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JN01039 Bac, jour 2 : la Techno

Après le t-shirt bleu ciel du lundi, le mardi Jérém débarque au lycée avec un putain de t-shirt blanc de marque du genre cousu-direct-sur-son-torse-de-ouf qui est une claire atteinte à ma santé mentale.

Dans la salle d’examen, je prends la bonne résolution de résister à la tentation de trop le mater. Ça va être facile, tiens. Déjà, il faudrait faire abstraction de cette tenue qui me rend dingue. Aussi, il faudrait que mon corps cesse de me rappeler dans les moindres détails tout ce que mon bobrun m’a mis la veille. Mais mon corps possède sa propre mémoire, et il garde encore bien vif le souvenir de ses assauts virils.

Mais peu importe. Aujourd’hui, je vais me faire violence pour résister à la tentation de caresser inlassablement sa plastique du regard. Je ne veux pas le mater, et encore moins faire quoi que ce soit pour l’allumer. Je ne veux surtout pas revivre l’expérience de la veille, me faire gauler par le surveillant en train de chauffer mon bomâle.

Mais est-ce que cela changera quelque chose à ma concentration pendant le bac techno ? Pour que je puisse me concentrer réellement, il faudrait que j’arrête d’avoir envie de lui. Et pour ce faire, il faudrait qu’il ne soit pas dans la même salle, et surtout pas habillé avec ce genre de t-shirt blanc moulant…

Le surveillant donne les consignes et lance le chrono de l’épreuve. Je regarde la copie et ça me gave déjà. La Techno, ça n’a jamais été mon truc. Encore moins quand il fait si chaud, quand j’ai du mal à émerger du brouillard matinal, et que Jérém est là, juste devant moi, beau comme un Dieu.

Je n’ai même pas envie de lire le sujet, j’ai juste envie de me lever et d’aller caresser mon beau brun, ses épaules, son cou, sa nuque, ses cheveux, ses oreilles fines, droites et sexy. J’ai envie de tâter ses biceps enserrés dans ces manchettes blanches, j’ai envie de passer ma main dans le col en V de son t-shirt, de caresser ses pecs, d’agacer ses tétons. J’ai envie de le lécher de la tête aux pieds, j’ai envie de le sucer, j’ai envie de l’avoir en moi. Comme d’hab, quoi…

Toutes mes articulations et tous mes muscles sont encore endoloris par nos ébats de la veille, et pourtant ma peau est hypersensible. Une légère brise caresse ma peau, fait frotter le coton de mon t-shirt contre mes tétons. La trique vient et s’installe, j’ai l’impression qu’elle ne va pas retomber tant que le bogoss sera dans mon champ de vision.

Je prends une grande inspiration et je me décide enfin à lire le sujet. C’est au prix d’un épuisant effort de concentration que j’arrive à gratter une page et demie presque sans lever les yeux de la copie.

Ça pourrait continuer encore, si un bruit soudain ne venait pas me détourner de ma copie. C’est un bruit sec et violent, venant d’un thorax dont je connais chaque vibration : Jérém vient d’éternuer.

Dès lors, c’est reparti, la copie est oubliée, pour Nico c’est la recrée. Ce simple bruit venant de lui suffit à me déconcentrer, à détourner mon attention. Et maintenant que mes yeux sont à nouveau rivés sur son torse moulé dans le coton blanc, mes désirs refont violemment surface, tout en faisant s’évaporer mes dernières motivations pour la Techno.

Mais le bogoss fait pire. Il relève son buste, il pose son coude droit sur le bord du banc, il appuie son front dans la paume de sa main, l’air du mec qui réfléchit.

Mais il n’en est rien : le bobrun fait pivoter discrètement sa tête à l’intérieur de l’appui de sa main, jusqu’à lancer son regard brun dans ma direction. C’est furtif, mais tellement excitant.

Et ça me fait trop plaisir ! Car le bogoss s’est retourné exprès pour me regarder. Est-ce que nos échanges visuels lui manquent aussi ? J’aime trop le croire…

Puis, trop vite, son cou et sa tête font le mouvement de rotation inverse, coupant le contact entre nos deux regards.

Jérém aussi est en mode récrée apparemment. Il a posé son stylo, et il regarde dans le vide. Je suis sûr qu’il bloque lui aussi, car la Techno ce n’est franchement pas son truc non plus. J’avais remarqué en cours l’intérêt tout à fait relatif qu’il portait à cette matière, comme à peu près à toutes les autres.

Le bobrun doit ramer, et l’envie de cigarette doit commencer à bien le démanger. Je le vois prendre une bonne inspiration puis, s’étirer une nouvelle fois. Ses épaules remontent, son torse se bombe, les biceps gonflent, ses muscles s’activent, le t-shirt blanc grimpe sur ses abdos, dévoilant à la fois le chemin de poils qui remonte de son pubis et l’élastique gris de son boxer.

Dès lors, mon envie de lui devient insupportable, tellement déchirante que j’ai l’impression d’avoir une boule brûlante dans le ventre.

Je n’arrive pas à penser à autre chose qu’à sa queue en érection, au bonheur de la prendre en bouche, de sentir les jets chauds et puissants percuter mon palais, de retrouver l’odeur et le goût de son jus ; mais aussi de la sentir coulisser entre mes fesses, de voir l’expression de son visage pendant qu’il se vide en moi, de le sentir jouir. Ça tourne presque à l’obsession. C’est fou comme je peux l’avoir dans la peau, ce petit con.

Le désir vrille mon cerveau, et il provoque chez moi une bien bonne érection.

Je commence à espérer et à me persuader que, tout comme hier, Jérém viendra me voir à la fin de l’examen pour me proposer une nouvelle révision. Ça ne peut pas se passer autrement.

Et pourtant, si. A ma grande surprise, Jérém rend sa copie à 11h30 et il part sans m’adresser le moindre regard. Je suis déstabilisé, je ne m’attendais pas à ce qu’il parte si tôt. Et, surtout, sans envisager quoi que ce soit avec moi.

Mais pourquoi il est parti si tôt ? Est-ce qu’il a fini ou alors ça s’est mal passé et il a jeté l’éponge ? Dès lors, sa chaise vide est triste et désolante.

Midi arrive vite, et le surveillant annonce la fin de l’épreuve. Je rends ma copie sans même la relire et je sors vite de la salle à la recherche désespérée de mon beau brun. Un t-shirt blanc attire mon attention un peu plus loin. Hélas, sous le coton doux, ce n’est pas mon Jérém à moi.

Je sors dans la cour du lycée, je balaie l’espace à 360 degrés, mais aucune trace de mon Jérém. Ça fait une demi-heure qu’il est parti et à l’heure qu’il est, il est déjà loin. Je regarde mon portable, muet comme toujours.

Je n’ai pas envie de rentrer tout de suite, de tout façon il n’y a personne à la maison, car tout le monde bosse. J’ai envie de marcher pour évacuer les tensions et les émotions accumulées pendant l’épreuve. J’ai besoin d’évacuer la frustration de l’avoir vu disparaître sans la moindre considération à mon égard.

J’ai aussi envie d’un sandwich, j’en prends un au même comptoir que celui où Jérém s’était arrêté la veille. Je repense à son geste inattendu : plus j’y pense, plus je trouve que ça a quand même été mignon de sa part de m’offrir un sandwich.

Mes pieds m’amènent place du Capitole, mon regard est comme toujours impressionné par la beauté architecturale de cet espace qui est le cœur de la Ville Rose. Je traverse le passage situé juste en dessous de la Mairie et je me retrouve ainsi dans la petite place de l’Office du Tourisme, cet espace de verdure protégé par de nombreux arbres.

Je me pose sur un banc, je mange lentement mon sandwich. J’ai tout l’après-midi devant moi, je suis pratiquement en vacances.

Le mois de juin avance, il fait déjà chaud. Conséquence, les garçons ont sorti leurs beaux t-shirts et leurs charmants shorts d’été, de petits bouts de coton mettant en valeur leur plastique.

Voilà l’une des raisons pour lesquelles j’aime la belle saison. D’abord, en mai-juin, à la faveur de quelques degrés supplémentaires, les bras se découvrent, les biceps dépassent, les épaules se dévoilent, les torses sont redessinés sous les tissus légers. Puis, en juillet-août, les t-shirts ont tendance à être remplacés par les marcels, ou même à voler, laissant apparaître les pecs et les abdos.

Oui, à la faveur de quelques degrés de plus, la simple beauté des corps masculins s’affiche partout dans la ville. Elle nous claque sans cesse à la figure, dans les parcs, sur le Canal, au détour d’une rue.

Elle est mise en valeur par un t-shirt noir porté avec aisance sur un torse élancé, ou bien par un t-shirt rouge qui tombe à la perfection sur un torse un brin plus baraqué. Ou encore par un t-shirt bleu(avec les finitions des manchettes et du col en blanc) porté par un beau petit brun souriant, par un polo gris porté par un reubeu au regard duret terriblement sexy, par un débardeur vert tendu sur des épaules carrées, puissantes, et découvrant une vaste portion de pecs bien dessinés.

Je ne me lasse pas de mater du bogoss. Mon regard est tellement insistant qu’il arrive parfois à aimanter celui de certains garçons. Un contact fugace s’établit alors, rempli de promesses, ou plutôt d’illusions.

Mais le regard d’un beau garçon, ce langage fascinant et inconnu, demeure pour moi impénétrable. Je ne sais pas déceler le désir dans le regard de l’autre. Est-ce que je suscite seulement du désir ? Est-ce que je plais ?

Certes, le fait de coucher avec une bombasse comme Jérém, devrait avoir de quoi me rassurer. Et pourtant, je ne sais même pas comment il me trouve physiquement. Est-ce que je lui plais ne serait-ce qu’un peu ou alors est-ce que c’est juste ma soumission, ma bouche et mon cul qui l’intéressent ? Est-ce qu’il me baise juste parce que je suis « à portée de queue », parce que je lui laisse faire tout ce dont il a envie, ou est-ce qu’il a une petite attirance pour moi ? Est-ce qu’il baiserait avec n’importe quel autre mec du moment qu’il le fasse jouir comme il en a envie ?

C’est beau, Toulouse, l’été. Mais Jérém me manque horriblement.

Je pourrais aller le voir chez lui, je pourrais lui envoyer un message. Mais à quoi bon ? S’il n’a pas sollicité de « révision », c’est qu’il n’en a pas envie. Et je n’ai aucunement le pouvoir de lui donner cette envie.

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Jérém&Nico est une belle aventure qui aura duré près de 10 ans et qui n’aurait pas été possible sans vous tous.

Et pour cela, un grand

Fabien

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