JN01073 Jérém prend son pied. Romain aussi. Et moi…
Le chemin du bonheur, cette délicieuse ligne de poils tout doux qui prend naissance dans le nombril des garçons, s’étire le long de la région vallonnée des abdos, qui descend jusqu’à la source de la virilité.
Oui, le chemin du bonheur, ainsi appelé, j’imagine, car c’est un grand bonheur, lorsqu’on tient le sexe d’un beau garçon entre les lèvres, que de le voir courir devant nos yeux.
C’est sur cette ligne de poils bruns posée sur un paysage d’abdos au dessin parfaitement ciselé, un bas-relief que je connais si bien pour l’avoir vu souvent de très très près, que mon esprit bloque à un instant, débordé par l’image insoutenable de mon Jérém en train de se faire sucer par le beau Romain.
A l’instant où les lèvres du beau barbu, sont rentrées en contact avec la queue de mon Jérém, j’ai ressenti un frisson de jalousie. Mais très vite, j’ai trouvé ça terriblement excitant.
Le torse animé par les vagues d’une respiration profonde de mec excité, le corps parcouru par une tempête de frissons, le visage balayé par des expressions typiques du bonheur sexuel, mon beau brun semble prendre sacrement son pied.
C’est divinement beau à voir, mais en même temps, une question évidente me taraude l’esprit. Est-ce qu’il prend autant de plaisir qu’avec moi, moins ou bien davantage ?
Le fait est qu’en plus du plaisir physique, ce petit con doit être en train de goûter au plaisir ultime de se faire sucer par un mec viril « qui ne suce pas », un mec qu’il a fait plier devant sa virilité. Et lorsque la fierté de mâle s’en mêle, la perception du plaisir peut s’en trouver faussée.
J’adore regarder mon Jérém se faire sucer par ce Romain, ce bogoss si arrogant. Et pourtant, je trouve également quelque chose d’assez inquiétant à cela. Si Jérém prend conscience qu’il peut se taper des mecs aussi canons, et pour peu qu’ils soient doués au pieu, comment peut-il se contenter de moi à l’avenir ? Je donnerais cher pour savoir ce qui se passe dans sa tête à cet instant précis…
Je donnerais cher aussi pour savoir ce qui s’est passé dans la tête du beau Romain lorsqu’il a vu que Jérém lui tenait tête. A quel moment son désir a basculé en lui, à quel moment il a compris que malgré son expérience, il n’avait pas d’autre choix que de céder aux envies d’un petit con bien plus jeune que lui ?
Ma chemise ouverte, mon jeans et mon boxer le long de mes cuisses, une main partie titiller mes tétons, je me branle dans mon coin, en essayant de régler la progression de mon plaisir sur celle de mon beau brun.
Ce que j’aimerais par-dessus tout, c’est d’arriver à me maîtriser pour jouir en même temps que lui, pour jouir en le regardant jouir.
Suprême puissance de la branlette, capable de bien des exploits. En la pratiquant, tout devient supportable. La montée de mon plaisir m’isole momentanément de ma jalousie, ce sentiment inévitable dans une telle situation.
Jérém prend son pied. Romain aussi. Et moi, je me branle en comptant les points.
Dans un premier temps, Jérém se laisse faire, acceptant avec bonheur les caresses apportées par des nouvelles lèvres, par une nouvelle langue. Mais il ne va pas tarder à enfoncer les doigts dans les cheveux bruns de Romain, et à prendre la main dans cet échange de bonheur sexuel.
Le beau barbu finit par se retrouver la tête coincée entre le mur et le magnifique mur d’abdos de mon beau brun, et à devoir encaisser, chose qu’il assure sans broncher, ses coups de reins de plus en plus rapides, de plus en plus puissants. Je me demande comment le mec « qui-ne-suce-pas » arrive à assumer tout ça. Si ce mec n’a jamais sucé, moi je suis hétéro.
D’ailleurs, à un moment Romain met un frein aux ardeurs de mon beau brun, en le repoussant de façon plutôt musclée.
Visiblement essoufflé par les assauts de mon beau couillu, il lâche :
« T’es très sexy, mec. Mais vas-y mollo ! »
Et là, en le regardant droit dans les yeux, en le dominant du haut de son mètre quatre-vingts, de toute la puissance de son torse et de sa queue bien tendue à tout juste quelques centimètres de son nez, Jérém lui balance :
« Suce ! »
Romain recommence à sucer, et mon Jérém renonce à son « animalité ». C’est moins brutal, mais pas pour autant moins sensuel. Bien au contraire.
Et là, en voyant mon beau brun dans cette position, les mains appuyées contre le mur, le dos incliné vers l’avant, les fesses bien en vue, je ne peux résister à la tentation de m’approcher du feu de l’action pour y prendre part.
Je m’approche de ses fesses musclées et je les saisis. Le beau brun ne m’a pas vu venir et accuse la surprise par un petit frisson. Mais il comprend très vite où je veux en venir et j’ai même l’impression qu’il cambre un peu plus ses reins pour m’inviter à aller au bout de mes intentions.
Et alors, j’y vais, au bout de mes intentions. J’écarte ses fesses et j’envoie ma langue titiller son trou, décupler les plaisirs, le sien, le mien.
« Vas-y, mec, c’est bien comme ça, vas-y, suce bien ! » j’entends mon Jérém lâcher, la voix déformée par l’excitation, comme dans un état second.
Ses ahanements se font de plus en plus bruyants. Je sens qu’il va jouir, je sais que ça va arriver, bien avant qu’il l’annonce avec un laconique :
« Vas-y, je viens ! »
Et là, Romain arrête soudainement de pomper, et sa bouche quitte carrément la queue de mon Jérém. Surpris, ce dernier redresse son dos, recule son bassin, m’obligeant à cesser d’exciter son trou.
Pourquoi Romain fait ça, pourquoi s’arrête-t-il si près du but ? La réaction de Jérém risque d’être musclée…
D’ailleurs, sa main se raidit presque instantanément derrière la nuque du beau barbu pour lui intimer revenir illico à ce qui vient d’être interrompu. Ce dernier oppose une résistance, il dégage carrément sa main. Et, tout en le fixant droit dans les yeux avec regard empli de défi, il entreprend de le branler tout doucement. Le beau barbu tient ainsi le plaisir de mon bobrun sur un mince fil de rasoir.
Ce qui est en train de se passer me fait repenser à la fois où je l’avais branlé longuement, en repoussant sans cesse le moment de sa jouissance, jusqu’à le rendre dingue, jusqu’à anéantir sa volonté par la montée du plaisir, un plaisir tenu, au sens propre comme au sens figuré, dans la main d’un autre.
« Putain, suce, ça vient ! » j’entends ce dernier lâcher sur un ton à la fois autoritaire et presque suppliant. Il n’en peut plus, il en veut plus, il veut jouir.
Pourtant, Romain le fait languir, sans pitié. Et voilà qu’à cet instant précis, tout semble basculer à nouveau. Jérém le « dominant » semble désormais complètement à la merci de Romain le « soumis ».
Alors, qui domine l’autre, à cet instant précis ? Qui, entre celui qui détient le pouvoir ultime de faire exploser ou de retenir la jouissance d’un beau garçon, et celui qui est sur le point de jouir sans pouvoir gérer cette jouissance, est le soumis au final ?
La chute de cette scène à haute tension, c’est Jérém qui va l’écrire. Et alors que je viens tout juste de saisir ses fesses pour y glisser une nouvelle fois ma langue, mon Jérém se dégage de l’emprise de Romain. Il pivote sur lui-même et me fourre direct sa queue dans la bouche.
Sentir sa queue coulisser entre mes lèvres, sentir son orgasme si près, c’est fabuleux. Et même si je sais que cela va très vite se terminer, je profite de chaque instant, de chaque va-et-vient, comme d’un cadeau précieux. Et lorsque mes doigts atteignent ses tétons saillants, je sens le plaisir de mon beau mâle brun s’embraser.
Son corps se raidit, ses poumons lâchent une profonde inspiration, ses coups de reins ralentissent, et je l’entends lâcher, ivre de plaisir :
« Vas-y… avale… t’es une bonne salope, toi ! »
Quelques instants plus tard, une longue succession de râles étouffés vient ponctuer son orgasme puissant, alors que de bonne giclées de jus chaud viennent percuter mon palais, atterrissent sur ma langue et glissent lentement en moi.
Sans un mot, Jérém remonte son boxer et son froc, il part en terrasse et s’allume une clope. Romain en fait de même, s’installe à côté de lui dans la pénombre. Je les rejoins à mon tour, impatient d’assister à la suite.
Accoudé à la rambarde, les jambes légèrement écartées, le bassin vers l’avant, Jérém affiche cet air de mâle repu qui lui va à merveille.
Et pourtant, au fond de moi, je ne peux m’empêcher de ressentir une frustration vis-à-vis du fait que ce n’est pas moi qui lui ai offert cet orgasme, du moins pas dans son intégralité.
Je donnerais cher pour savoir où il place le bonheur sensuel que Romain vient de lui offrir par rapport à celui que j’ai pu lui offrir lors de nos nombreuses « révisions ».
La cigarette de Jérém prend fin. Et dans le petit espace à ciel ouvert, le silence demeure.
Romain, qui n’a tiré sur sa clope que deux ou trois petites taffes, l’écrase à son tour. Il semble avoir une idée derrière la tête. Il rentre dans l’appart en devançant mon beau brun. Il se débarrasse de son jeans et de son beau slip rouge et blanc. Il s’installe sur le lit, le dos calé contre un oreiller, tous pecs rebondis, la queue raide et appétissante pointant le zénith.
Le message est clair. Le beau barbu a accepté de faire plaisir à mon beau couillu. Et maintenant il s’attend à que ce dernier vienne lui rendre la pareille.
Planté sur le seuil de la porte fenêtre, Jérém demeure silencieux et immobile, le regard figé sur le beau barbu.
Que ressent-il en matant ce beau gars demi allongé sur son propre lit, les abdos saillants, la queue en l’air, bien tendue, en train de se branler tout doucement, avec toute l’attitude du mec qui veut se faire sucer ?
Leurs regards s’entrechoquent en silence, un silence lourd comme du plomb.
« Allez, viens me sucer, mec » finit par lâcher le beau Romain en direction de Jérém.
Ah, c’est donc bien de ça dont a envie le beau barbu…
Mais Jérém ne réagit guère. Il demeure immobile, autant dans le corps que dans le regard, toujours aussi inexpressif. Un moment de flottement qui se traîne sur plusieurs longues, très longues secondes, jusqu’à ce que…
Jusqu’à ce que ses jambes se mettent en branle. Je le regarde approcher lentement du lit, sans quitter le beau barbu des yeux. Dans ma tête tout s’affole, je ressens tout et son contraire. Putain, il va le faire !
Les genoux de Jérém frôlent le bord inférieur du lit. Le bogoss déboucle sa ceinture, ouvre sa braguette. Il se débarrasse de ses baskets, de son jeans, de ses chaussettes et de son boxer.
Les secondes défilent et mon beau brun se tient là, debout, devant le beau Romain. Il bande à nouveau.
Le beau barbu finit par s’impatienter et lui balancer :
« Allez, viens ! »
Jérém respire un bon coup. Il pose un genou puis l’autre sur le lit, et il avance ainsi dans l’espace entre les cuisses écartées du beau Romain. Il s’approche lentement de sa queue à la peau bien sombre.
Agacé par tant de tergiversations, Romain saisit sa main et l’attire sur son manche raide. Elle s’y pose d’abord de façon incertaine, comme si elle avait peur ou était dégoûtée de ce contact. Puis, après un instant d’hésitation, elle se referme doucement et commence à amorcer le genre de mouvements alternés qui plaisent à un garçon.
Et dans le regard du beau barbu je lis les prémices de l’extase.
Les yeux de mon beau brun semblent aimantés par cette queue bien tendue à laquelle sa main apporte désormais un bonheur entier. Je vois sa pomme d’Adam s’agiter nerveusement, ses lèvres frémir. Et je ne peux m’empêcher de me dire que son attitude, son hésitation, son agitation traduisent un désir refoulé.
Mais un combat se joue dans sa tête, entre le désir puissant de céder à cette pulsion et le désir tout aussi fort de garder son ego intact. Pas facile de franchir le pas. Notamment lorsqu’on s’appelle Jérémie T., et pour qui ce pas ressemble à un saut dans le vide.
Quant à moi, je suis une fois de plus à la fois bien excité et inquiet vis-à-vis de ce qui semble sur le point de se révéler en lui. Vous est-il déjà arrivé de vous sentir à la fois rassurés et inquiets face à un même évènement ? C’est mon cas à cet instant précis.
Face à un Jérém semblant prendre de plus en plus goût à l’amour physique entre garçons, je trouve beau de voir ses désirs profonds se manifester, même si c’est au contact d’un autre gars. Oui, je trouve très beau de le voir avancer vers le « Bon Côté de la Force ».
Mais en même temps, je suis inquiet. Car, si ces nouveaux désirs se manifestent en lui, leur assouvissement pourrait l’éloigner de moi.
En attendant, les quelques dizaines de centimètres qui séparent ses lèvres de la queue du beau Romain doivent lui apparaître comme une distance insurmontable. J’ai presque l’impression de voir clairement dans son attitude cette lutte intérieure qui l’agite, qui le déchire.
Le beau barbu, quant à lui, semble confiant dans le fait que mon bobrun parviendra à assumer ses envies. Mais jusqu’où ce dernier est-il prêt à aller avec ce beau barbu, et a fortiori après avoir joui une première fois ?
« Allez, vas-y, beau mec, suce-moi. Je sais que t’en as envie » finit par lâcher Romain avec un ton ferme, avec une voix basse et chaude qui ferait vibrer une montagne.
Moi aussi, comme Romain, je pense que mon beau brun « en a envie ».
D’autant plus que ce Romain est vraiment un beau mec, et qu’il est si possible encore plus sexy dans cette attitude, mélange d’excitation et d’agacement. Ses abdos saillants, sa belle queue raide donnent vraiment envie. Non, je ne sais même pas comment on peut résister à l’envie de le prendre en bouche.
Mais, visiblement, Jérém le sait. Et, pour tout réponse, il arrête de le branler. Romain le fusille du regard. Celui de mon beau brun vient chercher le mien. Et c’est un regard comme… « complice ». Je le vois lever un sourcil, ce petit geste qui me fait carrément craquer chez lui, et qui donne encore plus d’ampleur à son sourire coquin. Il est beau à gifler, sexy à se damner.
Mais qu’est-ce qu’il cherche ce petit con ? Qu’est-ce qu’il cherche avec ce regard qui accroche le mien pendant qu’il défie ouvertement le beau barbu ?
« Allez viens sucer ! » intime Romain, ne voyant désormais aucune autre issue possible à ce plaisir proche dont les premiers échos font déjà vibrer son corps musclé.
Et là, le fixant droit dans les yeux avec un air de défi insolent, Jérém se remet à le branler vigoureusement comme pour précipiter son orgasme. Ses biceps se gonflent sous l’effort : c’est beau et puissant, inédit et bouleversant.
Submergé par ce plaisir intense, Romain semble oublier carrément son envie de se faire sucer par mon beau brun. Il sent qu’il ne va pas tarder à jouir, et à cet instant là c’est tout ce qui compte pour lui.
Mais Jérém c’est Jérém, et il n’est jamais là où on l’attend.
Alors, rien d’étonnant si quelques instants plus tard, alors qu’il semble lancé en si bon chemin, il lâche à nouveau et soudainement l’affaire.
« Tu fais quoi ? » fait Romain, le sexe en feu, l’air ahuri, tout près de venir.
Et là, sans un mot, Jérém se contente de lui balancer un sourire sexy et insolent.
Et lorsque le beau barbu, ne voyant venir aucune réaction, attrape son poignet, Jérém se dégage avec un geste brusque, presque violent. Son sourire effronté est parti, remplacé par un regard menaçant.
Face à la réaction de Jérém, le beau barbu a un mouvement de recul.
Les deux mâles se font face, les regards sont très noirs. A force de se chercher mutuellement, les gars ont fini par bien se chauffer. Je commence à craindre que cette histoire puisse se terminer en baston.
Surtout pas ça ! Malgré la jalousie et la frustration qui se mélangent à mon excitation, je préfère encore que ça se termine en baise entre beaux gosses, dans n’importe quelle configuration, plutôt qu’en baston. Si des coups doivent être mis, je préfère encore que ce soient des bons coups de reins que des coups sur des visages ou des corps si magnifiques. Faites comme les bonobos, faites l’amour, pas la guerre !
Deux étalons se font face, deux beaux mâles se défient farouchement du regard. Deux queues bien tendues s’affrontent comme dans un duel à distance rapprochée. Deux fiertés, deux virilités de jeune mâle s’opposent, se chargent, se frottent violemment. La tension sexuelle est si intense que j’ai l’impression de voir des étincelles de testostérone jaillir dans la pièce.
Leurs regards s’entrechoquent longuement en silence. Jusqu’à ce que mon Jérém pose sa main à plat entre les pectoraux du beau Romain. Elle avance lentement mais assurément.
« Je vais plutôt te baiser » il lance, dans la voix une assurance virile qui me fait vibrer.
« Je sais que t’en as envie » il ajoute, avec une insolence qui atteint des sommets ultimes, en faisant écho aux mots de Romain un peu plus tôt.
Je suis scié par son culot. Je me dis que cette fois c’est bon, que Romain va l’envoyer chier. Mais à ma grande surprise, ce dernier ne cille pas, se contentant de lâcher un petit sourire. Un sourire où semblent se mélanger un certain amusement vis-à-vis de l’attitude si insolente de la part de ce mec plus jeune que lui, ainsi qu’une excitation certaine. L’envie de se faire prendre par un aussi beau mec que Jérém doit avoir le pouvoir de mettre momentanément en veille son égo de mâle dominant.
Romain se laisse faire, son torse finit par suivre le mouvement imprimé par mon beau couillu. Un instant plus tard, le beau barbu est allongé sur le lit. Jérém décolle sa main de son torse pour la plonger dans le tiroir entrouvert de la table de chevet. Il en pioche un petit chapelet de capotes, il en détache une et la lâche sur les abdos du beau Romain. Ses doigts frôlent la peau du beau barbu pour récupérer le petit emballage, avant d’entreprendre de le déchirer.
Et là, avec un mouvement aussi rapide que soudain, Romain relève son buste. J’ai peur qu’il se rebiffe, j’ai peur qu’il tape sur la gueule de mon Jérém. Fais gaffe, beau brun !
Mais mon Jérém a l’air complètement détendu et à l’aise avec sa queue en l’air. Face au mouvement de Romain, il ne bouge pas d’un poil. Est-ce qu’il a vu dans le regard de Romain quelque chose que moi je n’ai pas vu ? Comme son désir, son impatience à franchir ce pas ?
Le beau barbu arrache la capote des mains de Jérém, et s’affaire pour la dérouler le long de son mât tendu. L’image est belle, chaude à souhait.
Romain fait désormais face à mon beau brun. Son buste avance lentement vers celui de mon beau brun, son visage approche du sien, ses lèvres se posent sur les siennes. Décidemment, ce beau barbu ne sait pas où il s’aventure.
Et là, contre toute attente, mon beau brun se laisse faire. Romain entreprend de poser des baisers légers, répétés, pleins de désir. Des baisers auxquels mon beau brun ne répond pas, mais qu’il ne rejette pas non plus. Quand je pense à comment je me suis fait jeter pour moins que ça !
Peut-être qu’il faudra que je tente ça, baisers et câlins, « à queue tendue ». Car visiblement c’est à ce moment-là que mon beau brun semble mieux tolérer ce genre d’« affront ».
Les lèvres du beau barbu partent à l’assaut du creux de son épaule, remontent doucement le long de son cou, jusqu’à son oreille. Je me dis que lorsqu’une belle barbe drue comme celle du beau Romain se frotte contre un duvet brun de quelques jours comme celui de mon beau brun, ça doit déclencher la même réaction qu’une allumette sur un grattoir. Oui, j’ai l’impression que l’étincelle va bientôt jaillir, que l’embrasement est proche.
C’est un spectacle sans pareil que de voir le beau Romain faire des câlins sensuels à mon beau brun. Un spectacle qui prend fin lorsque ce dernier pose une nouvelle fois sa main à plat sur ses pecs (ça c’est un geste qui me rend dingue, la main de mon beau brun sur les pecs saillants du beau Romain).
Visiblement, mon beau brun a envie de passer aux choses « sérieuses ».
Secondant ses intentions, Romain se retourne, s’allonge sur le ventre, écarte ses cuisses, lui offrant ainsi ses fesses rebondies et musclées. L’image de ce beau mâle barbu qui se donne docilement à mon beau brun de plusieurs années son cadet est complètement dingue.
Jérém crache sur ses doigts, il enduit l’entrejambe offerte. Le bout de son engin capoté se faufile entre les fesses du beau barbu. Ce dernier frémit. Jérém appuie plus fort. Romain grimace plus fort. Jérém s’y reprend jusqu’à arriver à se frayer un chemin dans le beau cul musclé. Les frémissements du visage du beau Romain indiquent clairement que son corps accuse la venue du bel engin.
« On te sent bien passer, toi !» fait le mec, le souffle soudainement coupé.
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