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JN01104 Un petit con à casquette (lundi).

Les envies de Jérém (deuxième du nom).

Lundi 30 juillet 2001.

Le bobrun est toujours sur le pas de la porte. Les secondes s’égrènent, il me toise en silence. Il me laisse mijoter.

  • T’es en pause ? je le questionne.
  • Je ne bosse pas aujourd’hui…
  • Tu rentres ?

Et là, le bogoss bouge enfin, s’avance vers moi presque d’un bond, m’obligeant à me décaler pour le laisser passer, pour le laisser pénétrer chez moi. Je suis cueilli au passage par l’intense fraîcheur de déo. Je ne vais pas tenir le choc, il va m’achever.

Je referme la porte, je me retourne, je me retrouve face à lui. Je n’arrive toujours pas à réaliser qu’il est chez moi.

Mon regard est toujours aimanté par son nouveau tatouage. Ça me rend dingue. Tout changement inattendu chez la personne aimée est à la fois délicieux et troublant aux yeux de celui qui aime. Surtout tant qu’on n’en connaît pas la raison.

— T’as un nouveau ta… ta… tatouage… je bégaie.

— Je viens tout juste de le faire.

— Il est super beau…

— C’était un pari avec les potes du rugby. Si on gagnait le tournoi, j’avais promis de me faire un nouveau tatouage… Et on a gagné !

— C’est super ! je ne trouve pas mieux à lui répondre. Je suis encore sous le choc de son apparition inattendue et du rayonnement aveuglant de sa sexytude.

Le bogoss me regarde avec son regard de b(r)aise, regard qui me fait me liquéfier sur place. Je devine de quoi il a envie. Et je sais qu’en aucun cas je pourrais le lui refuser.

Soudain, une idée me traverse l’esprit. Sous prétexte tout trouvé de me rendre les clés, Jérém est peut-être venu chercher un rattrapage pour son égo blessé par ce petit forfait de samedi soir. On dit que quand on tombe de cheval, il faut remonter aussitôt.

Je me trouve une fois de plus dans la position de devoir mettre mon amour propre de côté, de devoir tout lui céder sans contrepartie, de devoir faire comme si son « dégage ! » n’avait jamais existé, ou comme s’il ne m’avait jamais blessé. Je vais encore devoir tout accepter de lui sans avoir mon mot à dire, en échange d’un bonheur aussi intense qu’éphémère.

Une petite voix en moi me répète sans cesse que ce n’est pas une bonne idée de le laisser rentrer chez moi, et encore moins de l’amener dans ma chambre, de le laisser accrocher son souvenir à chaque mur, à chaque meuble, à chaque objet.

Mais je suis trop heureux de le revoir, je suis prêt à tout pour le retenir.

Jérém monte en premier. Je lui emboîte le pas. C’est toujours une expérience « éprouvante » que de suivre un bogoss de près dans un escalier. La trainée de fragrance qui se dégage sur son passage donne l’assaut à mes narines comme un shoot puissant.

Au bout de l’escalier, le bobrun s’arrête, dos au mur, pour me dégager le passage, pour que je le guide vers ma chambre. Lorsque je passe devant lui, nos shorts et nos genoux se frôlent, nos bras aussi. J’ai l’impression que ces simples frottements provoquent des étincelles sur ma peau.

J’ouvre la porte, je la retiens la porte. Le bobrun passe devant moi, son parfum me cogne une nouvelle fois, sa simple présence m’assomme de désir. Je referme la porte, il est dans ma chambre, et je ne suis plus maître de moi-même.

Le bogoss balaie ma petite tanière de son regard brun, profond. Puis, armé de cette assurance qui lui est propre, il s’avance vers le lit. Il s’assoit sur le bord, les pieds bien plantés par terre, les jambes et les genoux écartés.

Et là, sans autre hésitation, il ôte sa casquette de parfait petit con, la balance vers la tête du lit, et laisse tomber son torse sur le matelas, il soulève légèrement le t-shirt dévoilant le bas de ses abdos. Il défait lentement le bouton du short, puis la braguette. Il écarte les pans du short pour dévoiler un boxer bleu et gris déformé par son érection. Ses pieds s’activent pour se libérer réciproquement des baskets sans même défaire les lacets.

Je n’arrive toujours pas encore à croire que tout cela est bien réel. J’avais vraiment commencé à me faire à l’idée que je ne reverrai plus jamais mon Jérém, que plus jamais je ne goûterais à sa virilité. Alors, quel bonheur de retrouver son corps, son odeur, ses envies, ses ahanements, la prise de ses mains puissantes. Et son érection retrouvée, à nouveau fière et conquérante, après la petite défaillance de dimanche matin.

Pendant que je m’emploie à lui faire plaisir, je me dis que mon corps semble être précisément conçu pour provoquer et accueillir ce plaisir de mâle pour lequel mon bobrun semble avoir été expressément destiné. Mon plaisir ultime est celui de faire exulter sa virilité. Son plaisir et mon propre plaisir.

Je crève d’envie de voir son nouveau tatouage en entier. Hélas, le bogoss semble tellement accaparé par son bonheur sensuel qu’il semble complètement avoir oublié de se débarrasser de son t-shirt.

Je décide alors de provoquer les choses, de la même façon que je l’avais fait lorsque j’avais voulu découvrir le torse de Thibault lors de notre folle nuit.

J’attrape le bord inferieur du t-shirt d’un côté et de l’autre de ses hanches, et j’amorce le geste pour le soulever. Je n’ai pas besoin d’insister longtemps. Ses abdos se contractent, son torse se relève, ses bras se plient pour attraper son t-shirt par l’arrière du cou et le faire glisser le long de son torse.

Le voilà enfin complètement à poil, mon bel étalon, désormais accoudé sur mon lit, m’offrant une vue parfaite sur son nouveau tatouage. Et là, je ne peux m’empêcher d’arrêter de le sucer pour contempler cette nouvelle merveille gravée sur sa peau.

Le joli motif tribal, fin et racé à la fois, harmonieux mélange de lignes sinueuses et de lignes droites habilement entortillées, prend donc naissance derrière son oreille droite, descend à la verticale le long de son cou, continue tout le long de son épaule, redescend vers le biceps, pour se terminer en pointe plus ou moins à la même hauteur que son brassard tatoué sur l’autre bras.

Je ne peux m’empêcher de lâcher, comme un soupir libératoire :

— Putain, que c’est beau, Jérém…

Le bogoss a l’air content de me voir kiffer son nouveau tatouage. Et pourtant…

— Vas-y, suce-moi ! est sa seule réponse.

Et, ce disant, joignant le geste à la parole, il appuie lourdement sur mes épaules pour m’obliger à m’y remettre.

Il n’a pas besoin de m’obliger à quoi que ce soit. Il est là, complètement nu, le grain de beauté au creux du cou bien en vue, la chaînette abandonnée sur sa peau mate, tous pecs et abdos et biceps dehors, deux tatouages l’un plus sexy que l’autre. Il est beau comme un petit Dieu, il est à mes yeux la perfection Mâle, je crois que je peux le dire sans réticence. Il n’y a rien à ajouter à la beauté aveuglante de sa nudité virile.

Je sens son regard sur moi, lourd, insistant, concupiscent. Je sais qu’il prend du plaisir à me regarder faire, et à me voir le kiffer à ce point.

— J’ai envie de toi… je finis par lui balancer, ivre de lui.

— Tu veux que je te démonte le cul, hein ? ».

Je ne trouve rien à répondre, à part un hochement de la tête, sorte de supplication silencieuse.

— Fais-moi jouir et avale, je te baise après !

Je le pompe à fond, bien décidé à le faire jouir et à l’avaler comme il me l’a ordonné.

Mais, soudain, son buste se relève précipitamment, ses mains me repoussent d’un mouvement brusque. Surpris, je recule un peu. Le bogoss se met debout, tout en se branlant. Il me domine de toute sa taille et de toute sa musculature. Mon bobrun se branle, et c’est beau.

Ses giclées s’enchainent, elles percutent mon cou, mon torse, mes lèvres.

Le bogoss vient tout juste de jouir et déjà il s’éloigne de moi. Il passe son t-shirt et son boxer, il attrape son short, il en extrait un paquet de clopes et me lance :

— Je peux fumer ?

C’est la première fois que Jérém me demande la permission de faire quelque chose. Et même si je sais que je ne pourrais pas le lui refuser, je suis touché.

— Oui, bien sûr !

Le bogoss approche de la fenêtre et l’ouvre, allume sa clope et une nuée de fumée se dégage aussitôt autour de lui. L’épaule appuyée contre le montant de la fenêtre, avec ce t-shirt parfaitement coupé sur sa plastique, les deux tatouages dépassant de chaque manchette et, pour l’un d’entre eux, remontant jusqu’à son oreille gauche, il est beau à un point que les mots me manquent.

Il fume lentement, en silence. J’ai envie de lui parler, j’ai envie d’attirer son regard, j’ai besoin d’un minimum de considération. Mais, comme d’habitude, je ne sais pas par où commencer pour ne pas prendre le risque de me faire jeter. Pour éviter de tout gâcher.

J’ai l’impression que tous les sujets qui me viennent à l’esprit – son déménagement, notre pote Thibault et, a fortiori, le présent et l’avenir de notre relation – pourraient casser la magie du moment et le pousser à partir. Je sens que cet instant de bonheur ne tient qu’à un fil. A la moindre prise de tête, ce fil risque de casser.

La cigarette se termine enfin. Le bogoss referme la fenêtre et se retourne. Son regard de b(r)aise est là, il cherche, aimante, pénètre le mien. Rien qu’un regard et je suis déjà à lui.

Le bogoss approche, se débarrasse une nouvelle fois de son t-shirt et de son boxer et me rejoint sur le lit. Un instant plus tard, ses mains empoignent fermement mes fesses, les écartent.

Je suis complètement accroc à la sensation d’être à lui, de me sentir empli et dominé par lui. Le sexe avec mon Jérém est une drogue puissante qui me met dans un état d’altération de la conscience. Lorsqu’il me possède, je ne suis plus maître de moi. Mon maître, c’est lui.

Et alors que je chauffe depuis un long moment, soudainement je m’embrase. Mon plaisir est tellement intense que mes râles de bonheur doivent dépasser le seuil de décence pour ses oreilles. Ça doit être pour cette raison que le bobrun porte sa main sur ma bouche pour me bâillonner, tout en continuant à me pilonner de plus en plus fougueusement. Le rugissement de sa jouissance ne tarde pas à se faire entendre. Un rugissement sonore, dont je me délecte, sans la moindre intention de le contenir.

La tempête de sa jouissance passée, le bogoss s’affale sur moi, le front trempé posé entre mes omoplates. Mais cela ne dure qu’un court instant.

Très vite, il sort de moi et se laisse lourdement tomber à côté de moi, visiblement épuisé, la respiration rapide et profonde, la déglutition bruyante et nerveuse. Il reste là, allongé à côté de moi, pendant un bon petit moment, sans apparemment avoir la force de filer direct à l’inévitable cigarette.

Je ne me lasse pas de mater ce beau mâle baiseur allongé sur mon lit, dans son plus simple appareil. Je le regarde et j’ai l’impression qu’il est tout aussi ivre de plaisir que moi, tout aussi épuisé et bouleversé que moi.

— Tu me rends fou, Jérém… je me laisse échapper.

Ce n’est qu’un cri du cœur, un ressenti profond, et à la rigueur cela devrait flatter son ego de mâle. Pourtant, mes mots n’ont pas dû avoir l’effet escompté dans la tête du bobrun.

Jérém se lève dans la seconde qui suit, il se baisse pour ramasser ses fringues et commence à se rhabiller. Le bogoss est déjà en train de préparer son départ. Toujours en silence.

Je n’ai pas envie de le laisser partir si vite. Une fois de plus, je tente le tout pour tout pour le retenir.

— Tu veux boire quelque chose ?

— Non, je vais y aller…

— Mais si tu ne bosses pas, tu peux peut-être rester encore un peu… ma mère ne va pas rentrer avant

— Je vais y aller… il persiste, tout en tournant et retournant son t-shirt entre ses mains pour retrouver le bon sens.

Je tente de gagner quelques instants en accrochant son attention avec un sujet qui le touche de près.

— Il semblerait que tu déménages ?

— Comment tu sais ?

— J’ai vu les cartons dans ton appart…

— Ouais…

— T’as trouvé un autre appart ? je bluffe.

— Non, pas encore, je m’installe chez Thib pendant quelques temps.

Jérém est encore là et déjà je ressens un immense sentiment de solitude et d’abandon me submerger.  Jérém est encore là et il me manque déjà. Plus je couche avec lui, plus mon envie se fait dévorante. Coucher avec lui, c’est comme essayer d’éteindre un feu avec de l’essence.

J’ai envie de savoir que je vais le revoir, j’en ai besoin.

— Cette semaine je suis seul tous les après-midis, jusqu’à 18 heures… je lui lance.

Pendant une poignée de secondes, le bobrun me toise en silence. Dans son regard, toujours cette assurance du mec qui se délecte à humer le désir qu’il inspire, l’ivresse inspirée par le pouvoir qu’il détient grâce à son charme et à sa puissance virile.

— Si je reviens, c’est pour faire ce qu’on a fait aujourd’hui, rien d’autre…

— Qu’est-ce qu’on ferait d’autre ?

— Pas de prise de tête !

Je ne sais trop quoi lui répondre. L’idée de pouvoir remettre ça me rend dingue. Mais son « pas de prise de tête » semble impliquer que notre relation ne sera qu’une histoire du sexe, et que je n’aurais pas le droit de lui poser des questions, d’affronter les sujets fâcheux, d’essayer d’ajouter un peu de tendresse à nos rencontres. En clair, notre relation n’évoluera guère. Jamais.

Je me sens en équilibre instable sur un fil invisible entre frustration sentimentale et envie des sens.

— T’as compris ? il insiste.

— Ouais, j’ai saisi ! je finis par lui répondre.

— Si tu me saoules, tu me revois plus !

Rien de tel que le chantage pour rendre ses propos plus convaincants.

— T’es qu’un emmerdeur…

— Mais un emmerdeur qui te baise comme un Dieu !

Je ne réponds rien, mais je sais qu’il a raison, et qu’il le sait.

Quelques instants plus tard, je marche derrière lui dans le couloir à l’étage, puis dans les escaliers.

Dans l’entrée, je ne peux résister. Je m’approche de lui et je pose deux baisers légers dans son cou, sur son nouveau tatouage.

Le bogoss s’arrête. Encouragé, j’en pose deux autres.

— T’as fini ? je l’entends me balancer.

— Oui, mais uniquement parce que tu me le demandes, sinon je pourrais continuer longtemps… je me surprends à lui répondre.

Le bogoss attrape la poignée de la porte. Soudain, une question s’impose à mon attention. Une question maintenue en arrière-plan dans ma tête par l’aveuglement de sa présence.

— Comment t’as trouvé où j’habitais ?

— Une fois tu m’avais dit le nom de ta rue…

— Mais cette rue est très longue…

— Tu m’avais dit que toi aussi tu habitais à côté d’une épicerie.

— Ok, je fais bêtement, étonné qu’il ait retenu ce détail, détail que j’avais moi-même oublié de lui avoir confié.

— Salut, il me lance, tout en repartant en direction du centre-ville.

— Salut, je lui réponds, abasourdi, sans être sûr qu’il ait entendu.

Je n’avais pas prévu ce déchirement à venir en le faisant venir chez moi. Je veux parler du déchirement de le voir partir si vite après nos ébats. Jusque-là, c’était toujours moi qui avais dû partir après nos galipettes. J’avais hésité parfois, car ce ne pouvait être qu’à contre-cœur que je quittais ce bout de Paradis sur terre qu’était pour moi l’appart rue de la Colombette.

Jérém, en revanche, n’hésite pas du tout. Il est venu, il a vu que j’avais envie de lui, il a tiré son coup et il se casse, les couilles plus légères que lorsqu’il est arrivé.

Je le regarde marcher et mon attention se fige une dernière fois sur ce nouveau tatouage qui me rend dingue. Mais il me rend triste aussi. Ce petit changement chez Jérém semble souligner le fait qu’il est en train d’évoluer, et de m’échapper.

Jérém vient tout juste de partir et il me manque déjà. Est-ce qu’il va vraiment revenir ? On a beau changer de décor. Toutes les cartes sont toujours dans ses mains.

Jérém vient de disparaître de ma vue et je me rends compte que, perturbé par son apparition, par sa présence et par le bonheur des sens, je ne l’ai même pas remercié pour m’avoir ramené mes clés.

Commentaires

Yann

09/05/2017 11:12

 Pour se convaincre lui-même et son pote Thibault, Jerem  feint  d’admettre son attirance pour Nico. Son argument, qu’il couche avec  Nico par charité mais que personnellement il n’en  a rien à foutre, tient de moins en moins d’où son malaise grandissant qui pourrait le pousser bêtement à tout gâcher de cette relation. Se découvrir homo est un traumatisme que Jerem n’arrive pas à  surmonter. La nature ne lui laisse pas le choix de ses envies. C’est probablement la raison qui fait qu’entre Jerem et Nico il n’y a jamais eu de vraie communication comme entre Thibault et Nico : juste la baise ce qui rend si triste Nico.

Depuis 2010, la Queer Palm est un prix alternatif qui, au cours du Festival de Cannes, récompense un film aux thématiques LGBTQIA+.
Deux films sont à retenir dans la sélection 2025.

En 2024, le jury, avait remis son prix au film roumain Trois kilomètres jusqu’à la fin du monde, d’Emanuel Pârvu.

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Un autre film qui m’a beaucoup ému

Tu peux aider Fabien à écrire ses histoires !

Deux méthodes possibles :

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Merci FanB pour tes corrections et ton aide précieuse.

Merci Yann pour les graphismes du site et ton soutien.

Merci aux mécènes de tout temps, et en particulier à Cyril et Virginie, dont le soutien perdure depuis 2016.

Merci à vous tous pour votre fidélité et vos commentaires.

L’histoire de Jérém&Nico rentre dans sa phase finale.

Jérém&Nico est une belle aventure qui aura duré près de 10 ans et qui n’aurait pas été possible sans vous tous.

Et pour cela, un grand

Fabien

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