JN01038 Jérém se lâche après la Philo
Sans un mot, Jérém me saisit par les épaules, fermement, il me retourne, me plaque contre le mur, presque brutalement. Jérém est chaud bouillant, déchaîné. Ses gestes sont rapides, puissants, précipités, je sens son souffle incandescent sur mon cou. Son bassin exerce une pression insistante contre mes fesses, son érection puissante se fait sentir à travers le double tissu de son short et de mon jeans.
Peut-on imaginer plus belle sensation que celle de percevoir l’envie d’un beau mâle, du gars qu’on aime ?
Oui, cet après-midi, mon Jérém est chaud comme la braise. J’aime penser que sa raison est momentanément éclipsée par une irrépressible et dévorante envie de jouir. J’aime penser que je suis complètement à sa merci. Et que si, pour une raison inexplicable, l’envie me prenait de me refuser à lui, il me prendrait par la force.
Ce n’est qu’un fantasme, un fantasme qui gagne certainement à rester comme tel. Et, pourtant, un fantasme hyper excitant.
Bien sûr, au fond de moi je suis persuadé qu’il ne pourrait pas en arriver là. Je crois bien que si je me refusais à lui, ses seules et uniques représailles ce serait de m’envoyer chier et de me remplacer au pied levé.
En attendant, le bobrun prend le temps de me faire languir. Le petit taureau excité me garde plaqué contre le mur pendant un petit moment, son corps me domine, m’entrave, je sens toute sa puissance sur mon dos, dans mes jambes, dans mes fesses, entre mes fesses. Jérém bande comme un âne, je sens que je vais prendre cher. J’ai envie de lui, je bande, je mouille, ma rondelle réclame la présence de sa queue.
Il fait chaud dans le petit studio, je transpire, l’ambiance est moite, j’ai envie de son jus partout, sur moi, en moi.
J’ai envie de lui crier de me prendre, de me baiser, de me défoncer, de me remplir. J’en crève d’envie et je ne sais pas ce qui me retient de le faire. Rien, au final. Au fond, nous sommes là pour baiser, et mon rôle est d’être son vide-couilles. Alors autant accepter ce rôle avec un maximum de jouissance.
« Tu la sens ma queue, espèce de pute ? » il me balance, dans la continuité des mots crus de nos précédentes « révisions ». Des mots qui m’ont toujours excité, et qui m’excitent toujours autant.
Et pourtant, ça fait bizarre de l’entendre prononcer à nouveau ce genre de mots, après notre nuit magique. Où est-il donc passé le mec tendre de samedi dernier ? Celui qui m’a fait l’amour ? Celui qui a voulu que je reste dormir avec lui ? Qui a voulu que je le prenne dans mes bras ? Ce mec qui me traite de pute, qui me plaque sauvagement contre le mur, qui m’entrave avant de me baiser, est-il vraiment le même mec que celui avec qui j’ai passé la nuit de samedi dernier ?
En attendant, bien sûr, faute de mieux, j’ai envie de ça, être ta pute, mon beau Jérém.
« Oui, je la sens bien… elle est trop bonne… ».
« Qu’est ce qui t’as pris de faire ta salope tout à l’heure ? ».
Quel culot le mec, alors que c’est lui qui a commencé de me faire craquer avec son sourire infernal.
« J’avais trop envie de toi » j’admets, pourtant.
« T’avais envie de ma queue… dis le !» fait-il en me plaquant un peu plus fort contre le mur.
« Oui, j’avais envie de t’avoir dans la bouche ! ».
« T’es vraiment une chienne en chaleur… ».
« C’est toi qui me rends comme ça, tu me rends dingue… ».
« C’est ma queue qui te rend aussi pute ! ».
« Oui, c’est ta queue… ».
« Tu veux que je te remplisse la bouche de mon jus, hein ? ».
« Oui, Jérém, gicle-moi dans la bouche… »
Le bogoss me presse de plus en plus fort contre le mur, je sens sur moi toute la puissance de son corps, de sa virilité.
« T’as faim de ma queue, hein ? ».
« S’il te plaît, laisse-moi te sucer… ».
« Tu me suceras quand j’en aurai envie… ».
« T’en as pas envie là ? ».
« Non… ».
« Et tu as envie de quoi ? ».
« Là, tout de suite, j’ai envie de te défoncer le cul ».
C’est clair, c’est direct, et c’est aussi ce dont j’ai envie. Puisque c’est son envie. C’est bon de savoir que nos désirs, nos plaisirs sont aussi parfaitement complémentaires. Ce qui est encore meilleur, c’est le fait que ce soit lui qui annonce la couleur, le fait de savoir que le bogoss a vraiment envie, envie de moi, envie de mon cul.
Je donnerais cher pour rentrer dans sa tête et savoir ce qu’il ressent en me regardant, pourquoi il a envie de gicler dans mon cul, plutôt que dans la chatte d’une nana.
Oui, Jérém a juste envie de me défoncer, là, tout de suite. De toute façon, je n’aurai jamais mieux venant de lui, jamais mieux que des bons coups de baise, mais jamais son cœur.
La nuit de samedi dernier c’était juste une fausse note. Définitivement, Jérém est le mec qui « baise, mais qui ne fait pas de câlins », je tâcherai de m’en souvenir. Mais en attendant, vas-y, mon beau, baise-moi !
« Vas-y, fais-toi plaisir… ».
Le bogoss relâche enfin sa pression sur mon corps, se décolle de moi. A l’instant même où le contact cesse, il me manque déjà. Un manque atténué par la sensation de l’imminence de l’accouplement avec mon beau mâle brun. Une sensation matérialisée par une séquence de bruits bien connus, comme le sifflement du cuir glissant très rapidement sur le même cuir, suivi d’un léger cliquetis métallique. Qu’est-ce qu’il est chargé d’érotisme, pour mes oreilles, ce bruit, celui d’une ceinture en cuir qui est défaite dans l’urgence, depuis ce jour-là…
Happé par ces petits bruits, je tourne la tête sur le côté, juste à temps pour être foudroyé par l’image, le geste sec et précipité de Jérém défaisant sa braguette, enlevant ses baskets sans même se baisser, sans même les défaire, juste en opposant un pied à l’autre.
Mon regard en biais est aimanté par sa braguette ouverte, par ces deux bouts de cuir bâillant, par cette portion visible de son boxer, déformée par une sacrée bosse.
Puis, sans tarder, le short et le boxer tombent, sa queue fait son apparition fracassante, pointant le zénith. Jérém inspire un bon coup. Puis, d’un geste rapide et assuré, il ôte son t-shirt et le balance négligemment à terre. L’odeur de son déo se dégageant généreusement de sa peau dénudée me percute de plein fouet. Je suis en transe. Baise-moi, Jérém !
Un instant plus tard, ses doigts pressés défont ma ceinture à moi, ouvrent ma braguette à l’aveugle, presque en arrachant les boutons. Ses mains descendent mon jeans et mon boxer à hauteur de mes genoux. Une soudaine sensation de fraîcheur surprend mes fesses nouvellement découvertes, et c’est une sensation agréable et sacrement excitante…
Décidemment, ses gestes ont quelque chose de brutal, sans pour autant être vraiment violents. Mon bobrun est en mode plutôt directif : le bonheur, quoi. Alors, devant l’empressement et l’ardeur du mâle, je m’abandonne totalement à lui, à ses gestes, à ses envies.
Jérém presse son bassin contre le mien, il cale sa queue entre mes fesses. Il saisit le bas de mon t-shirt et le soulève d’un geste précipité. J’ai tout juste le temps de soulever mes bras, que déjà le bogoss le fait glisser le long de mon torse et le balance par terre. Sans que ce soit prémédité, il atterrit sur le sien. J’adore cette image, nos deux t-shirt comme nos corps, collés l’un à l’autre…
Ses mains saisissent fermement mes hanches, son corps se presse une nouvelle fois contre le mien. Je sens la chaleur et la fermeté de ses pecs contre la peau de mon dos, je sens la raideur de sa queue assiégeant ma rondelle, la douceur de ses poils pubiens chatouillant le bas de mes fesses :tout cela me met dans un état second.
« C’est ça que tu veux, hein ? Tu veux ma queue, hein ? ».
« J’ai envie de me sentir rempli de ta queue… ».
« Tu vas la sentir passer, t’inquiète… ».
«T’es super bien monté… » j’ai besoin de flatter son ego de mâle.
« Et toi t’es une pute, un trou à bite… ».
« Je suis le trou pour ta bite… ».
« Et elle te fait quoi, ma bite ? ».
« Elle me fait jouir… ».
« Je te fais jouir du cul ? ».
« Oui, tu me fais jouir du cul… ».
« T’es une vraie salope… ».
« C’est ta queue qui me rend comme ça… ».
« Non, t’es une salope qui a tout le temps chaud au cul. Je pourrai te rincer le fion dix fois dans la journée que tu l’aurais toujours en feu… ».
« J’ai juste envie de toi… t’es un sacré mâle… ».
Un instant plus tard, je l’entends cracher, doux bruit m’indiquant qu’il est en train de préparer sa queue pour l’assaut de mon trou. Je l’entends cracher à nouveau, entre mes fesses cette fois-ci, et je frissonne lorsque ses doigts viennent étaler la salive à l’entrée de ma rondelle. C’est rapide, mais terriblement excitant.
Ses mains passent sous mes aisselles et viennent se poser à plat sur mes pecs. Son gland gonflé à bloc, brûlant, met ma rondelle en joue. Sous la pression de son bassin, mes muscles abandonnent rapidement toute résistance, mon trou se laisse aller à la lente mais inexorable invasion du mâle.
Son gourdin s’enfonce en moi jusqu’à la garde, jusqu’à ce que ses couilles chatouillent mes fesses, jusqu’à ce que ses pecs se calent à nouveau contre mon dos. Le bogoss prend une profonde inspiration, témoignant de son bonheur de sentir son manche enfermé dans mon trou bien serré.
Ses mains puissantes m’attirent contre lui. Le contact de la paume de sa main contre mes tétons est une sensation purement et simplement délirante. Ce mec pourrait faire de moi ce qu’il veut, comme d’habitude, mais cent, mille fois plus encore que d’habitude.
Ses va-et-vient démarrent, le bogoss me baise avec une sorte de rage qui imprime à ses mouvements une impétuosité, une urgence presque animale.
Je le sens vraiment très impatient d’arriver au bout, pressé de se lâcher, de précipiter sa jouissance. Pendant que son manche prend d’assaut mon cul, son visage se cale dans le creux de mon épaule. Le bogoss mordille nerveusement ma peau, entre la base de mon cou et mon épaule, mouvement enragé de mâle vraiment en rut. Sa barbe de quelques jours chatouille ma peau comme un papier abrasif sur une tête d’allumette, faisant des étincelles sur mon épiderme déjà surexcité.
Qu’est-ce que c’est bon de me faire tringler par ce mec, et qui plus est, lorsqu’il est dans cet état-là !
Quelque chose me dit que dans l’état d’excitation où il est, et en me limant à ce rythme, Jérém ne sera pas long à venir. Ses couilles frappent lourdement le bas de mes fesses, j’adore imaginer qu’elles sont bien pleines (peut-être que je me suis trompé, peut-être que hier soir, il n’a finalement baisé personne…).
Je sais qu’il est trop en pression pour rechercher autre chose que le chemin le plus court vers son plaisir, un plaisir que je suis impatient de lui offrir. Et pourtant, au fond de moi, je ne veux pas qu’il vienne très vite, j’ai envie qu’il me défonce pendant longtemps.
En attendant, je profite de chaque moindre frisson de ce plaisir extrême. J’en profite jusqu’à ce que le bogoss stoppe net ses va-et-vient. Puisil se déboîte de moi, il me fait mettre à genoux, la tête contre le mur. Il prend appui sur ses deux mains posées à plat contre la paroi, il enfonce sa queue dans ma bouche et il entreprend de la baiser avec des coups de reins sans retenue. Sa queue est dure comme l’acier, chaude comme la braise. Elle me remplit la bouche, elle me chatouille l’entrée de la gorge, elle m’envahit, elle me domine entièrement. Ses coups de reins infernaux s’enchaînent et je commence à me dire que finalement le bogoss a plutôt envie de me remplir la bouche.
Mais un instant plus tard, ses mains se glissent brusquement sous mes aisselles, me soulèvent, me font relever une nouvelle fois, sans que j’aie mon mot à dire. Je n’ai pas d’autre choix que de suivre le mouvement, et je me retrouve à nouveau débout, le visage collé au mur.
Et là, Jérém m’encule sans autre forme de procès. Il recommence aussitôt à me tringler, jusqu’à rencontrer cet orgasme que son jeune corps ne peut attendre plus longtemps.
Et alors que, sans vraiment arriver à contenir ses râles de plaisir, Jérém me remplit de son nectar de mec, je ressens une intense chaleur monter dans mon ventre, une chaleur que je connais bien. C’est la chaleur de mon orgasme, un orgasme provoqué par la présence, le frottement, l’éjaculation de sa queue en moi.
Oui, j’étais tellement accaparé par mon plaisir anal, par ma jouissance de passif, que je ne l’ai même pas senti venir.
Sacré mec, ce Jérém. Il arrive à me faire jouir sans même me toucher, juste avec sa queue, sans même en avoir l’intention, juste en me baisant.
Le bogoss est toujours en moi, ses mains toujours sur mes tétons, son souffle chaud chatouille toujours mon cou. Lorsque l’excitation retombe, je réalise rapidement à quel point il fait chaud dans le petit espace du studio. Le bogoss aussi a chaud, il frotte son front sur mon épaule pour éponger une transpiration abondante.
Après l’effort sexuel qu’il vient de produire, Jérém est carrément en nage. Je sens l’odeur de sa transpiration et de son orgasme flotter dans l’air. Et putain, qu’est-ce que je l’aime, cette odeur !
Puis, lorsque le bogoss se dégage de moi, il me décolle aussitôt du mur, et il appuie lourdement sur mes épaules pour me faire mettre à genoux. Je me retrouve ainsi la tête appuyée contre le mur, tout comme pendant l’interlude au beau milieu de sa baise déchaînée.
Pendant une fraction de seconde, je suis déçu de le voir s’éloigner, pour aller ouvrir un peu la porte fenêtre pour laisser entrer de l’air. Il doit vraiment avoir chaud, lui aussi.
Je le vois revenir vers moi avec sa démarche assurée, tellement à l’aise dans sa nudité, la queue toujours tendue, luisante du jus qu’il vient de lâcher en moi. Il s’arrête à quelques centimètres de ma bouche, sa main ramenant sa bite pile à hauteur de mes lèvres.
Je suis comme assommé par la vision de ce corps d’apollon en sueur, se tenant débout devant moi, me dominant de toute sa taille, un apollon qui vient de jouir en moi et dont le passage est encore bien vif dans ma rondelle. Lorsque je le regarde, je me dis que nos corps, nos envies, nos plaisirs sont vraiment faits l’un pour l’autre. Et dans ma tête, c’est le bonheur.
Mais la vue n’est pas le seul sens à être chahuté par la proximité du beau mâle brun. Mes narines sont ravies par l’odeur de sa transpiration, et notamment sa transpiration pubienne, cette odeur qui sature l’air de la pièce d’une intense empreinte olfactive de jeune mâle.
Pourtant, parmi ces mille odeurs délicieuses, à l’intérieur de cet envoûtant bouquet d’arômes d’homme, il y en a une qui se détache nettement. C’est une odeur forte, prégnante, entêtante, reconnaissable entre mille : celle de son sperme, de son plaisir de mec.
Le beau mâle avance le bassin, il pose une main sur ma nuque, fait plier mon cou. Le geste est rapide et efficace, son gland rencontre mes lèvres, elles s’ouvrent petit à petit, sa queue glisse lentement dans ma bouche qui semble conçue exprès pour l’accueillir.
Jérém enfonce sa queue jusqu’à la garde, ou presque, jusqu’à caler son gland bien au fond de mon palais. La pression de sa main sur ma nuque se fait encore plus forte. Le petit con essaie d’enfoncer son gland dans ma gorge. Je sais qu’il aime me remplir la bouche avec sa queue et voir que quoi qu’il fasse, quoi que je fasse, elle ne rentre pas entièrement. Putain de petit con trop fier de sa queue !
Son autre main vient alors se coller sur ma tête et sa pression se maintient, puissante. Ses poils pubiens dégagent une délicieuse odeur de gel douche et de sexe-de-mec que j’adore. Ils sont si doux ces petits poils entretenus, ils donnent envie de plonger son nez dedans, de poser plein de bisous, de passer les heures à les caresser.
Face au bogoss en nage, je ressens brutalement l’envie violente de le lécher partout, de cueillir jusqu’à la moindre goutte de sa transpiration, de cette délicieuse humeur de mec.
Soudain, la pression de ses mains se relâche. Son bassin recule, sa queue quitte ma bouche. Instantanément, je me sens vidé, délaissé. Sa chaleur, sa douceur, sa puissance, sa simple présence me manquent déjà.
Jérém se tient toujours debout devant moi, il doit être encore terriblement excité pour que l’appel de la clope ne se soit pas encore fait sentir. J’essaie de comprendre de quoi il a désormais envie, j’ai l’impression qu’il veut être surpris.
Je me déchausse, je me libère enfin de mon jean et de mon boxer qui entravent mes mouvements. J’avance mon buste vers lui, ma tête vers son bassin, je commence de lui lécher les couilles. Elles sont moites, bien odorantes, je les lèche délicatement mais inlassablement, le goût de sa transpiration envahit mon palais d’un arôme fort et salé qui me ravit.
Mes lèvres son affamées, ma bouche est gourmande, elle ne sait plus où donner de la langue, tant sont nombreux les endroits qu’elle a envie de visiter. Je fais évidemment une halte dans ce petit creux juste en dessous de la queue, à la naissance des bourses, ce petit creux qui m’excite tant et que j’agace du bout de la langue.
Jérém frissonne, ses abdos se contractent avec des mouvements rapides, des petits grognements traduisent le bonheur que ma langue est en train de lui procurer. Je sais désormais que dans le langage corporel de Jérém, cette série de réactions signifie : « putain qu’est-ce que c’est bon, ça m’a même surpris tellement c’est bon ».
Et pendant que ma langue éponge sa transpiration, le bogoss s’amuse à me bifler à intervalles réguliers. Sa queue est à nouveau bien tendue, elle semble en redemander quelques minutes à peine après m’avoir rempli le cul.
Comme d’hab, son envie fait mon envie. Cependant, je me dis que la pipe peut bien attendre un peu, car j’ai envie de continuer mon voyage dans ce pays de peau chaude, mate, moite et odorante. D’autant plus que je sens que mon petit manège ravit mon Jérém autant que ça me ravit. Alors, autant en profiter tant qu’il m’en laisse le loisir. Je le sucerai après, lorsqu’il n’en pourra plus, lorsqu’il me l’ordonnera.
Le voyage de ma langue redémarre à hauteur de ses poils pubiens, remonte le chemin de petits poils jusqu’au nombril, visite le relief de ses abdos, elle s’engage dans la ligne médiane de son torse, continue vers le haut, vers le cou puissant. Elle est impatiente, gourmande, inlassable.
Voyage enchanteur, voyage d’odeurs, de saveurs envahissant mon nez, ma bouche et ma tête, m’ôtant toute notion de temps, de réalité, de bac philo ou autre, de futur, de passé. C’est un voyage qui me rapproche du bonheur absolu de l’instant présent.
Le petit grain de beauté dans le creux de son cou attire mon regard, happe ma raison, dirige mon voyage enchanteur, mes bisous. Ce petit grain de beauté est mon Etoile Polaire.
C’est fou à quel point la simple et intense beauté de cette petite « imperfection » de sa peau mate, une « imperfection » qui contribue à faire l’unicité de mon beau mâle brun, me touche, m’émeut.
Mon voyage touche presqu’au but, lorsque, tout d’un coup, Jérém se dégage, se déplace à côté de moi, appuie ses deux mains contre le mur, les jambes écartées, les reins légèrement cambrés.
Je sais ce qu’il attend, et j’ai envie de lui donner, j’en ai envie depuis que je l’ai suivi dans les escaliers quelques minutes plus tôt. Et, puis, je me suis donné comme point d’honneur de tout lui donner pour notre dernière fois. Tout.
Je me déplace et je m’agenouille derrière lui, je pose mes mains sur ses fesses, je les écarte doucement, je plonge mon nez et mes lèvres dans sa raie et je laisse aller ma langue à ses instincts, à ses envies.
Sous les petits coups de ma langue, Jérém frissonne de plaisir. J’y vais tout doux, je le fais languir un peu. Oui, c’est moi qui le fais languir ce coup-ci. Je le fais languir, alors que sais à quel point il est impatient que je lui bouffe le cul. Je kiffe à mort.
Mais au bout d’un moment, je ne peux plus me retenir, et je me lâche à fond sur sa rondelle. Le bogoss souffle très fort, puis il me balance :
« Putain de salope, tu aimes ça… ».
Et toi, mon salaud, tu n’aimes pas ça ?
Plus je lui en donne, plus son corps en redemande. Ses respirations sont de plus en plus bruyantes, ses muscles vibrent, se contractent, son plaisir est palpable.
Je me demande si, en continuant assez longtemps, et pour peu qu’il se branle un peu, je ne pourrais pas le faire jouir comme un malade, simplement en lui léchant la rondelle.
Jérém se retourne brusquement, sans prévenir. Sans un mot, il m’attrape par l’avant-bras et m’entraîne vers le lit. Il s’allonge sur le matelas, il me fait glisser sur lui. Un instant plus tard, je m’empale sur son manche droit comme un « I ». Décidemment, ce jeune étalon a de la ressource.
Je regarde sa belle petite gueule traversée par le frisson de la pénétration. Je me laisse happer par la beauté presque irréelle de son torse ondulant sous l’effet d’une respiration excitée. Mais comment peut-on être si outrageusement sexy ? Comment peut-on avoir à la fois un corps comme le sien, une bonne petite gueule comme la sienne, une queue aussi endurante que la sienne ? Ce mec est une bombe, une véritable bombe anatomique.
Alors j’y vais, je vais faire ce qu’il attend de moi. Je prends appui sur mes genoux et je commence à faire coulisser ma rondelle le long de son manche. Et qu’est-ce que c’est beau de voir ses yeux se fermer, son visage frémir, ses abdos animés par la respiration profonde du plaisir. Sa tête bascule vers l’arrière. C’est un geste qui, dans le langage du « Jérém à poil brun », signifie « putain qu’est-ce que c’est bon, surtout n’arrête pas… ».
Et la sensation de tenir entre ses mains (ou plutôt entre ses fesses) le pouvoir de faire jouir un si beau mâle, c’est juste dément.
Mes va-et-vient, d’abord lents et dosés, s’accélèrent peu à peu, jusqu’à prendre une cadence régulière qui a l’air de convenir parfaitement à mon bobrun.
Devant mes yeux, une vision de rêve : ses bras à nouveau pliés, ses mains à nouveau croisées entre sa tête et l’oreiller, ses aisselles finement poilues offertes. Et son beau corps tout tendu vers le plaisir.
Son dos se cambre sous la vague de plaisir, sa tête part vers l’arrière, s’enfonce dans l’oreiller. Et qu’est-ce qu’il est beau son petit grain de beauté, qu’est-ce qu’elle est sexy sa chaînette, tous les deux noyés dans la transpiration qui a recommencé à perler sur sa peau mate. C’est un spectacle à se damner.
Et même si je commence à fatiguer un peu – les muscles de mes mollets et de mes cuisses commencent à se raidir – j’ai décidé que j’irai jusqu’au bout. Mon Jérém a envie de me baiser une fois de plus, je ne le décevrai pas.
J’incline mon dos vers l’arrière, je cherche appui avec mes mains sur le matelas. Je déplie mes jambes, j’envoie mes pieds prendre appui de part et d’autre de ses hanches.
J’arrive ainsi à trouver la cadence qui me permet de maîtriser mon effort, tout en continuant de rapprocher mon Jérém de sa jouissance. Le beau mâle a l’air d’apprécier, il seconde mes va-et-vient avec le même mouvement de son bassin. Et moi aussi, je prends un max de plaisir.
Sa respiration s’emballe, ses ahanement se font de plus en plus rapprochés et bruyants : son orgasme approche.
Je fais appel à mes toutes dernières ressources, j’augmente encore la cadence de mes oscillations.
« Tu vas m’avoir… » il lâche, la voix étouffée par les râles incontrôlables de son plaisir de mâle.
« Vas-y, fais-toi plaisir… ».
« Je te gicle dans le cul… ».
« Oh… vas-y… » je lâche, dans un état second.
Un instant plus tard, son front se plisse, ses paupières retombent et se ferment presque entièrement, ses lèvres s’entrouvrent. Bref, l’orgasme s’affiche sur sa jolie petite gueule. Et c’est en poussant un bon gros râle que Jérém jouit à nouveau en moi.
Le bogoss prend une grande inspiration et se retire illico de moi, laissant mon trou affronter le vide et le manque. Puis, il repart en terrasse fumer une nouvelle clope. Je décide de partir à la douche. Je ramasse mes affaires et, juste avant de passer la porte de la salle de bain, je le regarde une dernière fois, de dos, appuyé à la rambarde, sa chaînette pendouillant négligemment à la faveur de l’inclinaison de son buste.
En regardant mon Jérém à cet instant précis, je ressens un sentiment de bonheur, de plénitude. Mes yeux m’apportent l’image d’un mec abasourdi de plaisir, repu, momentanément libéré de toute envie sexuelle. Et le fait de savoir que c’est moi qui l’ai mis dans cet état, c’est un bonheur qui n’a pas de prix.
Je le regarde pendant un long instant, avec l’espoir fou qu’il se retourne et qu’il m’adresse un petit sourire. J’attends, en vain.
Jérém en short, torse nu au soleil, beau comme un Dieu, en train de fumer, après m’avoir baisé et rebaisé : il y a des instantanés comme ça, qui se gravent un jour dans notre mémoire et qui ne s’effacent jamais. Et celui-là, aujourd’hui encore, tant d’années plus tard, il est là, en moi, aussi vif qu’à l’instant où il s’est imprimé en moi.
Je me fais violence pour arracher mon regard à la contemplation de cette perfection faite mâle, une perfection qu’à cet instant précis j’ai envie de serrer contre moi, et de couvrir de bisous.
Puis, soudain, un élément extérieur vient troubler la perfection de cet instantané : mon regard est attiré par un emballage de capote déchiré par terre juste à côté du lit. Un emballage qui n’était pas là le dimanche matin, à mon départ, j’en suis certain.
Le matin, en le voyant arriver en cours avec sa gueule enfarinée, je m’étais demandé si la veille il avait couché avec une nana. Désormais, mon questionnement a trouvé sa réponse.
Je réalise ainsi que la veille au soir, pendant que dans mon lit je me posais mille et une questions, pendant que je lui trouvais des justifications à son comportement à la con, ce connard était en train de s’envoyer en l’air.
Je n’arrive pas à détacher mes yeux de ce petit emballage coloré. Plus je le regarde, plus je ressens monter en moi un intense sentiment d’humiliation.
Putain, Jérém, t’aurais pu au moins le ramasser ! Le fait est que tu n’avais certainement pas prévu que t’aurais cette envie pressante de me baiser. Non, tu ne te doutais pas, hier soir, pendant que tu te tapais une nana, une de plus, qu’aujourd’hui tu passerais l’après-midi à me défoncer, n’est-ce pas ?Ou alors, tu t’en fous tout simplement… Mais pourquoi as-tu besoin de sauter des nanas, alors qu’il suffirait que tu me sonnes pour que je vienne te faire tout ce dont tu as envie, et plus encore ?
Je le regarde fumer en silence, les lèvres brûlantes d’envie de lui exprimer mes questionnements.
Non, je n’arrive pas à le quitter de mon regard. Ainsi, à la première occasion où le bogoss se tourne, il finit par me capter. Il plante ses yeux bruns dans les miens, et il me lance :
« Qu’est-ce qu’il y a ? Tu veux une photo ? ».
« Tu as baisé une nana, hier soir ? ».
« Qu’est-ce que ça peut te foutre ? ».
« Dis-moi… ».
« Ça t’intéresse vraiment ? » fait-il, mauvais.
« Oui… ».
« Oui, j’ai baisé hier soir. Et donc ? Fiche-toi dans la tête que je baise quand je veux, et qui je veux. Et que je n’ai pas de comptes à te rendre… ».
« Tu fais chier… ».
« T’as un bon cul, mais j’en ai pas envie tous les jours… et si ça ne te va pas, tu peux te casser… ».
Blessé par ses mots, je me sens encore davantage trahi, humilié, je ressens la jalousie me prendre à la gorge, j’ai envie de partir au plus vite. Je me casse dans la salle de bain, assommé.
Devant le miroir, je me dis que ce coup-ci c’est bon, que cet après-midi de « révisions » est vraiment le dernier que je partage avec lui. Je me dis que ces deux mois de baise intense sont tout ce que je vivrai avec ce mec dont je suis fou, ce mec qui me trompe pourtant avec la première nana qui écarte les jambes, ce mec qui ne me permettra jamais de connaître le bonheur de le serrer dans mes bras, de lui faire des bisous, d’embrasser ses lèvres. Je me sens étouffer, j’ai le tournis. Ses mots me retournent les tripes, et me font un mal de chien.
Je reste longtemps sous l’eau, car je ne suis pas pressé de passer la porte de la salle de bain, de me retrouver face à sa froideur, d’affronter son regard humiliant et son attitude arrogante.
Ce n’est que lorsque l’eau chaude vient à manquer que je me décide enfin à fermer le robinet. Je me sèche, je me rhabille.
Je prends une grande respiration, et je passe la porte de la salle de bain presque d’un bond, bien décidé à me tirer au plus vite.
Et là, surprise. Quel est mon émerveillement lorsque je vois mon bel étalon étalé en travers du lit, torse nu, les bras écartés, la tête légèrement inclinée vers son épaule gauche, en train de faire dodo !
Pendant que j’étais à la douche, le bogoss s’est assoupi, tombé comme une pierre. Il faut dire que le petit taureau ne s’est vraiment pas ménagé cet après-midi.
C’est beau de le voir tranquillement endormi, beau et inoffensif comme un bébé. De toute façon, à part son caractère de cochon, tout est beau chez lui.
Un petit vent rentre par la porte fenêtre et caresse sa peau mate, se glisse dans beaux cheveux bruns. Son beau torse musclé me donne envie de le serrer très fort contre moi.
Oui, à cet instant précis, j’ai envie de le prendre dans mes bras (ou qu’il me prenne dans les siens), j’ai envie de passer une autre nuit avec lui, peau contre peau, dans son lit, dans son parfum, dans son monde, dans sa vie. Et de vivre un tout autre réveil que celui de dimanche matin, un réveil en douceur, avec l’odeur du café et des croissants chauds qui remplirait la pièce, et le bonheur qui remplirait le cœur.
Je pourrais rester à le regarder pendant des heures, des heures à me laisser bercer par sa respiration apaisée, à me laisser hypnotiser par ses abdos qui ondulent calmement, à penser à tout ce que je voudrais vivre avec mon bobrun, mais qui ne sera jamais à l’ordre du jour. Jérém est Jérém et il ne changera pas juste parce que je le veux.
Il est temps pour moi de partir. Adieu mon beau Jérém. Je t’aime et je t’aimerais toujours, quoiqu’il arrive. Ça a été un immense bonheur pour moi de réviser et de « réviser » avec toi, car ça m’a permis de rentrer un petit peu dans ta vie, et de te connaître un peu.
Et tant pis si tu voulais juste me baiser, tant pis si les coups de cet après-midi ont été le bouquet final du feu d’artifice sexuel qu’ont été nos « révisions ». Avant que le silence ne retombe à jamais sur notre « histoire ».
Je ne ferai pas la pas la même erreur que dimanche matin, je vais partir pendant que tu dors. Je vais partir en amenant avec moi cette toute dernière image inattendue gravée dans mon cœur, toi endormi comme un gosse. C’est la dernière image que je vais garder de toi.
En tout cas, merci Jérém de m’avoir offert ces deux mois de baise incroyable. Merci d’exister et de m’avoir apporté ce bonheur, bien que si court. Nous ne nous reverrons plus, à part aux épreuves du bac restantes. Après le bac, je partirai loin, et, très probablement, toi aussi. Je sais que je souffrirai longtemps avant de tourner la page. Et je ne parle même pas d’oublier, car je ne pourrais jamais t’oublier. Je vais devoir apprendre à vivre avec l’idée que pendant un temps j’ai pu profiter de ta puissance sexuelle, mais que ce temps est révolu à tout jamais.
Mais ce qui est fait est fait et je ne regrette rien, car je sais que quoique tu fasses, où que tu ailles, qui que tu rencontres ou que tu baises, personne, jamais, ne t’aimera comme je t’ai aimé, comme je t’aime, comme je t’aimerai.
Laisser un commentaire