JN01025 Tentation et déception
Le lundi après cette nuit au KL – une nuit terminée dans la voiture de Jérém avec sa queue giclant copieusement dans ma bouche – je retrouve mon bobrun en cours. Mes sens en éveil maximal après cette petite gâterie très excitante, je suis très déçu de voir qu’il n’envisage pas de révisions.
Le lendemain, Jérém se pointe en cours avec une chemise manches courtes complètement ouverte sur un débardeur noir du meilleur effet, le tout assorti à un short découvrant ses mollets légèrement musclés et légèrement poilus. Le bobrun porte une paire de grandes lunettes noires de bogoss, lunettes qui lui donnent une allure de mannequin, ou de star de cinéma.
Puis, à midi, la chaleur faisant bien les choses, la chemisette finit par tomber et le débardeur noir moulant, ainsi que sa plastique de malade, apparaissent dans toute leur splendeur. J’ai envie de pleurer. J’ai envie de lui à en pleurer.
Je passe toute la journée à m’imaginer le bonheur de le sucer en fin de journée. Ainsi, ma déception est cuisante lorsque je vois le débardeur noir quitter le lycée sans solliciter la moindre « révision ».
Mercredi 30 mai 2001.
Il me faudra attendre le mercredi pour que le bogoss me propose une nouvelle « révision ».
« Chez moi à 18h15 ! » il me lance à la fin des cours.
Mon mâle appelle, je réponds à l’appel de mon mâle.
Lorsqu’il vient ouvrir la porte, le bogoss est déjà torse nu. Sa peau mate, au relief de pecs et d’abdos impressionnants, dégage une tornade d’effluves masculins. Ainsi, en même temps que l’image de sa perfection plastique aveugle ma rétine, un mélange olfactif explosif envahit mes narines. La proximité avec sa nudité est une expérience sensorielle intense. Putain de mec. Quand je dis que son corps tout entier sent le sexe…
Ce qui explique qu’il ne se passe pas plus qu’une poignée de secondes, entre l’instant où ma main quitte la poignée de la porte et celui où elle saisit la poignée bien raide de Jérém.
Jérém, quant à lui, il semble plutôt impatient de prendre son pied. La porte est tout juste refermée que déjà il est dos au mur, la ceinture défaite, la braguette ouverte, le jeans descendu à mi-cuisse.
Notre coordination est parfaite, mes genoux touchent tout juste le sol à l’instant précis où sa queue raide bondit du boxer blanc et se présente devant mes lèvres.
J’ouvre mes lèvres et j’avale sa queue, je la laisse glisser entre mes lèvres, je laisse sa virilité envahir mon palais.
Et alors que son bassin commence à envoyer des petits va-et-vient, sa main atterrit sur ma nuque, imprimant une pression vigoureuse qui a pour effet d’enfoncer sa queue encore un peu plus profondément dans ma gorge.
Puis, à un moment, Jérém sort sa queue de ma bouche, me repousse, il attrape mes épaules, me fait pivoter, me colle dos au mur, à sa place. Je me retrouve dans la même position que lors de notre toute première « révision », la nuque prise en étau entre le mur et sa queue qui s’enfonce lentement et inexorablement dans ma bouche.
Ses doigts s’enfoncent dans mes cheveux, alors qu’il commence à me pilonner la bouche avec une puissance et une brutalité que je ne lui ai jamais encore connues, imposant le rythme infernal d’une pipe sauvage.
A cet instant précis, ma bouche n’est plus qu’un trou dans lequel un mâle dominant prend son pied comme il l’entend, sans laisser le moindre répit. A cet instant précis, Jérém me fait penser à un animal en rut dont le seul but est de jouir.
Est-ce l’excitation qui le rend si sauvage et si brutal ? Ou bien, est-ce qu’il prend du plaisir à me traiter de cette façon ?
Quoi qu’il en soit, c’est tellement intense que je n’ai pas le temps de respirer, je suis en apnée. Très vite, j’ai besoin d’air, j’ai besoin de reprendre mon souffle. Alors, je le repousse, instinct de survie.
Jérém revient illico à la charge, et je le repousse une nouvelle fois.
« Attends… ! » je lui crie tout bas, le souffle court.
Mais très vite, les odeurs de mec qui se dégagent de sa queue me font retrouver l’envie de la reprendre dans ma bouche.
Sans plus attendre, j’avale en entier son manche puissant. Le bogoss recommence illico ses va-et-vient, toujours aussi puissants, tout juste un brin moins violents.
Mais après une bonne série de coups de reins de plus en plus sauvages, Jérém se retire soudainement de mes lèvres. Il se positionne face au mur juste à côté de moi, il incline son buste, il prend appui avec ses mains contre le mur, il cambre ses reins. Ses fesses offertes sans pudeur ne laissent aucun doute quant à ses envies.
Je m’apprête à m’engouffrer dans cette partie de l’intimité du beau mâle lorsque le galbe délicat de ses bourses attire mon attention. La tentation est trop forte.
Ma langue se pose juste en dessus de ces bourses bien remplies, elle entreprend de lécher la ligne médiane, jouant avec ces couilles douces et fermes, massant tour à tour l’une et l’autre, alors que mon nez est enivré par des odeurs masculines entêtantes.
Mon bobrun a l’air d’aimer, preuve en est que sa main gauche a glissé sur sa queue et qu’il se branle tout doucement.
Mais assez vite, un brusque mouvement d’avancement de son bassin sonne la fin de la recréation, la fin de ce moment de pur bonheur passé à jouer avec ses boules, le cœur même de sa virilité. Il cambre un peu plus les reins, il m’indique la marche à suivre.
Le bogoss m’intime ainsi, rien qu’avec un simple geste qui ne laisse guère de place aux interprétations, d’aller lui lécher la rondelle. Chose que je fais sans plus tarder, ma langue s’affaire sur son trou, pénétrant de plus en plus loin dans son intimité ultime, chose à laquelle je m’attelle avec un entrain qui semble le ravir au-delà de ses espérances.
« Putain, vas-y, continue comme ça, c’est trop bon ! » fait le bogoss, sans vergogne, presque dans un état second.
Puis, quelques instants plus tard, sans prévenir (décidément, la parole est une denrée rare ce soir), Jérém éloigne ses fesses de ma bouche. Il se retourne et me présente à nouveau sa queue, à dix centimètres de mes lèvres.
Il m’aurait dit : « Ouvre la bouche, je vais jouir dedans, tu vas tout avaler », ça n’aurait pas été plus clair.
Sans arrêter de se branler, Jérém avance son bassin, glisse son gland entre mes lèvres tout juste ouvertes et un premier jet épais en jaillit, puis un deuxième, et bien d’autres.
Et alors que son goût de mec se répand une nouvelle fois dans ma bouche, je mesure la chance qui est la mienne de me faire défoncer et remplir la bouche par un petit con sexy pareil…
Après avoir joui, le petit con range direct sa queue dans son boxer, il remonte son pantalon sans même se préoccuper d’agrafer sa ceinture, il passe un t-shirt, et il part dare-dare fumer une cigarette sur la terrasse sans m’adresser le moindre regard.
Le bogoss fait durer sa pause clope, il reçoit le coup de fil d’un pote, il rigole au téléphone, il sourit. Et lorsque le coup de fil se termine, le Jérém déconneur et souriant disparaît instantanément. Le Jérém qui revient dans le studio est en effet un Jérém ténébreux, le regard fermé, un regard qui ne rigole pas. Un regard qui sait à lui seul me faire comprendre ce dont le bomâle brun a envie.
Une minute plus tard, je suis allongé sur le dos, un coussin sous mes fesses, rempli par sa queue tendue, malmené par ses coups de reins puissants.
Je m’enivre de la vision du mâle dans toute sa splendeur, en appui sur ses genoux, son torse dressé devant moi, me dominant de toute son envergure, ses mains saisissant tout à tour mon bassin et mes mollets pour envoyer de bons coups de reins.
J’adore le regarder en train de me baiser, tout tendu à la recherche de son pied. Et je suis à chaque fois ravi et bouleversé par le contraste extrême et par la complémentarité parfaite de nos sexualités, le contraste entre le plaisir de Jérém, un plaisir de mec actif, et mon plaisir à moi, un plaisir de passif, le plaisir le plus intense que je connaisse.
Jérém aime me baiser et moi j’aime me faire baiser par lui. C’est beau et tellement bon. Je ne peux me retenir de couiner mon plaisir.
« Tu couines comme une salope ! » il me lance, le regard dur et excité, presque agressif.
« C’est tellement bon, Jérém… » je lui chuchote.
« Je n’ai pas entendu… ».
« C’est trop bon ce que tu me fais… ».
« Vas-y, dis-le que tu adores te faire défoncer par un mec qui a une bonne queue et des vraies couilles… »
« Ah oui, putain, ta queue est un truc de fou… elle me fait jouir comme je n’ai jamais joui… ».
« T’as envie d’en prendre plein le cul, hein ? ».
« Oh, oui, vas-y, remplis-moi… ».
« Je vais te remplir, oui, je vais fourrer ta chatte de petite pute… ».
Le bogoss saisit mes mollets et soulève mes jambes, ses biceps se gonflent sous l’effort, mes pieds atterrissent sur ses épaules.
Il recommence à me pilonner, le torse bien droit, tous pecs dehors, la peau mate et moite, ses mains agrippées à mes cuisses, beau comme un Dieu.
Je mate les oscillations de sa petite chaîne sur la peau douce de ses pectoraux, je jouis en regardant l’image du plaisir s’afficher sur son visage, trouver écho dans sa respiration, dans ses ahanements. Je suis assommé par l’odeur de sa peau, de sa virilité, de son plaisir, un univers de sensations olfactives qui me shootent comme le plus puissant des joints. Je nage en plein bonheur.
Mon corps tout entier est secoué par la violence de ses assauts impitoyables. Le plaisir que j’en retire est tel que je manque de jouir, sans même me toucher, à chaque va-et-vient de sa queue en moi.
« Je vais te remplir… ».
« Oh, oui… ».
Je sens, je vois qu’il va jouir. Je ne connais pas sensation plus excitante, plus puissante, plus grisante, que celle qui m’emporte en cet instant incroyable, si fugace pourtant si intense, si beau, si attendu, lorsque je vois, lorsque je sens que mon Jérém va venir en moi.
« Tu vas en avoir plein le… » je l’entends lâcher, tout en dégageant mes jambes d’un geste brusque, avant qu’un grand râle étouffé ne vienne attester l’arrivée de son nouvel orgasme.
« … plein le cul… » il arrive à cracher dans un dernier effort, les mots se perdant au fond de sa gorge envahie par un puissant râle de plaisir qu’il s’efforce de contenir.
Le bogoss en tremble, son corps est comme secoué par des spasmes. L’orgasme déboule sur son visage, emporte son esprit. Ses paupières tombent, ses lèvres s’ouvrent à la recherche d’air, les grimacements successifs de son visage me notifient une à une les giclées brûlantes qu’il est en train d’injecter en moi.
C’est là que je perds pied. Car c’est toute la beauté du monde qui se presse devant mes yeux à ce moment-là, tout le bonheur concevable à la fois par mon corps et par mon esprit.
Un instant plus tard, le bogoss s’affale sur moi de tout son poids, torse contre torse, peau contre peau, épuisé, le visage enfoncé dans le creux de mon épaule, sa queue toujours en moi.
Je sens sa cage thoracique onduler au rythme de sa respiration accélérée, son souffle chaud dans mon cou, la moiteur de sa peau, les battements de son cœur, rapides, qui se mélangent, se superposent aux miens. J’ai presque l’impression que, par ce contact des corps, ce n’est plus seulement son énergie sexuelle que le bogoss me communique mais son énergie de vie tout court.
A cet instant, je suis tellement bien : sa queue chaude et raide me remplit, le contact de son corps provoque en moi un intense bien-être. Je voudrais que cet instant dure à tout jamais.
Ainsi, lorsque je crois deviner les prémices des mouvements pour se dégager de moi, je ne peux m’empêcher de lui demander :
« S’il te plaît, reste encore un peu… ».
Sur le moment, j’ai l’impression qu’il va m’écouter. Mais un instant plus tard, le bogoss se relève déjà, et il me domine à nouveau de tout son torse et toute sa virilité. Sa queue toujours en moi, il me lance :
« Vas-y, branle-toi ! ».
Voilà un programme inédit et surprenant, un programme qui n’est pas fait pour me déplaire. J’ai en effet très envie de jouir.
C’est tellement bon de me branler, toujours envahi par sa queue, fourré de son jus de mâle.
Et, comble du bonheur, Jérém ne me quitte pas du regard, comme s’il était curieux, comme s’il éprouvait un certain plaisir à me regarder faire. Encore mieux, j’ai l’impression qu’il a recommencé à mettre des petits coups de reins entre mes fesses.
Je ne tarde pas à jouir à mon tour, mon orgasme décuplé par la présence de Jérémie devant moi, en moi, par cette queue autour de laquelle mon trou se contracte à chaque giclée, me renvoyant ainsi un supplément de plaisir.
Je viens tout juste de jouir, lorsque Jérém se dégage de moi. Et, contre toute attente, au lieu d’aller fumer sur la terrasse, il s’allonge sur le lit, sur le dos, juste à côté de moi, en silence. Le seul bruit qui me parvient est celui de sa respiration encore excitée. En tournant un peu la tête, j’arrive à apercevoir son torse spectaculaire onduler au rythme des mouvements de son diaphragme : c’est beau un bogoss en train de récupérer de l’effort sexuel.
Il ne s’écoule pas une minute avant que le bogoss ne s’assoupisse, la tête légèrement tournée vers le bord du lit.
C’est la deuxième fois que j’ai la chance de regarder Jérém en train de dormir, la première était pendant le retour du voyage en Espagne, lorsqu’il s’était assoupi sur mes genoux dans le bus. Mais c’est la première fois que je le regarde dormir à poil, après qu’il a joui en moi.
Et là, à cet instant précis, lorsque je le regarde, je ne vois plus un jeune mâle un tantinet macho, un puissant étalon dominant. Je vois un garçon vulnérable qui m’inspire une folle envie de lui faire des câlins, de le serrer dans mes bras. Et son cou à portée de ma bouche, c’est une tentation insoutenable. J’ai trop envie de lui faire un bisou. De la folie.
Je passe un bon petit moment à le regarder dormir, sans bouger.
Puis, la tentation se fait vraiment insupportable, je ne peux m’empêcher de caresser doucement le bas de sa nuque, là où ses cheveux sont coupés si courts, là où ils sont si doux.
Mes doigts sont surpris face à cette sensation de tiédeur moite, de douceur extrême. C’est tellement bon que j’ai envie de pleurer. Je regarde son cou puissant à la peau mate et je suis saisi par une violente envie d’y poser mes lèvres. Sans plus réfléchir, j’avance mon visage et j’effleure sa peau, je pose un petit chapelet de bisous légers.
Et là, Jérém ouvre les yeux, relève son torse musclé, il saute du lit, se poste devant moi, la queue à peine moins tendue. Et il me toise, l’air mauvais.
Je baisse les yeux, attendant que l’orage tombe. Mais le bogoss se contente de passer un short, d’attraper son paquet de cigarettes et de repartir sur la terrasse.
Pendant qu’il fume, je me motive à prendre une douche. Je suis tellement sonné par son attitude que je n’ai même pas le courage de plonger mon visage dans cet endroit merveilleux qu’est son panier à linge « sale ». Je me sens fautif d’avoir tenté ce petit câlin qui, je le savais d’entrée, allait le contrarier.
Le passage sous l’eau chaude me fait le plus grand bien.
Je sors de la salle de bain pile au moment où Jérém passe la porte-fenêtre pour revenir dans l’appart. Le bogoss s’arrête net et me laisse passer, sans même me regarder.
Je me rhabille à toute vitesse, sans trouver le moyen de casser ce silence assourdissant qui s’est installé dans la pièce.
J’ai l’impression d’avoir en moi tant de tendresse à donner, et ça m’attriste de la voir refusée et méprisée de cette façon. Quel gâchis…
J’ai aussi envie de recevoir de la tendresse, ou au moins un tout petit geste qui me ferait me sentir autre chose que son vide-couilles, ne serait-ce qu’une main sur l’épaule, un sourire, même une simple poignée de main, un « au revoir » sans fuir mon regard. Tout sauf cette froideur, cette indifférence après m’avoir utilisé pour se soulager.
J’ai le cœur lourd à un point que je ne peux me résoudre à partir sans tenter un dernier truc :
« Jérém… ».
« Quoi ? » fait-il, le ton agacé, sans quitter la rue des yeux.
« Tu as jamais envie de câlins ? ».
« Je baise, je fais pas de câlins… et si ça ne te convient pas, il vaut mieux qu’on en reste là ! ».
« Mais Jérém… ».
« Fiche-moi la paix ! ».
Et le bogoss repart illico vers le bout de la terrasse en claquant la porte vitrée derrière lui.
La dernière image que j’emporte de cet après-midi-là est son dos nu, spectaculaire, les avant-bras appuyés à la rambarde, son short retombant juste au-dessus de ses mollets musclés et finement poilus, le tatouage autour de son bras gauche, et cette chaînette sexy qui pend à la verticale de son cou penché en avant.
Est-ce que la « révision » de cet après-midi a été la dernière avec Jérém ?
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