JN01080 La sieste, ma cousine et le mojito
Après un déjeuner pris en essayant d’esquiver les questions de ma mère sur le pourquoi du comment du fait que j’ai découché sans prévenir, ma seule aspiration, mon seul projet, mon seul but, mon seul kif pour ce dimanche après-midi est… la sieste.
Bien évidemment, en me glissant sous ma couette, je pense à mon beau et vaillant Jérém, au moins tout aussi fatigué que moi, levé avant moi, qui s’apprête à jouer un match important. Et je ne peux pas ne pas penser qu’après nos échanges de la nuit, après m’avoir parlé de cette façon si émouvante de sa passion pour le rugby, il aurait été sympa de ma part d’aller le voir jouer ce dimanche après-midi. De me montrer, de le soutenir.
Cela me permettrait peut-être de marquer des points aux yeux de mon beau couillu. Car ça m’offrirait des sujets de conversation avec lui, ça me donnerait le prétexte de lui envoyer un SMS complice le soir même, m’offrirait l’occasion de lui montrer que je m’intéresse à ce qu’il fait et à ce qui le passionne, et que nous pouvons avoir quelque chose d’autre à partager en dehors d’ une intense vie sexuelle.
Mais la fatigue a raison de moi, et aussi de l’envie d’aller voir mon Jérém jouer, du plaisir de le mater évoluer sur un terrain de sport. D’autant plus qu’au-delà du fait de la présence de mon beau brun, un match de rugby est, à mes yeux, aussi attrayant qu’un programme crypté sur Canal pour un non-abonné.
Assister à un match, c’est regarder des bogoss se rentrer dedans comme des sauvages, se jeter l’un sur l’autre comme des sacs de pommes de terre, se ruer à terre, pousser comme des bulldozers dans une mêlée, tout en risquant le claquage musculaire ou la rupture de ligament à tout instant de jeu. Et cela n’a vraiment aucun charme à mes yeux.
Si j’avais l’esprit « sportif », peut-être que je pourrais apprécier la compétition, les exploits, le frisson des actions, leur technicité, l’excitation provoquée par l’attente d’une victoire qui n’est jamais acquise. Mais je n’ai pas cet esprit, pas du tout. Alors, non, je ne comprends vraiment pas ce qu’on peut trouver au rugby, comme à tout autre sport collectif, ou individuel d’ailleurs.
Tout au plus, je peux comprendre que le sport puisse créer l’occasion de bâtir de belles réussites personnelles, qu’il puisse être un facteur d’ascension sociale, qu’il offre un terreau fertile pour bâtir de belles amitiés et des belles aventures humaines. Mais au prix de combien de blessures, et de combien de souffrances ?
Non, vraiment, le seul véritable atout du rugby à mes yeux est celui de façonner des corps de Dieu comme celui de mon Jérém. Pour moi, la meilleure facette du rugby est celle qui se décline en nuances de noir et blanc sur un calendrier en papier glacé.
Couché dans le noir, la main coulissant lentement sur ma queue, je repense à cette galipette inattendue au petit matin, au bonheur d’émerger du sommeil et de le sentir contre moi, de le sentir venir en moi. Je repense à la parfaite complémentarité de nos envies, à la compatibilité parfaite de nos plaisirs.
Après avoir joui, je réalise la chance de nous être trouvés. Alors que ce n’était pas du tout gagné. Je pense au courage qu’il m’a fallu pour oser lui proposer de réviser pour le bac, je pense à la chance qu’il ait accepté et qu’il ait osé me commander cette première pipe. Je pense à l’immense gâchis que ça aurait été de passer à côté de tout ça.
Lorsque je reviens à moi, je suis tout sens dessus dessous. Il est 16h00 et je me dis que la meilleure façon de terminer ce dimanche est de passer un moment avec ma cousine préférée.
Ça fait un petit moment que je n’ai pas vu Elodie, et ça fait donc un petit moment que je ne l’ai pas tenue au courant de mes exploits avec Jérém. J’ai tellement de trucs à lui raconter que je ne sais pas vraiment par où commencer, et encore moins où m’arrêter. Ce dont je suis certain, c’est que je n’ai pas envie de tout lui dire.
Quand on la regarde de l’extérieur, mon histoire avec Jérém doit ressembler à une séquence de pas de crabe, un en avant, trois en arrière, deux sur le côté. Je pense que pour y comprendre quelque chose, ou pour avoir l’impression d’y comprendre quelque chose, il faut la vivre de l’intérieur. Sans l’expérience directe, cette histoire peut paraître difficile à suivre.
Je sais que je n’arriverais pas à lui faire comprendre ce que je ressens, et pourquoi je n’ai pas encore envoyé balader Jérém, ce gars qu’elle considère comme une « cause perdue » pour moi. Je sais que je ne pourrais pas arriver à trouver les mots pour partager avec elle cette flamme qui brûle au fond de moi, cet espoir secret, cette conviction profonde que, malgré tout, Jérém et moi avons un rendez-vous du destin, et qu’un jour nous serons heureux ensemble.
Mais en attendant, si je lui racontais tout, me cantonnant aux faits, je sais qu’elle n’approuverait peut-être pas tous mes agissements. Comme le fait d’avoir cédé une fois de plus au caprice de Jérém à la sortie du KL, ou le fait de l’avoir suivi au On Off et d’avoir accepté ce plan à trois, avant de rester dormir chez lui… et de me réveiller seul dans son lit ce matin. Ce serait trop long et fastidieux d’essayer de lui faire comprendre tout ce que j’ai ressenti cette nuit, et l’espoir que tout cela fait grandir en moi.
Ou alors, je me trompe peut-être. Peut-être qu’en se tenant aux faits, son regard extérieur serait au contraire bien plus objectif que le mien. Mais le fait est que ce regard, je ne suis pas prêt à l’affronter pour l’instant, et je préfère me laisser porter par mon instinct.
A 18 heures nous sommes assis en terrasse d’un bar au centre-ville en train de siroter nos mojitos respectifs.
« Ça fait plaisir de te voir, cousin, ça faisait un bail, elle me lance entre deux gorgées.
— Moi aussi, je suis content de te revoir, ma cousine !
— Allez, allons-y, elle me lance sur un ton moqueur, déballe tout ce que t’as à déballer car ta cousine a un rancard dans deux heures !
— Ça fait plaisir que tu aies trouvé une case dans ton agenda, je la cherche.
— Avec plaisir cousin. Allez, maintenant, accouche !
— Tu vas m’engueuler, je temporise.
— Ok, pause ! Si je dois entendre des choses à coucher dehors, je préfère boire un coup d’abord, avec un peu d’alcool dans le sang ça passera mieux, elle rigole tout en tirant longuement sur sa paille.
— Je pense que tu as raison, je tergiverse.
— Alors, tu es revenu dans le lit de ton beau serveur dès qu’il a claqué des doigts ?
— C’est plus compliqué que ça, bien plus compliqué… »
De toute façon, je suis un livre ouvert pour ma cousine, alors autant l’assumer. Ainsi, contrairement à ce que je m’étais promis, je lâche tout. Elodie m’écoute sans prononcer un seul mot, en sirotant son Mojito, et en rythmant les rebondissements de mon récit avec une palette d’expressions du visage dont elle seule a le secret. Sans qu’elle ne dise rien, je devine à son attitude un brin surjouée les passages qu’elle « approuve » et ceux qui la font grincer des dents.
Pendant ma tirade, je remarque quelque chose de bizarre dans sa gestuelle. Elle semble compter sur les doigts de sa main droite, comme pour énumérer quelque chose.
Lorsque je m’arrête enfin, tous les doigts de sa main droite sont levés, sauf le pouce. Elle vient de terminer son Mojito et elle me regarde fixement derrière ses grosses lunettes de soleil, sans prononcer un mot, comme figée, médusée, pétrifiée par ce que je viens de lui raconter.
— Tu ne dis rien ? je l’interroge au bout de quelques secondes, je t’ai définitivement fermé le clapet ? Quel exploit !
— Je crois, elle commence et elle s’arrête aussitôt, elle fait sa star.
— Ouiiiii ? je la taquine.
— Je crois qu’avant de parler… elle recommence.
— Allez, raconte ! je m’impatiente.
— Je pense qu’avant de parler, j’ai d’abord besoin d’un deuxième Mojito » elle finit par lâcher sur un ton faussement dramatique. Son air dépité, bien que largement surjoué, est drôlissime.
« Allez fais pas ta pétasse dis-moi ce que tu penses de tout ça, je la relance.
— Non, d’abord une autre dose d’alcool. Serveur, s’il vous plait ! ! »
Lorsque le serveur approche, elle joue la comédie façon diva.
« Vous n’auriez pas de l’absinthe ? Ou de l’alcool à brûler ? Ou un flingue ?
— Pardon ? fait le serveur, pressé et un peu agacé.
— Naaan, je plaisante ! Amenez la même chose, s’il vous plaît, mais avec plus de rhum, s’il vous plaît… et pour lui…
— Un coca ! je m’impose.
— Un coca, un coca, elle se moque.
— Oui, un coca ! je confirme.
— Je vais faire pipi ! » elle m’annonce en se levant.
Pendant les quelques minutes que dure son absence, je me demande si je ne lui ai pas trop raconté, tout en redoutant ce qu’elle serait capable de me balancer.
Elle revient en même temps que le serveur avec nos nouvelles boissons.
Elle s’assoit, en silence. J’attends, impatient. Elle commence de siroter son deuxième Mojito. Je sais qu’elle me fait mijoter, c’est sa façon de soigner son entrée en scène. Alors, pour précipiter le démarrage du spectacle, je la fixe avec un sourire appuyé. C’est là qu’elle lâche enfin sa paille et son mojito, qu’elle pose bruyamment son verre sur la petite table métallique, avant de s’exclamer :
« QUATRE !!!
— Quoi, quatre ? je l’interroge, pris au dépourvu.
— Quatre ! Sans blagues ! elle enchaîne sans me calculer sur le même ton affolé, je ne savais même pas que c’était possible !
— Quoi donc ? je feins à nouveau de m’étonner alors que je viens soudainement de réaliser que son décompte concernait les exploits sexuels de mon bel étalon pendant la nuit dernière.
— Quatre fois il a recommencé ton rugbyman, cette nuit !
— C’est ça, quatre, j’assume tout en rigolant comme un bossu, c’est grave ?
— Moque-toi, cousin, elle fait, sur un ton victimiste juste avant d’enchaîner, je n’ai jamais rencontré un mec capable de faire ça quatre fois en une nuit !
— C’est vrai qu’il était en forme, ce petit con ! je confirme.
— Plus qu’en forme, oui, elle commente, je ne sais pas à quoi il carbure, mais à mon avis aujourd’hui il doit passer sa journée à roupiller !
— Même pas, il avait match cet après-midi !
— En plus !
— C’est tout ce que tu as à me dire par rapport à tout ce que je viens de te raconter ? je la cherche.
— Ouais, elle lâche avec une toute petite voix.
— Tu me fais marcher, je la taquine.
— Bah, non…
— Si, tu me fais marcher, j’insiste.
— Tu t’éclates mon cousin, elle me lance en redevenant soudainement plus sérieuse, mais il me semble que ce n’est pas des baises à deux, à trois, ou à 27, et 10 fois par nuit que tu attends de ton beau brun.
— Non, bien sûr que non. Mais en attendant qu’il soit prêt à s’accepter et à accepter notre relation, j’ai décidé que je ne lui casserai plus les couilles. De toute façon, ça ne sert à rien, à part à le braquer. Ma priorité pour l’instant est de ne pas le perdre.
— Tu penses vraiment que tout lui passer va servir à vous rapprocher ?
— Pour l’instant, je n’ai pas le choix !
— Et où est-ce que ça va t’amener tout ça, le fait de céder à ses caprices, à accepter ses plans foireux ?
— Bah disons que « tout ça » nous a déjà amené quelque chose d’important, je tente d’expliquer.
— Comme sa jalousie super mal placée, culottée limite hypocrite ? elle me coupe.
— Sa jalousie l’a enfin mis face à lui-même, et à ses contradictions. Et je pense que ça peut le faire avancer et nous faire avancer.
— Ouais, admettons… elle concède.
— « Tout ça« , je continue, nous a amené aussi à avoir notre première véritable conversation.
— Sans blagues… trois mois de baises avant de se parler… vous n’êtes pas bavards, les gars !
— « Tout ça » a permis à Jérém de s’ouvrir un peu à moi, je termine mon envolée sans prêter attention à ses moqueries.
— Vous, les gars, vous êtes beaucoup plus bavards sur l’oreiller…
— « Tout ça » nous a aussi amenés tout droit à ce dernier gros câlin dans le noir, un câlin très doux, et très sensuel.
— Un câlin qui ressemblait plutôt à « faire l’amour » que « baiser », elle commente.
— Oui, c’est exactement ça !
— Je pense qu’il a dû se sentir en danger, elle considère, il a compris qu’il pouvait te perdre et ça l’a remué.
— Oui, je le crois aussi. Mais je me demande comment tout ça va changer notre relation.
— En attendant, tu t’es réveillé seul…
— C’est vrai, je ne sais pas trop quoi penser de ça…
— Tu n’as pas de nouvelles depuis ce matin ?
— Mon, mais il avait match, et à l’heure qu’il est, il doit assurément être à la troisième mi-temps. N’empêche que je n’arrête pas de me demander quand je vais le revoir et dans quelle disposition il va être vis-à-vis de moi.
— Tu te prends trop le chou, Nico. Laisse-le mijoter un peu de son côté. Ne le saoule pas avec tes états d’âme et tes questionnements. S’il tient à toi, il saura revenir. Bon, allez mon cousin, elle enchaîne sans transition, ce n’est pas tout, mais je suis attendue. Prends les choses comme elles viennent, mais essaie de te protéger !
— Facile à dire !
— C’est pour ça que je préfère donner des conseils que les suivre !
— Ça m’a fait du bien de discuter avec toi, comme toujours, je tente de la remercier.
— Pas à moi ! Vos exploits entre mecs m’ont sapé le moral ! », elle me taquine.
Nous nous serrons très fort dans les bras l’un de l’autre.
« On se voit mardi pour aller voir Madonna à Londres !
— Yes ! Il me tarde ! Je n’arrive encore pas à croire que je vais la voir pour de vrai, que je vais la voir en vrai, en chair et os !
— Tu sais, elle fait caca comme tout le monde ! elle se moque.
— C’est une Déesse !
— Et moi je suis la Reine d’Angleterre ! »
Je l’accompagne jusqu’à l’entrée du Métro Capitole et je rentre chez moi. En traversant le pont Saint-Michel, je réalise qu’il est 19 heures, et que le match est terminé depuis longtemps. Je m’en veux de ne pas avoir fait l’effort d’aller le voir, je suis impardonnable. Peut-être que Jérém m’a cherché au bord du terrain. Peut-être qu’il aurait aimé voir mon regard le porter pendant le match.
Alors, pour tenter de rattraper le coup, je lui envoie un SMS pour lui demander comment ça s’est passé.
Pas trop dur le match ? Quel score ?
A la maison, tout est prêt pour dîner. C’est quand même bien la vie d’étudiant en vacances : on mange, on sort, on baise, on dort, on mange, on sort, on est amoureux, on dort. Il faut bien profiter de ces instants, de ces jours, de cet âge où personne ne nous demande de comptes, pas encore, ou si peu. Il faut en profiter car la vie n’est pas toujours aussi simple et belle.
Après le dîner, j’aide maman à débarrasser. Je monte ensuite dans ma chambre et j’allume la télé. Et c’est là que je tombe sur le générique de début d’un grand classique du cinéma.
La première fois que j’ai vu ce film à la télé, j’étais très jeune, mais déjà je trouvais que cette musique avait un côté envoûtant. Et aujourd’hui encore, ce générique me fait l’effet d’une petite ivresse.
Les images en dessin animé genre caricature glissent sur des accords de guitare lents, voluptueux comme une excitation qui déferle par grandes rafales. La voix arrive enfin et se mélange à la musique dans une étreinte puissante. Musique et voix swinguent, étroitement enlacés, sur une répétition musicale incessante, inlassable, un va-et-vient mélodique qui m’a toujours fait penser au rythme décrit par deux corps qui se donnent du plaisir.
Chaque coup de batterie est un pur plaisir, et le morceau amène une sorte d’ivresse auditive. Chaque note est comme une rafale de vent frais sur la peau, une sensation qui me fait me sentir vivant et qui, pendant trois délicieuses minutes, m’amène dans une dimension idéale où je me sens libre, et où tout me paraît à ma portée. Une musique qui me pousse à vivre l’instant présent, et à profiter de ma jeunesse.
Le film nous plonge dans une reconstitution bien polie des années 50, dans l’insouciance dorée des étudiants américains, dans un monde de blousons en cuir portés sur de simples t-shirts blancs, le monde de Danny et de ses potes, de Sandy et de ses copines. Une caricature, certes, mais une caricature qui en jette.
« Summer night », « Hoplessy devoted to you », « Greased Lightning », « You are the one », « Oh Sandy », « Love is a many splendored thing », autant d’hymnes à la jeunesse et à la beauté, à la passion, à l’insouciance. Comment ne pas se laisser transporter ?
Je devais avoir 10 ans la première fois que j’ai vu ces images et entendu cette musique. Mais au fond de moi, je savais déjà que ce seraient les Danny, et non pas les Sandy, qui attireraient mon attention plus tard.
J’éteins la télé dès la fin du générique. J’ai envie de silence, envie de laisser résonner un peu plus longtemps en moi cette petite ivresse que le film a su m’apporter une fois encore.
J’attrape mon portable pour voir s’il n’y aurait pas une réponse de mon beau brun. Je peux toujours rêver. Il y a bien un message, mais c’est Elodie me notifiant que son plan du dimanche soir a foiré et m’annonçant vouloir changer de sexe pour ensuite virer homo et avoir enfin une vie sexuelle épanouie.
Ce soir, je vais me coucher en pensant à mon beau brun. Il me manque beaucoup, énormément. J’ai envie de lui, bien sûr, mais j’ai surtout envie d’un bon câlin, de le serrer dans mes bras et de m’endormir à ses côtés.
J’espère que son match s’est bien passé. Il aurait quand même pu me répondre…
Donne des nouvelles. Bonne nuit
je lui envoie par SMS, comme une bouteille à la mer.
Commentaires
RomainT
03/05/2016 15:09
Ah! Je suis trop fort, ou bien je commence à te connaitre Fabien… Mais je suis content 🙂 J’avais raison :p Après cette épisode nous brouille encore plus! Nico qui ce sent de plus en plus en insécurité dans ça relation avec Jerem… Jerem sans doute blessé encore plus dans sont orgueil… (nuit d’amour avec Nico + défaite au rugby)… La grande question est alors comment va ce passer les retrouvailles Jerem/Nico avec tout ça…. Bref des réponses svp!!!!! Bien sur toujours un grand plaisir de te lire! Je retourne bosser 🙁 Dans l’attente de te lire Romain
Yann
04/05/2016 11:02
RomainT et Sasa sont les seuls commentateurs à avoir imaginés que ce soit un rêve même si Sasa n’avait pas envie que ça en soit un. Bravo Fabien, être auteur c’est aussi jouer avec les fantasmes des lecteurs ! Quelque part on avait tous plus ou moins envie que Jerem aille au bout de ses envies et suive le conseil de Romain mais avec qui ? C’est ce que Nico réalise dans cet épisode et la question qui va nourrir sa jalousie et peut être alimenter sa rancœur vis-à-vis de Jerem.
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