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JN01067 En route vers le KL

On se retrouve au KL ? » j’entends une voix virile et familière me demander.

Je me retourne, et le beau mécano est derrière moi.

« Je ne sais pas trop, je n’ai pas trop envie, je crois que je vais rentrer, je finis par lâcher, après un premier instant de surprise.

 — Allez, viens faire la fête ! »

Devant l’invitation chaleureuse de Thibault, je n’ai pas le cœur de me dérober.

« D’accord !

 — Je n’ai plus de place dans ma voiture, mais je crois que Rémy n’est pas complet. »

Du coup, je me retrouve en voiture avec Rémy, Camille et Alexandra. Je ne sais vraiment pas pourquoi je me suis laissé embarquer là-dedans. Je ne sais même pas si Jérém a pris sa voiture. Donc aucune perspective, même mince, d’un retour chaud vers la rue de la Colombette.

La voiture de Rémy quitte le centre-ville, nous traversons une première fois la Garonne par le Pont Neuf, nous passons Saint-Cyprien, les Abattoirs, nous retraversons la Garonne au Pont des Catalans, nous filons sur l’Allée de Brienne, nous arrivons aux Ponts Jumeaux, et nous empruntons la Rocade.

A l’approche de la sortie de la Sesquière, la silhouette immense et lumineuse du KL attire le regard.

La salle techno est bondée et il fait une chaleur de dingue. Le son est assourdissant, presque oppressant. Je me demande ce que je fais là. D’autant plus que, plus que jamais entouré de ses potes, Jérém m’est à nouveau inaccessible.

Et pourtant, je ne peux m’empêcher de le chercher fébrilement du regard. Ce soir, comme d’habitude, il y a pas mal de bogoss dans la salle. Ma recherche est quelques peu perturbée par d’autres stimuli. A l’approche de l’été, les t-shirts attirent le regard vers les plastiques des beaux garçons. Et ce soir, c’est un festival de la bogossitude. Aussi, le t-shirt blanc est une pièce très populaire chez le jeune mâle.

Et pourtant, je ne peux m’empêcher de chercher mon Jérém encore et encore.

Hélas, la salle est si densément peuplée que ma recherche s’avère impossible. Non, ça n’a pas été une bonne idée de venir en boîte. A l’heure qu’il est je serais tranquille dans mon lit. En rentrant, je me serais tapé une bonne branlette et je me serais aussitôt endormi loin de cette tension qui n’aboutira sur rien, à part sur une immense frustration.

Le voilà enfin mon beau brun, négligemment appuyé avec une épaule à une colonne au bord de la piste de danse, sexy comme pas possible, en train de discuter avec une blonde. Et à en juger par les grands sourires amusés qui illuminent son visage, elle doit être en train de lui raconter des trucs vraiment drôles.

La nana approche à nouveau ses lèvres de l’oreille du bogoss. Et là, je vois soudain l’expression de mon Jérém se métamorphoser. Son sourire amusé laisse la place à un regard coquin, émoustillé. A tous les coups, la nana est en train de le draguer.

Je sens un mélange de rage et de jalousie monter en moi, fourmiller dans mon bas ventre et me piquer jusqu’au cuir chevelu. Je me sens une nouvelle fois impuissant à éviter le pire, une nouvelle aventure de mon Jérém avec une nana, et ça me rend dingue. Je n’ai vraiment pas envie d’assister à ça, de voir mon Jérém draguer ou se faire draguer et le voir disparaître pour s’envoyer en l’air. Pas après ce qui s’est passé à la Bodega. Je le savais, je n’aurais pas dû venir. Ni au KL, ni même à cette saleté de soirée !

La nana continue de glisser des trucs à l’oreille de Jérém. Et le sourire de ce dernier est de plus en plus incendiaire.

Puis à un moment, je vois le bogoss se lever, et partir avec la nana. Non, ce n’est pas possible. Mon Jérém, le gars que je viens de sucer une demi-heure plus tôt, est en train de marcher vers la sortie avec cette pétasse. Non, non, non, il ne peut pas me faire ça !

Et pourtant si, il est bel et bien en train de le faire. Non, ce n’est pas possible d’être aussi beau et aussi con à fois !

Tous mes derniers espoirs sont douchés. Ce soir je ne recoucherai pas avec mon beau brun. Dégoûté, je repars faire un tour de la salle. Je suis tellement dépité par ce que je viens de voir que je n’ai même plus le cœur à mater le « bogoss toulousain » pourtant massivement présent au KL cette nuit.

Je suis fatigué, je suis sur les nerfs, je n’ai pas envie de discuter avec qui que ce soit, et encore moins d’aller danser. Si au moins Elodie était là, elle serait ma bouée de sauvetage.

Alors, comme ce fut déjà le cas à la Bodega, je vais aller me chercher une bière pour essayer de tromper le temps et me donner une contenance, en attendant que quelqu’un se décide à partir. Aussi, j’ai remarqué qu’une légère ivresse aide à supporter la déception, la solitude, la tristesse, l’attente.

C’est en m’approchant du comptoir que j’aperçois un peu plus loin une silhouette masculine plutôt agréable à mater. Le mec est en train de discuter avec une petite bande de potes. C’est dingue comme les silhouettes des filles, tout comme leurs prénoms, se mélangent parfois dans ma tête dans un souvenir vague, alors que la morphologie et le prénom d’un garçon qui m’a tapé dans l’œil, ne serait-ce que l’espace d’un battement d’ailes de papillon, se grave instantanément au fer rouge dans ma mémoire.

Le processus est infaillible et ultra-rapide.

  1. Mon gaydar détecte le spécimen
  2. Transmission des données visuelles à la base de données « Bogoss » dans ma mémoire interne.
  3. Lancement de la recherche par le paramètre « Morphologie ».

Et une fraction de seconde après, si le bogoss en question est présent dans la base de données : correspondance trouvée.

Oui, j’ai déjà vu ce gars. Mais où ?

Nouvelle recherche, dans la base de données « Rencontres récentes ». Fichier trouvé. Mais oui, c’est bien lui ! »

Le flanc appuyé au comptoir, l’avant-bras posé sur le zinc, tourné de trois quarts par rapport à moi. Je suis sûr que c’est lui. Cette chemise blanche bien taillée, très classe, les manches retroussées, une belle montre de mec au poignet. Oui, le style est bien le sien. C’est bien lui.

Je le fixe avec insistance jusqu’à ce que nos regards finissent par se rencontrer. Et là, à ma grande surprise, le mec me lâche un grand sourire qui semble vouloir dire : « Tiens, tu es là, toi aussi ? Je me souviens de toi ! »

Nous ne nous sommes croisés qu’une fois, nous nous sommes tout juste serré la main. Et ça fait d’autant plus plaisir qu’il se souvienne de moi.

Son beau sourire me donne envie de donner l’échange avec la même pièce. Je lui souris à mon tour. Et là, je vois le bogoss quitter son groupe de potes pour avancer dans ma direction.

Soudain, j’ai l’impression de me liquéfier sur place, comme Amélie Poulain. Car je réalise qu’il ne me reste qu’une poignée de secondes pour retrouver une contenance, reprendre mon souffle et préparer quelque chose de pas trop con à dire, mission impossible.

Le bogoss approche.

Trois… il est vraiment beau et sexy…

Deux… et cette simple chemise blanche avec deux boutons ouverts…

Un… laissant entrevoir un joli relief de pectoraux imberbes, c’est canon…

Impact. Bam ! Martin, le beau moniteur de l’auto-école est là. Il réitère son beau sourire, il approche son visage de mon oreille pour y glisser un charmant :

« Bonsoir !

 — Bonsoir !

 — Quel agréable hasard, il me lance.

 — C’est vrai, je bafouille, je ne pensais pas que vous vous souviendriez de moi !

 — Bien sûr que si, voyons !

 — Je ne t’ai jamais vu ici. Tu viens souvent ? il enchaîne.

 — Non, pas très souvent. Ce soir je fête mon bac avec mes camarades.

 — Félicitations pour le bac alors !

 — Merci !

 — Alors, tu es prêt pour le stage intensif ?

 — Oui, il me tarde de commencer les cours. »

Martin me regarde droit dans les yeux, il m’hypnotise avec son regard charmeur. Son parfum me frappe comme un uppercut en pleine figure. Quand je pense que je vais faire mes cours de conduite avec lui, pendant des semaines, que je vais me retrouver enfermé dans l’espace clos d’une petite voiture avec cette bombasse assise à côté de moi, les narines mises à dure épreuve par ce parfum entêtant, je me dis une fois de plus qu’obtenir mon examen de conduite ne va pas être une mince affaire.

« Ton stage de conduite est prévu pour quand ?

 — Dans deux semaines.

 — Tu as déjà conduit ?

 — Non, pas vraiment, mais je suis sûr que vous êtes un bon moniteur », je me surprends à lui balancer.

L’alcool me rend bavard.

« D’abord, j’aimerais que tu me tutoies !

 — Mais vous allez être mon moniteur !

 — Je suis Martin, un point c’est tout ! »

Oui, tu es Martin, et tu me fais un effet de dingue. Ça doit être le fait d’avoir avalé trop vite ma dernière bière, mais j’ai la tête qui tourne.

« Tu es venu avec tes potes ?

 — Oui, je réponds sobrement.

 — Et avec ta copine ?

 — Non, j’ai pas de copine.

 — T’es venu pour draguer, alors ?

 — M’en tape des nana » je balance.

L’alcool me rend très sincère.

 « T’es venu pour dragues les mecs, alors » il me sort alors, le plus naturellement du monde.

Je le regarde. Il me sourit. C’est coquin, c’est charmant, c’est beau, c’est culotté, c’est à gifler. Je décide de relancer la balle de la même façon :

« Et toi, t’es venu pour draguer ?

 — Non, je suis venu pour fêter mon anniversaire avec mes potes.

 — Bon anniversaire, Martin !

 — Merci !

 — Et ça te fait quel âge ? j’enchaîne, curieux.

 — Tu dirais quoi, toi ? il me questionne, taquin.

 — Je ne sais pas… 27… 28, j’avance.

 — Pas loin… 29 !

 — Je n’étais vraiment pas loin !

Il sourit. Avant de me glisser à l’oreille, il rajoute :

« En fait, ça ne fera que la troisième fois que je fête mes 29 ans, il se marre.

 — Tu as donc 31 ans…

 — Non, 29… pour la troisième fois, il insiste.

 — Tu ne les fais pas » je lui balance.

L’alcool me délie la langue. Je ne sais pas ce qu’il cherche, je ne sais même pas ce que je cherche, moi. Ce qui est-certain, c’est que ce petit jeu du chat et de la souris me plaît bien.

« Merci, fait le beau Martin.

 — Toi, en revanche, il continue, tu fais plus que tes 18 ans. Car tu as 18 ans, n’est pas ?

 — Dix-neuf dans pas très longtemps.

 — Ta chemise à carreaux te va à merveille, il me lance.

 — Merci !

 — Tu es beau garçon, Nico » il me glisse ensuite, ses lèvres effleurant mes oreilles et provoquant en moi d’intenses frissons. Puis, en ajoutant une note très sexy dans sa voix, il enchaîne : « voilà pourquoi je me souviens de toi. »

Son souffle dans l’oreille m’excite. Ses mots me flattent. Sa franchise ouvre tout un monde de possibles. Je suis vraiment touché qu’un mec aussi canon se rappelle de moi et me trouve à son goût. Là c’est clair, il me drague ouvertement.

Je ne sais pas où ce petit jeu va nous mener. Je trouve ça tellement plaisant de me faire draguer. C’est un jeu auquel je m’abandonne avec un plaisir entier.

Alors, je décide de jouer moi aussi cartes sur table.

« J’ai été content d’apprendre que tu serais mon instructeur. »

Martin sourit, et au fond de son sourire j’ai l’impression de déceler une étincelle bien coquine.

« Je suis sûr que tu as plein de choses à m’apprendre, j’enchaîne.

 — T’imagines même pas » il me balance.

Son assurance est terriblement sexy.

« Vivement le 16 juillet, alors », je considère. C’est ma façon à moi de lui tendre une perche.

« Je peux commencer à t’apprendre des choses dès ce soir si tu le souhaites !

 — Mais l’auto-école est fermée !

 — J’ai les clefs…

 — Ah, ouais ?

 — Oui, les clefs de chez moi… »

Je suis un peu surpris de sa proposition très directe. Ça doit se voir sur mon visage.

« Ce n’est jamais assez tôt pour s’instruire » il plaisante alors sur un ton plutôt coquin.

Son petit jeu commence à me dépasser. Je ne suis pas habitué à me faire draguer si explicitement et si vite. Mais son beau sourire a le pouvoir de me mettre en confiance.

Martin me regarde droit dans les yeux. C’est une attitude récurrente chez lui. Fixer l’autre droit dans les yeux, comme pour l’ensorceler. Je sais qu’il attend une réponse à sa proposition de finir la soirée avec lui. J’hésite. Je lance mon regard dans un tour panoramique de la salle en quête de mon beau brun. Je balaie l’horizon bruyant de la salle, mais pas de t-shirt blanc aveuglant en vue. L’horizon m’apparaît alors bien vide et désolant, comme un désert sans fin. Et dans ce désert, Martin m’apparaît comme la seule oasis en vue. Une oasis bien tentante.

Ceci étant, je suis un brin troublé par cette drague si directe et si rapide. Alors, j’essaie de gagner du temps, et de me rassurer.

« Tu fais souvent ce genre de proposition à tes futurs élèves ?

 — Seulement quand un gars me plaît. Et après avoir vérifié qu’il soit majeur. Comme avec toi… »

Visiblement, Martin a envie d’une aventure.

Certes, je trouve Martin séduisant, et très désirable. Ce gars me fait clairement envie. Et pourtant, je me sens pris au dépourvu.

Au fond de moi, j’ai l’impression que si j’accepte de le suivre chez lui et de coucher avec, je ne vais être pour lui qu’un trophée de plus dans son tableau de chasse déjà bien fourni. Franchement, tout canon qu’il est le mec, ce genre de plan ce n’est pas franchement que je cherche.

« Alors, Nico, t’en dis quoi ? »

Je ne sais pas quoi lui répondre. Mon être profond voudrait terminer cette soirée avec mon Jérém, mais je prends mes désirs pour des réalités. Alors il va falloir me rendre à l’évidence.

Inutile d’attendre après Jérém, inutile de me « priver » à cause de lui. Inutile d’avoir des scrupules. Jérém ne s’encombre pas avec des scrupules. A l’heure qu’il est, il doit déjà être en train de baiser avec cette nana. Oui, Jérém fait ce dont il a envie, et sans tenir compte à aucun moment de moi, sauf quand ça l’arrange. Pourquoi, alors, en ferais-je autrement ?

Aussi, un autre questionnement devient insistant dans ma tête : est-ce que Martin ne serait pas le genre de gars dont Stéphane m’a dit de me méfier ?

Mais tant pis, je prends le risque. Je n’ai pas envie de rentrer seul et de me prendre la tête en pensant à la connerie de mon beau brun.

Alors, même si je sais que Martin veut juste tirer son coup, rien ne me retient de dire oui à sa proposition.

Au fond, je n’en ai rien à foutre. Ni de ce que pourrait en penser Jérém (si seulement il pouvait me voir partir avec Martin, et que ça pouvait le rendre jaloux, mais même cette petite revanche m’est inaccessible désormais), ni de ce que pourraient penser mes camarades en me voyant partir avec ce gars inconnu. De toute façon, visiblement tout le monde sait ou imagine que je suis pédé. Mais désormais je m’en tape doublement, car le lycée c’est fini, et je ne vais plus les revoir.

« C’est tentant, je finis par répondre au charmant Martin.

 — Alors, on y va, il me lance.

 — Et tes potes ? je le questionne.

 — T’inquiète pas pour eux, ils sont grands. Et ils me connaissent », il me répond, le regard malicieux. Je trouve son assurance très excitante.

« Attends-moi juste une seconde, je le préviens, je vais juste dire au gars avec qui je suis venu que je ne vais pas rentrer avec lui. »

La scène qui suit ressemble à ce qu’on appelle un « effet papillon ». Voilà l’enchaînement exact.

Je vais voir Camille et Rémy pour les avertir que je rentre avec un pote croisé par hasard.

Pendant que je m’éloigne d’eux pour aller retrouver Martin, j’aperçois du coin de l’œil la blancheur aveuglante du t-shirt blanc qui avait disparu des écrans radar.

Après un instant de flottement, je choisis d’ignorer le violent pincement au cœur qui vient de me saisir, et d’aller rejoindre Martin comme prévu, comme si de rien n’était, malgré mes jambes soudainement flageolantes.

Toujours du coin de l’œil, je ressens sur moi le regard noir, très noir, de mon beau brun. Un regard tout aussi noir que celui que je lui avais connu le jour où il m’avait vu discuter avec Stéphane.

La réaction de Jérém m’apporte un complexe mélange de sentiments. D’abord la joie, la satisfaction, la saveur délicieuse d’une petite revanche inespérée, le fait de ressentir son étonnement, sa contrariété, sa jalousie. C’est une joie, hélas, un peu gâchée par un petit regret, le regret qu’il ait fallu en arriver là pour obtenir qu’il s’intéresse à moi. Mais elle passée où cette blondasse ?

Une fois encore, je fais mine de ne pas avoir capté ce regard noir de beau brun énervé, et je rejoins Martin. Ce dernier, ignorant tout du tiraillement que je vis à cet instant, pose son verre vide sur le comptoir, il me lance un grand sourire charmeur et se dirige vers la sortie de la boîte. Je lui emboîte le pas.

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Jérém&Nico est une belle aventure qui aura duré près de 10 ans et qui n’aurait pas été possible sans vous tous.

Et pour cela, un grand

Fabien

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