bruits bien familiers se présentent à mon oreille, provoquant en moi une excitation inouïe.
Le cliquetis de la boucle de sa ceinture, qu’il défait lentement, calmement. Le zip de sa braguette, ouvert tout aussi lentement. Puis, un bruit un peu plus sourd, ses pompes enlevées sans se baisser, sans défaire les lacets, en opposant juste un pied à l’autre, nonchalance de jeune mec. Nouveaux cliquetis, c’est la boucle de sa ceinture qui suit et accompagne le bruit de tissu glissant sur ses cuisses musclées, le short qui court le long de ses mollets pour finir sur le sol. Suit un double bruit très léger, tout juste perceptible, ses socquettes qui quittent ses pieds.
Vient ensuite un bruit très connu, l’un des plus excitants qui soient. C’est le glissement du coton extensible du boxer le long de ses cuisses et de ses jambes. Il atterrit sur le lit, effleurant ma cheville au passage.
Le bogoss est là, dans ma chambre, dans le noir, complètement à poil, à un mètre de moi. La queue assurément raide comme un piquet, pointant le zénith.
J’entends le bruit de ses pieds nus sur le sol. Ses pas cessent nets lorsque ses jambes butent contre le bord du lit. L’attente est de plus en plus insoutenable. Je sens son regard sur moi. J’adore penser qu’il est peut-être en train de se caresser, tout en imaginant à quel point il va s’amuser, à quel point il va me faire couiner, à quel point il va prendre son pied. Il est peut-être en train de me faire languir pour faire monter mon excitation, et la sienne avec.
Enveloppé par sa présence invisible, toutes mes sensations sont décuplées. Je vibre, transpire, je m’embrase. Mon corps devient hypersensible, ma peau toute entière est électrique. Même l’air qui passe dans mes narines m’apporte des frissons de plaisir. Chacune des fibres de mon corps est on ne peut plus réceptive à la présence chargée de testostérone de ce beau mâle.
Je ressens d’intenses vagues de plaisir parcourir mon corps, alors qu’il ne m’a même pas encore effleuré !
Dans la pénombre, dans le silence, les secondes s’étirent à l’infini et me consument de désir.
Mon ouïe désormais très aiguisée arrive à capter un tout petit bruit sourd et répété. Le bobrun est bel et bien en train de se branler. J’essaie de l’imaginer, en train de me regarder, allongé sur le lit, les fesses bien offertes, tout en se branlant.
Puis, ce bruit cesse à son tour. Je sens le poids de son corps écraser le matelas dans l’espace entre mes jambes, le faisant se dérober légèrement sous mes chevilles. Le plaisir approche.
Nouveau bruit, lui aussi très familier et très attendu, le seul manquant à l’appel, le deuxième bruit le plus érotique dans le processus de « dessapage » de bogoss. Le glissement léger du t-shirt sur sa peau, le chuchotement très érotique du coton quittant son torse de fou.
Le premier contact entre son corps et le mien, se fait par ses mains. Elles se posent sur mes fesses, les empoignent fermement, les écartent. Dès le premier contact, c’est comme si une nouvelle, puissante décharge électrique parcourait mon corps de fond en comble.
Mais alors que je me prépare à le sentir venir en moi, je sens mains se glisser sous mon torse, sous mes pecs. Ses doigts atteignent mes tétons, les harcèlent avec insistance, semblent déterminées à me pousser vers le précipice de la folie.
Mais cela ne dure hélas pas longtemps. Quelques instants plus tard, ses mains se retirent, rebroussent chemin. Elles se posent à plat sur le matelas, de part et d’autre de mon buste. Son corps en suspension au-dessus du mien me domine complètement. Dans ma tête, je ressens le plus intense ses bonheurs sensuels, celui de m’offrir à lui, de lui offrir mon corps pour son plaisir de mec.
Son torse s’approche de mon dos, sa chaînette se pose entre mes omoplates. Le bout de son nez effleure tout légèrement ma peau, se balade autour de mon oreille, descend le long de la ligne de mon cou, se promène à la lisière de mes cheveux en bas de ma nuque. Là où, il le sait bien, je suis terriblement sensible.
Son nez descend lentement le long de ma colonne vertébrale, accompagné par l’excitante caresse sensuelle de sa chaînette de mec, décuplant les frissons, jouant les échos, les amplificateurs sensuels.
Mais c’est lorsque le contact de ses lèvres s’unit à celui de son nez que je disjoncte. Je suis secoué par d’intenses frissons qui s’expriment par des spasmes incontrôlables agitant mon corps tout entier.
Sa queue, désormais calée entre mes fesses, réchauffe, caresse, titille, embrase mon entrée de mec.
Le voyage de ses lèvres semble ralentir et vouloir s’arrêter en bas de mon dos. Il n’en est rien. Ses lèvres reprennent le voyage en sens inverse. Et là, nouvelle surprise, explosion de bonheur, frisson inouï, lorsque je reconnais le contact à la fois chaud et humide de sa langue glissant à son tour sur ma peau, dans un mouvement lent.
Elle remonte le long de ma colonne vertébrale, revient se balader dans le bas de ma nuque. Bien inspirée, elle s’attarde à cet endroit hypersensible chez moi. Elle manifeste des claires envie de découverte, de jeu. Elle descend le long de mon cou, jongle librement entre mes omoplates, revient dans le creux de ma nuque, remonte jusqu’à mon oreille droite, en bouscule le pavillon, s’y insinue dedans, avec ardeur.
Comment ne pas devenir dingue, alors que la position de son torse, toujours en suspension au-dessus de mon dos, mais à très faible « altitude » fait que, par moments, ses pecs et ses tétons effleurent ma peau ?
Le contact de sa langue est de plus en plus fougueux, de plus en plus déchaîné, son souffle est chaud, haletant. Sa barbe frotte sur ma peau comme un papier délicieusement abrasif. Je suis comme une torche se consumant de plaisir.
Sa langue semble vraiment apprécier le contact avec mon oreille. Elle s’y attarde, de plus en plus entreprenante. Le bogoss ne se contente plus de lécher, pénétrer, mouiller cette « pauvre » oreille trempée, chauffée et rougie d’excitation. Désormais, il entreprend carrément de la mordiller ! Jérém, mon Jérém, s’abandonne sans retenue à cette « caresse » sensuelle et animale.
Lentement, son torse « atterrit » sur mon dos Je sens tout son poids et sa musculature se glisser en douceur sur moi. Le contact avec sa peau se précise, devient incandescent.
Ainsi entravé par son corps et par sa virilité, je perds définitivement pied, submergé, comme étourdi par ce bonheur sensuel insoutenable.
J’adore les préliminaires, surtout CES préliminaires, des préliminaires initiés de son propre chef, et portés par cet emballement. Je suis chaud, je suis en feu. Plus les secondes passent, plus chacune de mes fibres crie l’envie, le besoin viscéral de s’accoupler avec ce jeune étalon.
J’ai faim de lui, en moi.
Je tremble, je frissonne. Mais alors que je m’attends à ce qu’il vienne en moi, à ce qu’il vienne prendre ce pourquoi il était venu, je perds le contact avec son torse, et avec sa queue. Le bogoss se relève.
Ses mains empoignent mes fesses, les écartent. Et là, je ressens un frisson délirant. Sa langue insatiable glisse légère entre mes fesses, survole mon entrée de mec. Contact délicieux, accompagné par d’autres bonheurs, son souffle chaud, et cette barbe qui frotte, râpe, excite. Je bande comme un âne, mon excitation semble devoir avoir raison de ma santé mentale. J’ai envie de crier tellement c’est bon.
Ses mains écartent de plus en plus mes fesses, les empoignent de plus en plus fermement. Son visage s’y enfonce de plus en plus avidement, fébrilement, le bobrun semble s’emballer. Sa langue s’enhardit, s’insinue, pilonne mon entrée de mec. Elle mouille copieusement, prépare certainement à d’autres assauts futurs.
Elle me fait plaisir. Et, visiblement, elle se fait plaisir aussi comme jamais.
Jamais il ne m’a pas fait ça, même pas dans le vestiaire après la finale victorieuse. Sa langue s’était certes aventurée entre mes fesses, mais elle ne s’y était pas attardée si longuement, et surtout pas avec cet entrain. Est-ce qu’il en avait déjà envie mais il n’avait pas osé ? Putain de kif !
Je le sens de plus en plus à fond dans son trip. Il se fait plaisir, mais il sait aussi qu’il me fait plaisir. Il doit le ressentir, il doit le voir. Il doit bien sentir mes frissons, et entendre mes gémissements. Est-ce qu’il prend enfin de plaisir à me voir jouir ?
J’ai envie de pleurer de bonheur.
Pourtant, à un moment tout cela s’arrête d’un coup. Je perds le contact avec sa langue, et une insupportable sensation d’abandon s’empare illico de mon entrejambe.
J’ai envie de me retourner et de lui sauter dessus, de m’accrocher à sa queue et de ne plus la lâcher avant qu’elle ait joui. Mais je prends sur moi et j’attends la suite.
Les secondes s’enchaînent, je me languis de savoir de quoi le bogoss a envie maintenant, de quelle façon il va venir chercher son plaisir, de quelle façon il va m’offrir un plaisir qui s’annonce géant.
Ses mains chaudes et puissantes reviennent empoigner mes fesses, les écarter. Et cette fois-ci, c’est bien sa queue qui s’y glisse dedans, elle glisse comme dans du beurre, le passage bien préparé par tant de sollicitations.
Je me sens envahi, dominé par sa virilité, j’en tremble, j’en frissonne. Je sens tout le poids de son corps s’abandonner sur le mien.
Ses mains prennent appui sur mes épaules, comme pour me faire sentir un peu plus sa présence, sa puissance virile.
Ce n’est pas sa voix, ce ne sont pas ses mots, mais bien sa simple attitude qui semble me glisser : « Tu la sens bien, là, hein ? ».
Oh, oui, je la sens bien ! Et c’est sa présence virile toute entière que je ressens sur moi, en moi.
C’est la chaleur et la douceur de sa peau, la puissance de ses muscles, sa puissance de mec calée bien au fond de moi, la fermeté de ses mains qui m’agrippent. Ce sont ses lèvres douces, sa langue humide, sa barbe abrasive, son souffle brûlant sur ma peau, ses dents avides de revenir titiller mon oreille. C’est son excitation, sa respiration de plus en plus haletante, ses gestes de plus en plus précipités, incontrôlés. C’est un intense plaisir sexuel que je ressens avant même qu’il ait commencé à me pilonner.
Son bassin recule lentement. Et alors que je m’attends à ce qu’il commence enfin à me pilonner, le bogoss s’arrête tout juste avant de se déboîter de moi. Il imprime alors des petits va-et-vient juste au bord de mon entrée de mec, il me fait languir, vibrer, frissonner. Puis, il s’enfonce à nouveau en moi, et s’arrête pendant un court instant. Et il recommence, il coulisse plusieurs fois sur toute sa longueur, lentement, très lentement. Je suis fou.
Puis, petit à petit, ses coups de reins s’accélèrent. La fragrance son déo défonce mes narines, sans pitié. Et sa queue défonce mon cul, sans pitié.
Faute de pouvoir le mater, j’essaie d’imaginer son corps de fou pendant la quête de son plaisir. Et j’y arrive très bien. Je ressens cette quête merveilleuse au travers du contact des mains qui m’agrippent puissamment, je la ressens au fil des coups de reins qui me secouent avec puissance, mais sans violence.
Son torse, ses cuisses, son bassin, ses jambes épousent et dominent les miens. Ses mains saisissent mes poignets, entraînent mes bras vers le haut, entravent, maintiennent, enserrent. Ses jambes s’enroulent autour des miennes comme des claies inviolables.
Portés pas son excitation galopante, le bogoss se lâche à fond, il laisse ses dents mordiller mes oreilles, ainsi que la peau de mon cou et de mes épaules. Il y va même un peu fort. Je suis presque certain que tant d’« acharnement » va laisser des marques. Mais tant pis. C’est si bon ! Et ça l’est justement parce que c’est si sauvage, si animal. Son souffle brûlant, sa salive, son rut, son plaisir.
J’adore sentir la puissance de ses muscles, me sentir si petite chose fragile entre ses grosses pattes toute puissantes. J’adore me sentir entravé, complètement à sa merci, sentir que je n’ai pas d’autres choix que d’assouvir ses besoins de mâle dominant. Je trouve très excitant de penser que sa puissance physique dépasse la mienne, et qu’il pourrait faire de moi ce qu’il veut, que je le veuille ou pas. Mais je le veux. Quel qu’il soit son kif.
Je suis dans un tel état d’ivresse que j’en perds la notion du temps, de mes gestes. Débordé par un trop plein sensuel, j’enfonce mes doigts dans ses cuisses musclées, un contact qui me fait ressentir encore un peu plus sa puissance de mâle.
J’ai envie de crier mon plaisir total, extrême. J’ai envie de crier que je suis fait pour ça, pour me faire défoncer par ce mec qui me baise divinement bien !!!
« Qu’est-ce que c’est bon, Jérém ! Tu me rends dingue ! Putain de mec ! » je lui balance dans un cri venant du plus profond de moi.
Et là, de la même façon qu’il l’avait fait une fois chez lui, trouvant que je mettais un peu trop de décibel dans l’expression de mon enthousiasme, le bogoss me bâillonne très vite et très fermement la bouche avec sa main. Pendant que ses coups de reins me défoncent de plus en plus sauvagement.
Ses doigts cherchent mes tétons, les pincent avec adresse, retrouvent très vite le toucher magique de la veille. Je fremis, je jouis dans chaque fibre de mon corps, dans chaque neurone de mon cerveau.
Au fil de ses va-et-vient, quelque chose de fabuleux se produit. Son bassin trouve celui que je définirais comme l’angle de pénétration parfait, alors que ses coups de reins trouvent celles que je définirais comme la cadence, la profondeur, l’amplitude parfaites. Le beau mâle brun vient tout simplement d’aligner tous les paramètres idéaux pour m’offrir un plaisir dont je ne soupçonnais même pas l’existence.
J’adore cette complicité grandissante entre nous, cette osmose des corps, et, depuis peu, cette osmose des envies, cette nouvelle façon de partager son plaisir avec moi. Depuis toujours, son plaisir est mon plaisir. Est-ce que mon plaisir serait également en train de devenir un peu le sien ?
Nouveau changement de rythme, le bogoss souffle comme un petit taureau. J’ai l’impression qu’il se retient de jouir. Le bogoss semble avoir définitivement apprivoisé son plaisir. C’est beau à en pleurer.
Et ça ne me donne qu’une envie, furieuse envie, celle de précipiter sa jouissance.
Puis, soudainement, le bogoss se déboîte à nouveau de moi. Ses mains me saisissent à nouveau. Je me laisse faire, impatient de connaître ses intentions. A nouveau, je me retrouve à quatre pattes, les genoux sur le bord du matelas. Mon bel étalon est descendu du lit. Je sens sa présence, débout, juste derrière moi, face à mes fesses dont il dispose à sa guise.
Lorsqu’il revient en moi, ses gestes précipités me donnent la mesure de l’urgence de sa jouissance de mec. Je sais qu’il ne va pas tarder à se répandre en moi.
Tout ce bonheur se passe dans le « noir », en silence, je ne l’ai pas vu, je n’ai rien entendu de sa bouche. Je n’ai que le contact avec son corps, son empreinte olfactive, le ressenti de ses gestes, de ses attitudes pour me parler de sa présence virile. Pourtant, dans ce « noir », dans ce silence, ses attitudes sont telles que jamais je ne me suis senti aussi bien avec lui.
J’ai sacrement aimé, à d’autres occasions, entendre ses mots crus qui participaient de façon si puissante à me faire sentir à lui, soumis à son plaisir, objet de son plaisir.
C’est ce genre de situation qui me venait à l’esprit lorsque, depuis la veille, j’essayais d’imaginer le déroulement de son kif; un kif que j’imaginais chaud comme la braise, mais dans lequel j’avais eu peur de me sentir (trop) soumis à lui, et rabaissé, une fois de plus.
Mais là, mon bobrun me déroute. Je me sens soumis, mais respecté. Car jamais avant aujourd’hui, j’ai ressenti en lui ce mélange de puissance et de douceur.
Faut-il lire, dans cette attitude qui se révèle en lui, un signe que son plaisir avec moi est enfin assumé, ou en passe de l’être ?
Mais alors que je me perds dans la beauté de cette question, le jeune mâle fougueux jouit.
Je sens ses muscles se contracter, son corps se raidir, ses mains enserrer mon ventre, exercer une pression intense pour me maintenir bien collé contre lui, pour s’enfoncer le plus loin possible en moi.
Et alors que je jouis à mon tour sur ma couette, le rugissement puissant de son orgasme fait vibrer mes oreilles, mon corps, mes entrailles. Ainsi, sa jouissance se mélange à la mienne.
Lorsqu’il se déboîte de moi, j’amorce le mouvement pour me retourner. Je suis impatient de le voir, de le prendre dans mes bras, de le couvrir de câlins. Mais avant que j’aie pu aller bien loin, sa main chaude se pose à plat entre mes reins, pour m’en empêcher.
Ainsi, il veut pousser son kif jusqu’au bout. Alors, je décide de le seconder.
Je reste là, allongé sur le ventre, selon son souhait.
C’est toujours émouvant de regarder un beau mec se rhabiller après l’amour, d’assister à ces gestes simples, intimes, infiniment touchants, en dépit de la tristesse qui s’en dégage, du fait qu’ils annoncent son départ imminent. Mais aujourd’hui, je ne dispose que du son. Alors, je découvre que c’est tout aussi émouvant d’entendre un beau mec se rhabiller après l’amour.
Le frottement du coton élastique le long de ses cuisses, le bruit de l’élastique claquant juste en dessous de ses abdos. Le bruit de tissu et de métal, lorsque le short se superpose au boxer, deuxième rideau tiré sur le spectacle saisissant de sa virilité. Le crissement du cuir, le cliquetis du métal de la boucle, lorsque ses doigts règlent sa ceinture. La caresse du t-shirt sur sa peau mate, le soupir du coton lorsqu’il se tend sur son torse et sur ses biceps.
Je ressens en moi une sorte de fierté dans ma soumission au mâle qui, en se rhabillant, me regarde, toujours allongé, toujours offert, même après m’avoir baisé. J’aime penser que, pendant qu’il se rhabille, il contemple la réussite de son entreprise.
Sans un mot, il enfile ses baskets. Oui, le bogoss va bientôt se tirer. Et je ne saurai même pas comment il était sapé aujourd’hui. Fidèle à son kif, ne prévoyant aujourd’hui aucun contact visuel ni aucun échange verbal, il s’éloigne du lit sans un mot. Je l’entends ouvrir, puis refermer la porte de la chambre. J’entends son pas trottant dans les escaliers, puis la porte d’entrée claquer derrière lui.
Alors que je suis toujours allongé sur le lit, les cuisses écartées, ma peau brûlée par la chaleur de ses mains, mes muscles mâchés par la puissance de ses prises, par le contact prolongé avec son corps, mon entrée de mec vibrante de l’écho de ses assauts, mes entrailles fourrées de son jus de mâle.
Voilà son kif : il vient, il me baise, il me remplit, et il repart.
Je me sens comme si un rouleau compresseur m’était passé dessus, je suis épuisé. Mais tellement, tellement, tellement, « bien baisé ».
Je respire profondément, l’inspiration et l’expiration apportent du bonheur à mes poumons, à mon corps qui a besoin d’oxygène après cette chevauchée sauvage.
Je sens un engourdissement monter peu à peu en moi, effet des endorphines libérées par l’orgasme. Ça monte par mes pieds, se propage à mes chevilles, à mes genoux, à mes cuisses. Très vite, il gagne le bassin, le torse, les épaules, les bras, les mains, le cou, la nuque, le front, yeux, les oreilles. Une sensation de bonheur plein et parfait m’envahit. Et je plonge sans avoir le temps de me dire : je m’endors.
« Nico, tu es là ? ».
C’est la voix de maman, elle me réveille en sursaut.
« Oui, je suis là… ».
« T’as faim ? ».
« Un peu… ».
« Papa ne va pas rentrer avant une heure. Tu peux attendre ? ».
« Oui, oui, on l’attend, je vais venir t’aider à préparer… ».
« Ça sent la fumée de cigarette dans la maison… ».
Ah, zut !
« Un camarade du lycée est passé tout à l’heure… il a allumé sa cigarette en partant… ».
Une heure, c’est parfait. J’ai besoin d’un peu de temps pour émerger de ce sommeil court mais profond. Je prends le temps pour me réveiller, pour retrouver mes sens un à un.
Le tact : je sens encore Jérém en moi, toujours en moi. Chaque contraction, de mon entrecuisse, involontaire ou pas, me rappellent son passage très remarqué et remarquable.
L’odorat : je sens son odeur sur moi, son deo, l’odeur de son jus de jeune mâle.
L’ouïe : j’entends encore ses ahanements, le frottement de sa peau sur la mienne, les petits bruits de ses fringues, avant, après.
Je me branle. J’ai encore envie de lui, sa queue est une drogue dure, elle crée en moi une dépendance totale. J’ai tellement envie de lui que je me sens capable, si seulement il avait encore son appart, d’aller le voir et de le supplier de me baiser encore, ce soir même.
Faute de quoi je me branle avant de descendre diner.
Lorsque je reviens à moi, lorsque je retrouve le courage de sortir de ce lit de tous les plaisirs, je passe à la douche. Je me douche longuement, car j’ai l’impression de toujours sentir l’odeur de son jus de mec, l’odeur de sa puissance virile, l’odeur de sa bogossitude, l’odeur de son plaisir, de mon plaisir.
Pendant que je me douche, je suis saisi par une très agréable sensation, une enivrante sensation. Le sentiment que ma relation avec Jérém a fait un grand bond aujourd’hui. Et ce, grâce à Jérém lui-même, par son initiative.
A l’annonce de son kif hier après-midi, j’avais pensé à un plan dominant-dominé, une baise qui serait certainement mémorable mais qui n’apporterait rien de plus à notre relation. Je m’étais attendu à retrouver mon bobrun en mode pur baiseur, venant pour une pure saillie animale, brutale, incandescente.
Pourtant, c’est bien plus que ça qu’il m’a offert aujourd’hui. Puissant, animal, incandescent ça l’a été. Mais la douceur, la sensualité, la complicité des corps et des envies se sont invités à la fête, la rendant explosive, magique, révélant dans ses gestes et ses attitudes une virilité qui n’a besoin ni de brutalité ni de mots crus pour s’affirmer. Bien au contraire. Il n’est plus viril que le mâle qui assume son propre plaisir et n’a besoin d’aucun geste de domination pour assoir sa puissance et son pouvoir naturel.
Est-ce que, comme je l’avais pressenti, la pénombre, l’absence de contact visuel, le silence, ont été mes alliés, ses alliés, nos alliés ? Est-ce que tout cela a eu un effet sur mon bobrun, lui permettant de se sentir à l’aise pour oser des gestes et des attitudes qu’il n’oserait pas en plein jour ? Ce plan, ce kif, était-il à la base pour Jérém un pur kif sexuel, ou bien un moyen déguisé pour essayer de se laisser aller, d’être plus à l’aise ?
Imaginait-il cela, en me proposant son kif ? Savait-il d’avance jusqu’où il irait ? Ou bien, happé par la situation, ses gestes et ses attitudes dans la pénombre ont dépassé ses intentions initiales ?
Ce qui s’est passé aujourd’hui, est l’apothéose d’un mouvement amorcé depuis le premier jour où il est venu chez moi. Car, depuis, il accepte des tenter des petites choses qu’il avait toujours refusé catégoriquement. Des caresses, et même des baisers, de la tendresse, de la complicité.
Jérém semble de bon poil, il est souriant, et il montre même un côté joueur que je ne lui connaissais pas du tout. Oui, tout semble se passer comme une lettre à la poste entre nous.
Définitivement, le fait de se pointer chez moi pour me ramener les clés n’a pas été un geste anodyn. Je vois de plus en plus ce geste comme une façon pour renouer avec moi après son « dégage ! » de la fois d’avant, peut-être même une façon de s’excuser. A sa manière, certes, il fallait juste lire entre les lignes.
Je reprends confiance, et j’en viens à me dire que, quoiqu’il en ait pu en dire ou montrer jusqu’il y a peu encore, je ne suis pas à ses yeux n’importe quel cul qu’il pourrait baiser, et qu’il continue de baiser juste parce qu’il est docile et à portée de sa queue.
S’il revient me sauter tous les jours, c’est qu’il aime ça, avec moi. Il ne peut pas se passer de moi. Et s’il ne peut pas se passer de toi, c’est qu’il me kiffe.
Ça fait presque trois mois que nous « révisons » ensemble. Et nous avons couché ensemble de dizaines de fois, et souvent, plusieurs fois par « révision ». Je me dis que si je n’avais été à ses yeux qu’un coup parmi d’autres, ça ferait belle lurette qu’il aurait changé de cul !
Et quand je pense au fait qu’il ait osé verbaliser un fantasme à lui, je prends cela comme le signe qu’il est de plus en plus à l’aise avec ses envies. Peut-être qu’il les assumera un jour, peut-être qu’il assumera même notre relation, un jour.
Aujourd’hui, dans certaines de ses attitudes, dans sa façon de me saisir, de me caresser, de s’occuper de moi et de mon plaisir, de me montrer de l’attention, de m’offrir de la tendresse, j’ai retrouvé un écho de ce que j’ai ressenti avec Thibault lors de nuit que nous avons passé tous trois dans l’appart de la rue de la Colombette. Est-ce que mon bobrun s’en est, consciemment ou pas, inspiré ?
J’aimerais savoir quel regard il porte sur cette nuit. Mais je sais que je n’oserai pas lui poser la question, de peur de gâcher le bonheur immense de ces premiers jours d’août.
Il n’y a pas eu le moindre échange verbal entre nous aujourd’hui. Et pourtant, aujourd’hui, j’ai appris plus de choses sur mon Jérém que si on avait échangé mille mots.
Aujourd’hui, dans la pénombre, j’ai vu plus clair qu’en plein jour.
Vivement demain, que je puisse lui faire partager mon kif à moi.
Plus encore que la veille, ce soir-là, je m’endors heureux et serein, confiant dans l’avenir de ma relation avec Jérém. Je me sens heureux, comme si le bonheur était enfin à portée de ma main et qu’il me suffisait de tendre un peu plus le bras pour le saisir.
Ce soir, je m’endors heureux.
Commentaires
Agnès
08/06/2017 18:32
Les rencontres se passent et se ressemblent. La tristesse ne part pas, l’attitude ne change pas, le moment de la déchirure arrive ça se sent. Difficile de se concentrer sur les bons moments quand on sait que ça va mal finir. Comme tu l’a déjà dit, la fin est écrite, seul les chemins pour y arriver peuvent prendre des sens inattendus.. C’est beau mais déchirant. Mais bon c’est toujours un plaisir de lire tout ça. Même si ça me serre le cœur..
Gripsou22
06/06/2017 17:37
Cet épisode est encore une fois très réussi. Il est bien bandant et jouissif ! Mais il est aussi stressant car on sent que le moment de la « rupture » arrive à grand pas ! En lisant cet épisode je me suis dit que Nico aurait du y profiter pour offrir le maillot à Jerem ça aurait été pas mal…. C’es triste car on voir que Jerem fait souffrir Nico il se comporte en véritable connard…mais d’un autre côté il n’a jamais rien promis il n’est pas un petit copain qui déclare sa flamme et qui ensuite fait l’indifférent il a toujours été clair qu’il ne cherchait que du cul avec Nico. C’est peut être la pire des situations pour Nico (ou pour n’importe qui) que celui qu’on aime ouvre son « corps » mais pas son cœur son « esprit ». Nico n’ose pas dire « je t’aime » car il sait qu’il se ferait jeter immédiatement. C’est difficile au niveau émotionnel de faire l’amour avec quelqu’un qu’on aime alors que l’autre ne nous aime pas. Mais là je pense que Jerem aime Nico (peut être il n’est pas amoureux mais il tient à lui). Mais Jerem en réalité a une très mauvaise image de lui-même (à cause de son passé) et reconnaître aimer Nico c’est reconnaître être homo. En tout cas merci encore Fabien pour tous ces récits bien excitants et passionnant que je suis depuis plusieurs années maintenant !
Yann
06/06/2017 12:44
Waouh ! Encore un bel épisode que tu nous offre là Fabien. On est successivement transporté de la joie de Nico qui retrouve le garçon qu’il aime à sa tristesse car cette rencontre, comme toutes les autres, se termine sur l’indifférence de Jerem. La vie est ainsi faite. Nico tu dis à nous lecteurs ne pas comprendre nos commentaires et dans ton introspection sur ta relation avec Jerem, quelques années plus tard, tu te reproches cet échec. Mais que pouvais-tu faire de plus ou de mieux, qu’a-tu manqué ? On ne peut pas, parce qu’on est amoureux d’un garçon, l’obliger en retour à partager les mêmes sentiments. Par amour tu as déjà tout accepté de ce garçon. Et au final qu’avez-vous partagé d’autre à part le sexe ? Rien parce que Jerem est un garçon complexe c’est d’ailleurs ce qui fait le sel de ton histoire. Il a bien compris que tu l’aimes, par contre comme lui n’est pas au clair dans sa tête sur ce qu’il est, sa relation avec toi, il la prend comme elle vient mais ne veut pas être saoulé par d’autres considérations que le sexe. Est-il hétéro, homo ou bi il ne le sait pas et ne veut pas y penser de peur peut être de la réponse. Nous lecteurs on sait que cette histoire ne se finira pas sur une idylle mais on aimerait que tout simplement Jerem te parle avant de vous perdre de vue, pourquoi comment il a vécu lui cette relation. Personnellement je n’aime pas les histoires qui se terminent sur des interrogations mais ça il n’y a que l’auteur qui sait.
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