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JN01072 Un très beau mâle brun et un mâle brun très beau

Je rentre en dernier dans l’appart et je referme la porte derrière moi. Mon regard parcourt ces quatre murs sans lesquels rien de ce qui s’est passé entre Jérém et moi depuis des mois n’aurait été possible. S’il avait créché chez ses parents, jamais je n’aurais osé lui proposer de réviser ensemble. Et du coup, toutes nos baises n’auraient certainement pas eu lieu. Ni celles consommées ici, ni très probablement celles dans d’autres endroits, chiottes du lycée, piscine, vestiaire du rugby. Non, sans le premier théâtre de nos « révisions », tout le reste n’aurait pas été possible. Sans ce lieu pour les révisions, il n’y aurait pas eu de « révisions », aucune d’entre elles.

Je me suis toujours demandé comment se passaient les véritables moments de révision (car il y en a bien eu quand même) dans la tête de Jérém. A quoi pensait Jérém dans ces moments-là ? Est-ce qu’il ne pensait qu’a la partie de baise qui allait suivre ou qui venait juste de se passer, ou bien, est-ce qu’il appréciait un tant soit peu ma compagnie, même s’il ne le montrait pas ?

Sans un mot, Jérém avance droit vers le frigo, l’ouvre, il en sort trois bières. Le regard fuyant, il en tend une au beau Romain. Ce dernier l’accepte en la troquant contre un sourire incendiaire, un smiley sexy en diable et éminemment canaille que Jérém fait mine de ne pas remarquer.

La troisième bière est pour moi. Jérém me la tend de la même façon, sans me regarder.

D’un geste anormalement précipité, il dévisse la capsule de la sienne et la balance négligemment dans l’évier. Il porte le goulot entre ses lèvres, il bascule la tête vers l’arrière et il en boit une bonne rasade. Sa pomme d’Adam s’agite nerveusement sous l’effet d’une déglutition rapide. En quelque secondes, la moitié du contenu de la petite bouteille a disparu.

Je ne me sens pas à l’aise et j’ai l’impression que Jérém est tendu aussi, preuve en est que ses yeux sont toujours aussi fuyants. Est-ce qu’il ne serait pas en train de demander à l’alcool de lui venir en aide pour se détendre et oser ce plan qui semble le mettre tout aussi mal à l’aise que moi ?

Romain est le seul de nous trois qui a vraiment l’air très bien dans ses baskets. Il boit sa bière par petites gorgées, le regard fixement ancré sur mon beau brun, l’air d’un lion qui guette sa proie et qui est prêt à bondir dès que le bon moment va se présenter.

Jérém s’allume une clope et part la fumer sur la terrasse.

Le « lion » Romain, magnifique et puissant félin mâle, lui emboîte le pas. La chasse est ouverte.

Je les rejoins à mon tour. Dans mon champ de vision, t-shirt blanc moulant et t-shirt noir cintré. J’ai l’impression que toute la beauté du monde est sous mes yeux cette nuit.

Mais plus les minutes passent, plus j’ai l’impression que mon beau brun est intimidé par l’assurance et le calme insolent de ce beau barbu. Sa nervosité est de plus en plus évidente. Oui, j’ai la sensation de plus en plus nette que la détermination de mon Jérém est en train de vaciller. Par ailleurs, j’ai également l’impression que Romain a lui aussi bien capté cet état des choses et qu’il sait que cela lui donne un certain avantage. Ainsi, au fur et à mesure que mon Jérém semble perdre pied, Romain semble triompher.

Le fait de voir mon beau brun un tantinet perdu, dépassé par la situation, a pour résultat de le rendre particulièrement touchant à mes yeux.

Mais en même temps, je suis impatient de découvrir comment tout ça va se décanter, de quelle façon les « rôles » vont se distribuer, comment leurs virilités vont se rencontrer, se confronter, se jauger, se mélanger, s’affirmer, ou se dérober.

Les rafales de vent font remonter de la rue les voix alcoolisées des derniers fêtards du samedi soir. A côté de cela, un petit chant d’oiseau au loin s’insinue dans le vent et semble parler de l’été naissant, et de toutes ses promesses de vacances, de liberté, de plaisir.

Mais sur la terrasse au premier étage du petit immeuble rue de la Colombette, le silence se prolonge. Et il commence à se faire carrément gênant.

C’est le beau Romain qui se charge de le briser.

« Au fait, on ne s’est pas présentés. Moi c’est Romain » il lâche, tout en se retournant vers Jérém et en posant son regard sur lui, alors que ce dernier semble toujours complètement ailleurs.

Bah, ça on sait. On a entendu tes groupies t’appeler par ton beau prénom, tout à l’heure, avant de rentrer au On Off.

Jérém avale la dernière gorgée de sa bière. Son bouclier liquide vient de s’évaporer. Mon beau brun est à découvert, il est « à poil » devant le regard pénétrant du beau barbu Romain.

« Jérém, il finit par lâcher, le regard toujours fuyant.

 — Et moi c’est Nico » je me manifeste.

Et là, ce n’est pas un regard de beau brun que je capte, mais deux. Ah quand-même, ça fait plaisir que vous vous souveniez que je suis là !

Le regard de Jérém repart très vite ailleurs. Et celui de Romain atterrit très vite à nouveau sur mon bobrun. Et c’est un regard lourd, sensuel, tellement magnétique qu’il est capable d’harponner celui résolument évasif de ce dernier.

Je suis bien placé pour savoir que s’il y a une chose à même d’indisposer mon Jérém, c’est le fait de sentir « bousculé », ne serait-ce que par un regard insistant. Alors, je ne suis guère étonné par le retour dur, froid, distant, glacial, presque agressif qu’il lance au beau barbu. C’est sa stratégie de défense, une défense de beau brun ténébreux.

Le vent caresse mon visage, mes bras, mon cou, s’insinue au travers du tissu de ma chemise, caresse mon torse, affole mes tétons. La tension érotique est palpable, je sens le désir monter en moi, je me sens bander. J’ai envie de voir comme tout cela va se dénouer.

Mais mon Jérém ne semble pas du tout pressé d’en découdre. Il allume une nouvelle clope. Mais alors, que t’arrive-t-il, cette nuit, mon beau brun, toi d’habitude si à l’aise avec ta sexualité, toi qui ne penses qu’à baiser ?

Alors, c’est encore Romain qui ose. Qui ose lever poser sa main sur le biceps de mon beau brun, et qui ose balancer :

« Il est beau ton tatouage. Il est très sexy » tout terminant par un « eh ben… »

Oui, mec, « eh, ben », comme tu le dis. C’est du muscle de rugbyman, et c’est super ferme, oui. Alors que la peau est si douce.

Jérém finit par sourire, mais son sourire est crispé. Il écrase sa cigarette dans la foulée, et, sans un mot, il avance pour rejoindre le séjour.

Je m’écarte légèrement pour le laisser circuler. Mais il passe tellement près de moi que je sens non seulement l’odeur de son deo, mais également la chaleur de son corps irradier contre le mien.

Une fois à l’intérieur, je le vois se diriger vers le frigo, l’ouvrir à nouveau, attraper de nouvelles bières. Romain vient de rentrer à son tour dans le petit séjour en passant devant moi sans même me calculer. Deuxième proximité fugace de beau brun, deuxième traînée de parfum à vriller mes neurones.

Jérém lui tend une nouvelle bière. La réaction de Romain est un simple sourire à la fois amusé, limite railleur et puissamment charmeur. Et là, au lieu d’accepter la bière qui lui est offerte, je l’entends balancer :

« Eh, mec, on n’est pas venu ici que pour boire des bières ! »

Accompagnant le geste à la parole, Romain ôte tout simplement son t-shirt noir. Il s’y prend de cette façon moins usuelle, en l’attrapant par l’arrière du cou et en tirant vers le haut. Sa demi-nudité dévoile des tablettes de chocolat parfaitement dessinées, ainsi que des pectoraux rebondis et fermes, le tout donnant lieu à un torse harmonieux et puissant, sur lequel une belle pilosité mâle ne fait qu’ajouter encore de l’intensité à une sensualité déjà incandescente.

Torse nu, avec son joli jeans tenu par une épaisse ceinture de mec mais porté assez bas pour laisser entrevoir la naissance du pli de l’aine, Romain est terriblement sexy.

Le départ de ces deux lignes anatomiques inclinées qui séparent l’abdomen du bassin et qui convergent tout droit vers le sexe, conduisent l’œil et l’esprit à s’interroger au sujet d’une virilité encore tout juste suggérée mais déjà capable d’enflammer le désir le plus explosif.

Et si on ajoute à cela la présence d’un délicieux chemin de poils qui part de son nombril et qui descend tout droit vers sa virilité, voilà que ce mec habillé de sa demi-nudité, avec en prime cet air hyper à l’aise, est juste à craquer.

Ainsi, le t-shirt noir vole en premier, dévoilant ainsi un « manifeste de virilité » qui appelle une riposte tout aussi haute en sensualité.

« Non, je ne pense pas » j’entends mon Jérém réagir.

Et là, joignant le geste à la parole, il repose illico les bières et referme la porte du frigo restée ouverte pendant quelques instants d’égarement. Les mains ainsi libérées, il riposte à l’attaque sensuelle de son hôte avec les mêmes armes.

Jérém, son truc, sa technique pour se débarrasser de son t-shirt, c’est la plus classique, qui est également la plus « mec » qui soit à mes yeux. A savoir, celle qui consiste à croiser les avant-bras contre les abdos, puis attraper le bas du t-shirt de chaque côté, le soulever d’un geste rapide et presque machinal. Le coton glisse le long du torse et une demi-seconde plus tard se retrouve retourné, glisse le long de ses bras, et se retrouve tenu entre ses doigts.

Et voilà, le t-shirt blanc vient de voler à son tour. Et son retrait, tel un rideau qui se lèverait pour montrer le plus beau spectacle du monde, permet de déballer une nouvelle tablette de chocolat si bien dessinée que Michel-Ange et Léonard se la seraient disputée pour la croquer.

Torse nu, avec son joli jeans tenu par une épaisse ceinture de mec mais porté assez bas pour laisser entrevoir la naissance du pli de l’aine, Jérém est terriblement sexy.

Le départ de ces deux lignes anatomiques inclinées qui séparent l’abdomen du bassin et qui convergent tout droit vers le sexe, conduisent l’œil et l’esprit à s’interroger au sujet d’une virilité encore tout juste suggérée mais déjà capable d’enflammer le désir le plus explosif.

Et si on ajoute à cela la présence d’un délicieux chemin de poils qui part de son nombril et qui descend tout droit vers sa virilité, voilà que ce mec habillé de sa demi-nudité, avec en prime cet air hyper à l’aise, est juste à craquer.

C’est drôle, j’ai l’impression d’avoir déjà vu ça quelque part…

Un peu plus tôt dans la nuit je m’étais dit que le contraste entre t-shirt blanc et t-shirt noir n’allait pas tarder à s’estomper pour laisser la place à un contraste bien plus nuancé de peaux mates. C’est précisément ce qui vient de se produire. Et force est de constater qu’entre ces deux torses nus de beau brun à la peau mate, il y a de quoi perdre la raison.

Car là, on s’élève à des sommets de beauté masculine où les mots n’ont plus cours, où le verbe se retrouve complètement insuffisant et impuissant. Une telle canonitude ne se décrit pas, ne se raconte pas, car elle est tout bonnement impossible à figer avec des mots. Elle se vit, se respire, se ressent comme le plus exquis des plaisirs.

Les deux mâles bruns se toisent, se défient dans un duel à la testostérone où chacun possède sa propre stratégie d’attaque. Le regard de Jérém est noir, ténébreux, alors que celui de Romain est illuminé par un sourire impertinent, un brin arrogant.

Jérém s’est planté à côté de la porte d’entrée, le genou plié, la pointe du pied appuyée contre le mur. La tête fièrement remontée, le sourcil un tantinet froncé, un regard de charmeur sensuel.

C’est encore Romain qui dégaine le premier. Avec un geste calme et méthodique, il ouvre sa ceinture, déboutonne sa braguette et dévoile un slip rouge et blanc du meilleur effet. Un slip déformé par une jolie bosse, elle aussi du meilleur effet.

Et son regard, mon Dieu ce regard ! Intense, lourd comme une masse, accroché à la superglue à mon Jérém, dégageant une sensualité presque radioactive.

Je ne sais pas comment Jérém peut résister à ce petit geste combiné de la tête et du cou que le beau Romain lui balance à un moment, signe évident de ce qu’il attend de lui.

Les forces en présence commencent à découvrir leurs positions. Non, Romain n’est pas venu pour boire des bières. Ni pour sucer mon beau brun. Il est venu ici pour se faire sucer par mon beau brun.

Et lorsque Jérém décolle les épaules du mur, lorsque son bassin semble remuer pour préparer ses jambes à avancer en direction de Romain, j’ai l’impression que mon cœur va bondir de ma poitrine. Putain, il va le faire !

Mais non, son petit mouvement n’a servi qu’à reprendre appui avec son pied contre le mur. Désormais mon beau brun semble avoir retrouvé de l’assurance, et même beaucoup d’assurance. Et dans son regard j’ai l’impression de capter une étincelle résolument insolente.

Je ne sais pas exactement à quel moment tout ça s’est remis en place dans sa tête. Peut-être lorsque le beau barbu, impatient de conclure, a dévoilé en premier ses pions, ses attentes.

Quoi qu’il en soit, j’ai l’impression que mon Jérém vient de retrouver ses marques. Je le vois dans son attitude, je le vois dans ce regard qu’il fronce jusqu’à que ses yeux ne soient plus que deux fentes dégageant une virilité puissante et insolente.

Et j’ai la confirmation définitive de cet état de choses, de cet état d’esprit, lorsque je le vois ouvrir sa ceinture à son tour. Le mouvement est lent, tellement lent qu’il me laisse le temps de bouillir d’impatience. La braguette s’ouvre bouton après bouton, dévoilant son boxer déformé par sa jolie poutre déjà bien raide.

L’attitude de petit con de Jérém a réussi à ravir un petit sourire au beau Romain. Romain qui, une seconde plus tard lui balance sans détour :

« Allez, viens me sucer ! »

Et après avoir marqué un petit silence brûlant d’érotisme, il assène le coup de grâce : « Je sais que t’en as envie ! »

Ça c’est une réplique que j’ai déjà entendue. C’est une réplique de mâle dominant qui a été lancée à mon attention, dans cette pièce même, bien des fois au cours des semaines de nos « révision ». Décidemment, le lexique de mâle dominant possède un vocabulaire universel qui lui est propre.

Jérém accuse le message de Romain en lançant un nouveau sourire, un sourire amusé de pur défi de p’tit con. Non, Jérém n’a pas envie de sucer ce mec. Il attend autre chose de lui.

Romain commence à avoir l’air de s’impatienter. Jérém, au contraire, semble avoir retrouvé toute son assurance et, avec elle, un calme insolent et résolument provocateur.

Difficile de dire quelle serait ma préférence, entre le plaisir de voir mon beau couillu triompher de la virilité de Romain, ou plutôt celui de voir ce beau barbu, un peu plus âgé que mon Jérém, faire découvrir à ce dernier le plaisir de se plier à sa puissance sexuelle.

D’un côté, l’idée que Jérém puisse avoir cette envie, me rend dingue. Mais d’un autre côté, je pressens que cette expérience pourrait à terme se révéler dangereuse.

Certes, peut-être que sur le moment il serait capable de prendre son pied avec ce gars. Mais est-ce qu’il l’assumerait, après ? Aussi, le fait que j’en sois témoin, que j’assiste à sa « chute » du rôle de « mâle alpha », pourrait bien encore compliquer les choses dans sa tête déjà bien en vrac, et également lui rendre ma présence insupportable à l’avenir.

Il y aurait une troisième issue à cette situation : que Jérém se dégonfle et qu’il foute à la porte le beau barbu. J’en serais vraiment frustré et déçu, mais cela présenterait l’avantage de laisser mes fantasmes intacts et d’avoir cette nuit mon beau brun rien que pour moi. Mais je sais que sa fierté de mâle est incapable de reculer, et surtout pas après s’être engagée si loin.

Oui, Romain a l’air de commencer à s’impatienter, mais Jérém ne bouge pas d’un poil. Et, tout en le regardant fixement dans les yeux, il allume une nouvelle cigarette avec des mouvements lents, contrôlés. Oui, c’est officiel, le petit con a remis le pied à l’étrier.

Jérém n’a pas le temps de tirer sa première taffe que le beau Romain s’approche de lui, en s’arrêtant si près qu’il pourrait l’embrasser juste en pliant son cou. Mon beau brun ne se gêne pas pour terminer d’expirer lentement la fumée de sa clope sous son nez.

Et là, Romain lui arrache la cigarette des doigts, la glisse ensuite entres ses lèvres, il en tire une bonne taffe et la balance enfin dans l’évier juste à côté. Un instant plus tard, il expire lentement la fumée à la figure de Jérém comme ce dernier vient de le faire avec lui.

Romain s’approche un peu plus encore de mon Jérém. Bientôt les deux torses musclés vont se frôler. Bientôt leurs bouches vont se rencontrer.

Ah, non, pas ça ! S’il permet à ce mec de l’embrasser, alors qu’il n’a jamais accepté que je l’embrasse, je vais péter un câble !

Mais le beau barbu a prévu autre chose. Il relève les bras, il appuie les paumes des deux mains contre le mur d’une part et d’autre de la tête de Jérém. Il plie ensuite son cou et il approche ses lèvres vers son oreille gauche, qu’il commence à mordiller.

Mon beau brun frémit. Je sais à quel point il est sensible à ce genre d’effusion. Cependant, il ne réagit pas, il se laisse juste faire.

Romain décroche une main du mur pour la poser derrière le cou de mon beau brun, tout en amorçant un geste exprimant l’évidente intention de le faire mettre à genoux. Le beau barbu semble très sûr de son coup. Mais Jérém lui tient tête.

« Allez… » insiste le beau Romain.

Un instant plus tard, Jérém décolle ses épaules du mur, avance vers le beau barbu presque d’un bond. Il porte ses deux mains sur ses pecs, le repousse. Puis, tout en le regardant fixement dans les yeux, lui balance :

« Suce-moi ! »

BAM ! Du pur Jérém. C’est beau.

« Naaaan, mec, je ne suce pas. Ce sont les autres qui me sucent » fait le beau Romain, sans se laisser intimider par l’injonction de Jérém.

Et là, sans se démonter, avec ce sourire de parfait petit con qui ne le quitte plus, mon beau brun tranche net :

« Moi non plus je ne suce pas. Alors, soit tu changes d’avis, soit tu dégages ! »

Décidemment, mon Jérém n’a pas froid aux yeux. La tension monte encore d’un cran. Et, à ma grande surprise, c’est encore Romain qui désamorce. Décidemment, le rapport de forces a changé de camp.

« Et lui, il peut pas sucer ? » il lâche, tout en me désignant avec un geste désinvolte de la tête, mais sans même m’adresser ne serait-ce que la moitié d’un regard.

Oh que si, oh, que si, je peux sucer, et plutôt deux bruns qu’un. Mais alors que je me sens prêt à accepter sa suggestion et à me « sacrifier » pour mettre mes compétences au service de la paix entre beaux mâles en rut, j’entends mon beau couillu balancer sèchement :

« Non, il suce pas ! »

Ah, merde. Et dire que j’avais justement envie de sucer. Je suis à la fois vexé et excité de cette façon de Jérém de diriger le jeu.

« Si personne ne suce, ça ne sert à rien de continuer à se chauffer » conclut sèchement le beau Romain.

 — C’est ça, confirme Jérém avant d’ajouter froidement, alors à toi de voir ! »

Quelques instants plus tard, un beau brun à la peau mate est à genoux devant un autre beau brun à la peau mate. Un mâle est dompté par la virilité d’un autre mâle, et il ne semble vraiment pas bouder son plaisir.

Les épaules appuyées contre le mur, le bassin avancé, le beau brun debout ne quitte pas des yeux son manche disparaissant dans la bouche de l’autre et réapparaissant aussitôt au gré des mouvements alternés d’une fellation intense.

Tout est excitant. La proximité des corps magnifiques, le contact de la bouche de l’un avec la queue de l’autre, la rencontre de leurs plaisirs enfin accordés.

Excitante même cette « humiliation », le fait que mon beau couillu pousse le bouchon jusqu’à m’imposer de le regarder découvrir de nouveaux plaisirs avec un autre. Lui qui me fait des sketchs de jalousie alors que je me fais tout simplement draguer. Sacré petit con, va !

Commentaires

ZurilHoros

06/07/2020 20:21

L’évolution de leur rapport continue. L’intéraction entre Jérémie et Nicolas est tellement bien observée, que l’on visualise tout. Les hésitations, les excitations, les réticences, les emballements.   

Perock

21/01/2018 20:52

J’adore le nouveau jerem, il commence enfin à accepter nico. Sa aurait été parfait si il avait accepté de se faire porter malade, ou qu’il lui propose de se voir le dimanche. Mais avec jerem je redoute que le lundi arrive mais sans lui

Gripsou22

21/01/2018 15:06

J’ai énormément pris de plaisir à lire cet épisode et j’ai même beaucoup bandé tout du long !  C’était tout simplement génial ! Enormément d’érotisme de sensualité et de tendresse, j’étais complètement transporté ! Un Jérémie à la fois viril dominant doux et tendre, des caresses de nombreuses jouissances, difficile d’imaginer à quel point Nico peut être heureux après cet épisode… C’est très touchant de voir Jérémie qui s’occupe à ce point du plaisir de Nico. Il est difficile pour moi d’exprimer ce que je ressens après cet épisode : tout est parfait mais tout va s’effondrer bientôt…

Yann

19/01/2018 15:51

Oh que oui j’ai beaucoup apprécié ! Jerem est définitivement plus le même depuis qu’il s’accepte tel qu’il est dans sa relation avec Nico. C’en est d’autant plus troublant et touchant de voir comment, ce garçon perturbé qui réagissait par la violence à ce qu’il vivait, est devenu si adorable, attentionné et tellement complice de Nico. Cette fusion de leur corps et de leur esprit c’est ce que je trouve le plus beau quand en plus il y a tes mots Fabien pour la faire partager. Ce que je redoute comme probablement d’autres lecteur c’est le drame après l’apothéose.  Yann

Depuis 2010, la Queer Palm est un prix alternatif qui, au cours du Festival de Cannes, récompense un film aux thématiques LGBTQIA+.
Deux films sont à retenir dans la sélection 2025.

En 2024, le jury, avait remis son prix au film roumain Trois kilomètres jusqu’à la fin du monde, d’Emanuel Pârvu.

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Merci Yann pour les graphismes du site et ton soutien.

Merci aux mécènes de tout temps, et en particulier à Cyril et Virginie, dont le soutien perdure depuis 2016.

Merci à vous tous pour votre fidélité et vos commentaires.

L’histoire de Jérém&Nico rentre dans sa phase finale.

Jérém&Nico est une belle aventure qui aura duré près de 10 ans et qui n’aurait pas été possible sans vous tous.

Et pour cela, un grand

Fabien

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