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JN01100 Cours de conduite et autres bonheurs estivales

Vendredi 27 juillet 2001.

C’est beau d’être en vacances après avoir obtenu son bac. Et c’est beau de ressentir ce sentiment d’être à jour de tout, de n’avoir de comptes à rendre à personne, et d’avoir la chance d’avoir une famille qui peut me permettre le luxe de passer tout l’été avant ma rentrée à la fac à ne rien ne faire d’autre que me la couler douce. Un sentiment d’accomplissement et de sécurité qui, à partir des années fac, ne sera plus jamais aussi entier.

L’été après le bac, c’est aussi la période magique où l’Avenir se dresse devant soi, avec un grand A, avenir neuf, encore vierge, tout entier à écrire, rempli de tous les possibles. Hélas, on ne mesure souvent la liberté de choix de notre avenir de cette époque que bien trop tard, lorsque la vie nous aura retiré cette liberté à tout jamais.

Hélas, je ne peux profiter de cette insouciance. Certes, la rencontre d’hier avec Thibault m’a un peu remis sur les rails. Mais, dans la pratique, je ne sais toujours pas comment m’y prendre pour retrouver Jérém après cette nuit insensée. Et encore moins depuis hier soir.

Car, hier soir, je lui ai envoyé un SMS.

« Salut, tu vas bien ? ».

Et comme je l’avais craint, il est resté sans réponse.

Alors, le bonheur d’avoir passé le bac s’accompagne à l’inquiétude grandissante de voir une page de ma vie se tourner. Et d’en voir une nouvelle s’écrire avec le nom de mon Jérém n’y figurant qu’en souvenir.

Heureusement, ce vendredi je commence mes cours de conduite. Ça va me faire sortir de chez moi, me donner un but, me changer les idées.

Ça a été une bonne idée de passer le code pendant les vacances de février. Il ne me reste désormais qu’à prendre mes cours de conduite et essayer de passer l’épreuve pratique avant la rentrée.

Je suis très impatient de franchir cette étape, d’obtenir mon permis, d’avoir ma voiture. J’aimerais bien pouvoir fêter mon permis en partant une semaine à la mer avec mes potes, comme l’avait fait Jérém l’an dernier. J’ai eu quelques échos de ces vacances, de comment le bobrun s’est encore tapé un certain nombre des nénettes du camping. C’est de ces vacances qu’il a ramené ce brassard tatoué juste en dessous du biceps qui me fait tant d’effet.

Mais je sais que je ne ferai pas mon permis à la mer avec mes potes. Car je n’ai pas vraiment de potes.

Oui, je suis très impatient d’attaquer mes cours de conduite, le seul bémol à ma joie étant l’idée de retrouver Martin. Non pas que la compagnie de Martin me soit désagréable, bien au contraire. Le truc est que je crains qu’il y ait un malaise entre nous.

Je repense à la soirée au KL, cette soirée au cours de laquelle il m’a dragué et où nous avons failli finir la nuit chez lui. Je repense à l’accrochage avec Jérém, à mon choix de céder à son chantage. Mais surtout, j’ai cédé à l’attirance folle et aux sentiments intenses que je ressens pour lui. J’ai cédé dans l’espoir que mon geste représente quelque chose à ses yeux, qu’il se rende compte que je peux avoir des touches avec d’autres gars mais que c’est lui que je choisirais toujours, pour peu qu’il me montre un minimum de respect et de considération. Je me suis servi de Martin pour lui provoquer un électrochoc, j’ai choisi de lui obéir pour lui montrer à quel point il compte pour moi, dans l’espoir qu’il se réveille enfin.

Je repense à Martin quittant la scène sans demander son reste, et je ressens toujours un grand malaise de l’avoir laissé en plan alors qu’on s’était vraiment bien chauffés.

J’appréhende de me retrouver seul dans la voiture avec lui, de me sentir mal à l’aise, j’appréhende de foirer mes cours à cause de ce malaise.

D’autre part, j’ai envie de le revoir pour m’excuser. Au-delà du fait que je le trouve très attirant, je le trouve également très marrant, j’aimerai bien le garder en tant que pote.

Me voilà à tout juste quelques pas de l’autoécole, je ne peux plus faire machine arrière. Je dis bonjour à la fille qui attend dehors en textotant sur son portable, je prends une profonde respiration et j’attrape la poignée de la porte d’entrée.

Je me présente à la secrétaire.

— Nicolas, Nicolas, ah, oui, te voilà fait elle, la tête dans le planning, tu as cours avec, avec, avec…

— Avec Martin je fais, sûr de moi.

— Ah, non, c’est avec Julien que tu vas faire ta conduite.

— Vous êtes sûre ? Vous m’aviez présenté Martin quand j’étais venu pour prendre rendez-vous.

— Oui, ça devait être Martin mais en ce moment il est en arrêt de travail.

— Ah mince, rien de grave ?

— Euh… fait la secrétaire, l’air un peu embarrassé, non, mais il ne peut pas conduire pour l’instant. Il devrait être de retour dans quelques temps. Mais comme tu dois commencer aujourd’hui, c’est Julien qui va prendre le relais.

— Ok, je fais, intrigué.

— Tu peux attendre dehors, Julien ne va pas tarder à revenir de son cours précèdent, il va vous prendre tous les deux, toi et Sandrine, la fille que tu as dû voir dehors.

Je suis à la fois soulagé et frustré que ce ne soit pas Martin qui me donne les cours de conduite. Quelque part, j’avais bien envie de le revoir. Je me demande ce qui a bien pu le rendre inapte à la conduite.

Je n’ai pas trop le temps de réfléchir, car la 206 blanche floquée des autocollants de l’autoécole se gare juste devant moi, le moteur et les warnings allumés.

Deux filles en sortent. Mais franchement je ne pourrais pas dire si elles étaient brunes, blondes, rousses, grandes, petites, belles, moches, avec trois bras ou avec deux têtes chacune. Car mon attention est happée ailleurs. Julien l’accapare totalement.

Sa bogossitude m’a foudroyé dès l’instant où je l’ai aperçu au volant. Mais ce n’est que lorsqu’il sort de la voiture que je peux apprécier pleinement les atouts innombrables du spécimen.

Julien est grand, genre 1m85, il arbore un physique élancé et finement musclé, un torse taillé en V, des épaules solides, des pecs dessinés. Le tout mis en valeur par un t-shirt que je qualifierais d’improbable, d’audacieux, comportant des motifs à fleurs jaune et vert sur un fond blanc. Il est accompagné d’un short marron et de baskets jaune fluo. C’est le genre de tenue que, perso, je n’oserais jamais. Non pas que je n’aime pas, bien au contraire. Mais il est des tenues qu’il faut savoir porter, des tenues pour lesquelles il faut le physique, la dégaine, la gueule de l’emploi. Une décontraction certaine. Comme Julien, justement.

Puis, il y a le brushing, atout capillaire de bogoss, impeccable, les cheveux châtain clair coupés très courts autour de la nuque, pas mal plus long au-dessus et plaqués au gel vers l’arrière, tout en laissant une raie sur le côté.

Un style qu’il complète avec une barbe claire de trois jours qui lui confère une petite touche sexy et virile, et avec de grosses lunettes de soleil « bogoss style » qui ajoutent une touche de « je me la pète un peu » qui contribuent à rendre le personnage incroyablement sexy.

J’adore ses lunettes. Mais, à l’instar d’un t-shirt blanc sur un torse inconnu mais prometteur, je suis à la fois scotché et happé par l’envie brûlante de les ôter pour voir ce qu’elles cachent. J’ai besoin d’avoir toutes les cartes en main, j’ai besoin de découvrir l’atout charme majeur qu’est le regard, j’en ai besoin pour juger de l’ampleur exacte de sa bogossitude.

Mon vœu va très vite être exaucé. Le bogoss approche de la fille et, avant de lui faire la bise, il ôte ses lunettes et dégage ainsi son regard.

— Salut Sandrine, il la salue avec un grand sourire lumineux.

Je le savais. Son sourire est raccord avec tout le reste. C’est un sourire incendiaire, un sourire beau à en pleurer, un sourire qui pourrait rendre fou, un parfait sourire de bogoss.

Sandrine n’en est à l’évidence pas à sa première leçon de conduite. Ni insensible au charme du bogoss.

— Salut, je suis Julien, ton moniteur il s’adresse ensuite à moi, tout en me tendant la main.

— Bonjour, moi c’est Nico, je réponds machinalement, encore sous le choc et déjà sous le charme.

Le choc est celui provoqué par son sourire, mais aussi par son regard intense, par une paire d’yeux vert marron magnifique, un regard charmant au possible, et dans lequel je découvre très vite un je-ne-sais-quoi de pétillant, de rieur, d’adorablement canaille.

— Vas-y, Sandrine, il enchaîne, mets-toi au volant, tu vas montrer au nouveau comment tu te débrouilles.

Le « nouveau » se retrouve donc assis sur la banquette arrière. La voiture démarre, mais je ne sais même pas dans quelle direction nous partons. J’entends juste la voix du bogoss qui, entre deux indications de direction, n’arrête pas de taquiner Sandrine. Pour le reste, je me consacre à l’observation de l’animal.

Premières impressions, suite aux détections rapprochées : vraiment, très très bogoss. Cou, épaules, biceps, tout est perfection plastique. Je bugge sur ses oreilles fines et sexy qui ne semblent demander qu’à être caressées, titillées, léchées, mordillées.

Aussi, le petit con sent incroyablement bon. Il est trois heures de l’après-midi mais j’ai l’impression qu’il sort de la douche.

Julien est très souvent tourné vers Sandrine, ce qui me permet de bien apprécier son profil de mec, sa petite barbe au final pas trop fournie, et pourtant si sexy. Bref, ce mec est exactement ce qui me fallait pour me changer les idées.

Je l’écoute déployer sa drague avec Sandrine, portée par un humour qui ose tout. Je l’entends imaginer les compliments les plus improbables, jouer les bouffons avec un talent d’autodérision craquant. Il a à la fois un côté joueur, jeune chien fou, et un côté charmeur invétéré.

Au final, l’alliance entre bogossitude, charme et drôlerie donne un mélange explosif.

Entre deux indications sur le parcours, Julien titille Sandrine sans discontinuer. Sandrine a du répondant, elle est même parfois cassante. Mais le mec ne se démonte pas, il revient sans cesse à la charge, avec de nouvelles blagues, avec son humour léger et charmant.

Au final, Sandrine est amusée, Sandrine est sous le charme. Tout comme moi.

Je suis sous le charme de son petit accent toulousain bien marqué, par cette manière de rouler les « R », sexy à mourir. Et je suis conquis par cette étincelle lubrique qui ne quitte jamais ses yeux, par ce sourire malicieux qui ne quitte jamais lèvres.

Bref, voilà un autre beau jeune mâle bien conscient de son charme, tout en étant habité par un besoin inépuisable de l’exercer, d’en admirer les effets. On dirait Jérém en version boblond, le côté ténébreux en moins, le côté souriant, bavard, extraverti en plus.

Nous nous arrêtons à proximité du Pont Neuf et je prends le volant. Nous ne sommes pas loin de la rue de Metz, pas loin de la brasserie où bosse Jérém. J’aimerais tant le voir en terrasse. Je n’ai pas de ses nouvelles depuis dimanche matin, et je sens que je ne suis pas près de le retrouver. Alors, passer devant la brasserie est pour moi le seul moyen de le revoir. Même si que pendant un instant.

Mais à cette heure-ci il doit être en pause. Je donnerais cher pour savoir où il est à cet instant précis, ce qu’il est en train de faire.

Je mets le cligno, et je me glisse dans la circulation. Très vite, je me rends compte que l’attitude de Julien à mon égard est très différente de celle à l’égard de Sandrine. Son comportement est strictement professionnel, le beau moniteur me donne juste les consignes de trajet. Parce que pour ce qui est de son humour, de ses blagues, et de son sourire, c’est à Sandrine qu’il continue à les réserver.

En attendant, je ne suis pas vraiment à l’aise. C’est mon premier cours de conduite, je ne connais pas la voiture. De plus, les piques entre Julien et Sandrine me déconcentrent, et les indications du beau moniteur arrivent parfois un peu trop tard pour le novice que je suis.

Et puis, surtout, comment être à l’aise avec un mec aussi sexy juste à côté et qui en plus sent si bon ?

Finalement, on laisse Sandrine au pied de son immeuble du côté de La Grave. Me voilà enfin seul avec Julien dans la voiture pour la suite du cours. Je me dis que je devrais être plus à l’aise, et que Julien, enfin libéré de ses distractions, devrait mieux s’occuper de moi.

Mais l’absence de Sandrine se fait sentir d’une façon inattendue. Exit l’ambiance n’est plus du tout la même. Exit les blagues, les sourires charmeurs, son insolence de petit con. Désormais, le bogoss se limite à me donner les consignes pour mon cours, « tu vas tourner à droite », « tu vas tourner à gauche », « mets le cligno, prépare-toi à tourner », « fais gaffe au vélo », « attention les passages cloutés », « ralentit », « tourne large ».

Mais entre deux consignes, le silence règne et devient vite malaisant pour moi. Ce silence me stresse encore davantage que les échanges fripons de tout à l’heure, et ça finit par affecter ma conduite.

— T’as jamais touché à un volant, c’est ça ? finit par me demander Julien.

— Ca se voit autant ?

— T’inquiète ça va venir, fait le bogoss.

Nous arrivons à l’autoécole.

— Mets les warnings, pour aujourd’hui c’est bon, il me lance, on se revoit vendredi ?

Le parfum du deo qui se dégage de sa peau est juste étourdissant.

— Ok, alors c’est vous qui allez me faire toute la conduite ?

— Oui, je pense, pourquoi ?

— J’avais vu Martin quand je m’étais inscrit.

— Tu es un pote à Martin ?

— Non, enfin, on ne peut pas dire ça, je l’ai vu quand je suis venu m’inscrire, pourquoi ?

— Non, rien, comme ça, à demain.

Je descends de la voiture et je rentre chez moi en emportant dans mon cœur et dans ma tête ce petit frisson, ce bonheur pétillant que sait apporter la proximité d’un bogoss.

Aujourd’hui, ma cousine débauche à midi, et nous avons prévu de déjeuner en ville et de passer l’après-midi ensemble.

Voulant éviter le dossier « Jérém », directement relié au dossier « nuit de dingue avec Jérém et son pote Thibault », je lui parle de mon premier cours de conduite et du sexy moniteur Julien.

Peine perdue, j’ai beau éviter le sujet qui fâche, elle finit par l’amener dans la conversation.

— T’es es où avec ton sexy rugbyman ? Vous avez parlé un peu ou vous êtes encore juste caressé la nouille ? elle me demande sans transition, au détour d’une conversation anodine.

Elodie, ou l’art de mettre les pieds dans le plat.

Je n’ai pas le courage de lui raconter ce qui s’est passé le week-end dernier. Alors, pour faire diversion, je lui parle (succinctement) de nos galipettes après la finale.

— Naaaan, mais je rêve ! s’exclame ma cousine, il avait encore assez de gnaque après le match pour s’envoyer en l’air, et pour partir au barbec de l’entraîneur ensuite ! Mais ce mec est incroyable !

— Et le mécano, alors, tu l’as revu après la finale ?

Non, elle ne me fait grâce d’aucun des sujet « litigieux » du moment.

— Non, je ne l’ai pas revu, je mens, alors que le serveur nous apporte nos deux cafés.

Le programme de l’après-midi s’annonce compliqué.

— On se fait les boutiques ? lance Elodie toute guillerette, l’air de poser une question, alors que je sais pertinemment qu’il s’agit d’une consigne, me faisant presque croire que l’idée devait m’emballer autant qu’elle.

— Mais jamais de la vie, on va crever avec cette chaleur ! je m’insurge.

— Pourquoi on n’irait pas à la piscine ? Elle doit être carrément noire de bogoss à cette période ! je lâche en guise de contre-proposition.

— M’en fous des bogoss ! Moi j’ai envie de faire les soldes ! elle proteste.

— Ce sera sans moi alors, je lâche, cash.

— Tu n’oserais pas planter ta cousine comme une conne, elle tente de m’avoir.

Mais elle ne m’aura pas.

— Tu me connais mal, je la défie.

— Allez, s’il te plaît, dans les boutiques aussi il y a du bogoss.

— Oui, mais il faut marcher, et faire du « sur place » pendant que tu fais ta « conasse de boutique » ».

— Comment tu parles de ta meilleure cousine ? elle feint de s’indigner.

— C’est pas faux…

Une heure plus tard, nous débarquons à la piscine Nakache.

Oui, il n’y a pas meilleur remède pour oublier ses soucis que d’aller mater du bogoss, et, à fortiori, du bogoss en meute, du bogoss en mode amphibien, évoluant entre milieu terrestre et milieu aquatique, qui plus est.

Ce coup-ci il y a beaucoup de monde, bien plus que la dernière fois où je m’y suis pointé, lors de cet après-midi d’il y a quelques semaines où mon brun était là aussi, cet après-midi où j’ai passé un moment chaud bouillant dans une cabine des vestiaires.

Aujourd’hui, je le sais, je ne croiserai pas mon Jérém, car à cette heure-ci il doit être en pause, mais j’imagine qu’il doit se reposer. Je ne croiserai pas non plus Stéphane aujourd’hui, car il est à 1000 km de là.

Nous trouvons une place convenable, je pose mes affaires et mon attention est très vite captée par un remue-ménage assez bruyant dans l’eau. Je regarde avec un peu plus d’attention et je découvre une bande de potes en train de se baigner, de faire du raffut, de rigoler.

Allongé sur ma serviette, je les regarde faire, enchanté. Mes yeux ne sont pas assez grands, mon esprit pas assez puissant pour parvenir à capter toute la beauté indicible de cette scène, toute cette sexytude, cette bogossitude, cette jeunesse, cette insouciance, la magie insoutenable des corps ruisselants d’eau, des brushings défaits, des cheveux en bataille, des sourires, du bonheur simple et intense de ces p’tits mecs qui sont autant de cadeaux du ciel, insoutenablement beaux, indiciblement sexy.

Leur complicité, leur inépuisable envie de rigoler, leur côté joueur comme des gosses, tout cela me fait vibrer, me file des frissons, des papillons dans le ventre. J’ai envie d’hurler, tellement cette simple scène me touche. Je crois que le Paradis ressemble à ça, des jeunes mecs heureux en train de se baigner dans une piscine un après-midi d’été.

Je ne les quitte du regard jusqu’à ce qu’ils émergent de l’eau l’un après l’autre, certains empruntant la petite échelle prévue à cet effet, d’autres, plus exubérants, en bondissant de l’eau et se hissant sur le bord de la piscine à la force des biceps.

J’assiste à un véritable défilé de corps ruisselants d’eau, de shorts dégoulinant à grosses gouttes, dont certaines finissent par éclabousser mes mollets.

Peu à peu, l’alignement de serviettes multicolores à côté de nous, se transforme en alignement d’appétissantes plastiques de mec.

Je me tourne vers ma cousine, elle se tourne vers moi. Le troupeau de petits mâles est vraiment trop près pour que l’on puisse se laisser aller à des commentaires à haute voix. Cependant, notre échange de regards exprime plus de choses que mille mots.

C’est beau cet ensemble de bogoss torse nu, heureux d’être ensemble, heureux de passer cet après-midi à la piscine entre potes. En regardant avec un peu plus d’attention, je me rends compte que, parmi cette petite dizaine de mecs à peine plus âgés que moi, il n’y a pas que des bogosses. Certes, il y en a. Et c’est même la grande majorité, qu’ils soient vraiment BG ou qu’ils aient pour eux au moins l’éclat insoutenable de leur jeunesse. L’effet de masse bogossistique démultipliant la magie du Masculin à un niveau presque inconcevable.

Puis, à un instant, je ferme les yeux, je me coupe de tant de beauté, j’essaie d’oublier le désir que ces garçons ont fait flamber en moi. J’ai besoin d’un instant de répit. J’en profite pour tendre l’oreille et essayer de capter leurs conversations.

C’est ainsi que, au milieu de leurs facéties, j’arrive à comprendre qu’il s’agit d’un groupe d’étudiants de Paul Sabatier, des petits ingénieurs, les voisins des stapsiens.

Je voudrais me perdre parmi eux, je voudrais avoir un groupe de potes comme eux. Je n’ai jamais réussi à me fondre dans la masse, à m’intégrer, à trouver ma place, ni au collège, ni au lycée. Est-ce que je vais y parvenir à la fac à Bordeaux ?

— Quand je pense que tu voulais m’achever en faisant les boutiques, je taquine ma cousine, on n’est pas mieux là, allongés, à côte de tous ces petits mâles ?

Samedi 28 juillet 2001.

C’est beau, Toulouse, l’été. Et le vent d’Autan y met également sa touche, faisant bouger les t-shirts et les shorts des petits mecs dans la rue. Ainsi que le brushing du charmant et hyper sexy Julien qui, assis sur le capot de sa voiture garée devant l’autoécole, m’attend pour une nouvelle leçon de conduite.

Toujours sur son 31, lunettes noires, tout comme noir est son t-shirt du jour. Le noir étant, avec le blanc, l’arme la plus redoutable pour mettre en valeur la perfection au masculin.

Ah, ce Julien ! Beau, charmant et charmeur, il a le pouvoir de chauffer l’air, les esprits, les désirs avec sa simple présence. Un charme pareil est vraiment redoutable.

A nouveau, je me retrouve à faire le cours en binôme avec une nana. Mais ce n’est pas Sandrine. Marion est une fille de mon lycée, mais d’une autre classe, elle a passé le bac en même temps que moi. Je la connais vaguement de vue. D’ailleurs c’est elle qui m’a reconnu en premier. Je zappe facilement les nanas, ma mémoire étant beaucoup plus disponible pour se souvenir des bogosses.

Marion s’installe au volant, Julien à son poste consacré, et moi derrière.

Aussitôt la voiture démarrée, le bogoss démarre son numéro, le même que celui servi à Sandrine par plus tard qu’hier, et presque à la lettre près. Il balance des conneries en rafale pour la faire rigoler, il ne la lâche pas d’une semelle, il l’attire peu à peu dans le filet redoutable de son charme. Un numéro qui a l’air très bien rodé. Et très efficace.

Le mec est un charmeur pathologique. Je sens chez lui un besoin viscéral de plaire et de séduire. Il pourrait avoir dix filles sous son charme, ça ne lui suffirait pas.

Et même quand Marion, à l’instar de Sandrine, lui met des vents pour le refroidir, le bogoss est toujours souriant, il retombe toujours sur ses pattes, et il revient toujours à la charge. Et ça finit par payer. Malgré ses répliques parfois assassines, Marion ne me semble pas non plus insensible au charme du beau moniteur.

Non seulement il est grave grave grave sexy le Julien. Mais lorsqu’on l’observe, lorsqu’on l’écoute, on n’a pas de mal à imaginer que le gars est prêt à s’enflammer dès qu’on lui en donne l’occasion, et qu’il doit être très, très coquin au pieu, chaud comme la braise.

Pendant le cours de Marion, je joue un jeu d’équilibriste qui consiste à me servir du rétroviseur pour capter la jolie petite gueule de Julien, tout en essayant d’éviter d’accrocher son regard. J’ai beau être prudent, je ne suis jamais repu de l’image de sa tête à claques sexy, et je finis par me faire gauler. Son regard finit par se planter droit dans le mien par rétroviseur interposé. Je me sens comme un gosse pris avec la main dans le pot de confiture. Je me sens nu. Son regard me met à nu. Immédiatement, je baisse les yeux.

Au bout du cours Dillon, la voiture est obligée de s’arrêter au feu rouge du Pont Neuf. Lorsque le feu passe au vert, Marion embraye avec la mauvaise vitesse, et la voiture cale. Presque immédiatement, un concert de klaxon se met à fuser derrière nous. L’automobiliste toulousain est pressé.

Le bogoss appuie sur le bouton des warnings et commence à donner des instructions à Marion pour l’aider à repartir. Sa voix a pris soudainement un ton très pro mais bienveillant, qui tranche vivement avec ses boutades de petit canaillou charmeur. Je découvre ainsi de nouvelles vibrations dans sa voix qui ajoutent du charisme au charme.

Marion redémarre la voiture, et nous repartons vers St Cyprien. Nous continuons vers la patte d’Oie, puis avenue de Grand Bretagne, jusqu’à Purpan. C’est la fin du cours pour Marion, elle descend au rond-point de l’hôpital.

Le changement d’attitude de Julien lorsque nous nous retrouvons seuls est toujours aussi saisissant. Le Julien charmeur se transforme en Julien très pro, trop pro.

Nous revenons par l’avenue de Grande-Bretagne, en direction du Pont Neuf. Des papillons commencent à s’agiter violemment dans mon ventre lorsque Julien me fait prendre la rue de Metz.

Je sens ma respiration s’accélérer à la simple idée de m’approcher de mon Jérém, j’ai le cœur qui bat la chamade à l’idée de le voir en terrasse. Car c’est ce qui va arriver, à coup sûr. Et pour peu que le feu devant la brasserie soit au rouge, et qu’il soit en terrasse, il risque de me voir lui aussi.

A Esquirol, et ce qui devait arriver arrive. Mon bobrun est effectivement en terrasse, habillé de sa jolie chemise blanche que le vent fait un peu bouger autour de son torse. Et c’est beau à me vriller les tripes.

Je suis tellement happé par la vision de Jérém que je zappe que le feu est en train de passer à l’orange. Je suis brusquement rappelé à la réalité lorsque la pédale d’embrayage se dérobe sous mon pied, la voiture pile brusquement sans que j’aie appuyé sur la pédale de frein. Il me faut un instant pour réaliser que Julien a dû intervenir pour m’empêcher de griller le feu désormais rouge.

—        T’es pas près d’avoir ton permis, toi, il se moque.

—        Désolé… je tente de m’excuser, soudainement envahi par un grand malaise, tout en commençant à transpirer à grosse gouttes.

Mais déjà mon regard cherche à nouveau mon Jérém en terrasse. Ce mec est comme une drogue. Lorsqu’il apparaît, plus personne ni rien d’autre n’existe à mes yeux.

Mon bobrun disparaît à l’intérieur de la brasserie.

—        Quand le feu passe au vert, tu me fais pas le même coup que Marion, ok ? » fait-il en me donnant une petite tape sur l’épaule.

Son regard de braise affiche un sourire fripon. Il est beau !

—        Je vais essayer… je lui glisse, tout en laissant à nouveau mon regard dériver vers la terrasse de la brasserie.

Jérém ressort avec un plateau chargé. Il sert une table, puis va s’installer dans l’encadrement de la porte d’entrée de la brasserie, l’épaule appuyée au montant, le regard balayant la terrasse, ou peut-être la route.

Et là, j’ai l’impression qu’il regarde dans ma direction. En vrai, il est difficile de savoir s’il me regarde vraiment, ou s’il regarde autre chose.

J’ai besoin d’en avoir le cœur net. Je décide de lui envoyer un petit signe pour me faire repérer. Hélas, pile au moment où je lève mon bras, Jérém quitte sa position, avance vers une table et sort son calepin pour prendre une commande.

Je suis presque certain que Jérém n’a pas repéré mon geste. Mais Julien, lui, l’a bien repéré.

—        C’est un pote à toi ? je l’entends me demander à brûle pourpoint.

—        Qui donc ? je temporise, gêné, en évidente mauvaise fois.

—        Qui donc ? Ma sœur ! il me taquine.

—        C’est… enfin… c’était un camarade de lycée.

—        Il s’est levé de mauvais poil ce matin, non ?

—        Pourquoi tu dis ça ?

—        Il t’a mis un vent !

—        Il ne m’a peut-être pas vu…

—        Moi je dis qu’il t’a vu… et qu’il t’a mis un vent !

—        Il est un peu con parfois…

—        Tu le kiffes, hein ?

—        Mais non… pourquoi tu dis ça ?

—        Parce que ça se voit que tu le kiffes ! Tu ne peux pas décoller les yeux de lui. Je suis pas fou… si ?

Le feu passe au vert, je redémarre sans caler.

—        T’as vu, j’ai pas calé, je tente de faire diversion.

—        Change pas de sujet. Tu kiffes ce mec, oui ou merde ?

—        Pourquoi je le kifferais ?

—        Parce que tu kiffes les beaux mecs !

—        D’où tu sors ça ?

—        Tu vas pas me dire que tu es un mec à nanas… si ?

—        Il se pourrait, je le taquine.

—        Oui, et moi je vais me faire nonne !

—        Ça m’étonnerait de toi ! je plaisante.

—        J’ai vu comme tu me mates… il me balance.

—        Je te mates pas du tout ! T’es pas mon genre ! je m’amuse.

—        Oui, c’est ça ! J’ai un certain succès avec les mecs aussi… j’aurais pu faire une deuxième carrière sans problème…

—        J’ai pas de mal à le croire !

—        Alors, tu as déjà baisé avec lui ? il revient à la charge.

—        Oui, oui, oui, je finis par admette.

Je ne sais pas pourquoi, mais je me sens à l’aise avec ce garçon. J’ai le sentiment qu’au-delà de son côté coureur, il pourrait faire un bon pote.

—        J’en étais sûr ! il triomphe, en balançant un sourire si lumineux, aveuglant.

—        De toute façon, c’est mort avec lui. Dans un mois je serai à Bordeaux et lui, je ne sais même pas où il sera…

Julien a raison, Jérém m’a vu. Et s’il n’a pas répondu à mon geste de la main, c’est parce qu’il me faisait la gueule. Je n’aurai jamais le courage d’aller le voir.

Nous continuons vers la Halle aux Grains, puis la Gare Matabiau, ensuite retour vers l’autoécole. Je suis perturbé par ce qui vient de se passer devant la brasserie, j’enchaîne les conneries.

—        Je n’ai pas été bon aujourd’hui, j’admets en me garant devant l’autoécole.

—        Relax, mec… fait Julien avec un grand sourire incendiaire.

—        La prochaine fois en évitera de passer par Esquirol…

Le fait de le revoir m’a bouleversé. Le vent qu’il m’a mis m’a fait un mal de chien. Je ne comprends pas pourquoi il se comporte de cette façon avec moi. Ce serait si simple d’avoir des relations plus détendues. Je ne fais rien de mal, je ne lui veux que du bien. Pourquoi se montre-t-il si hostile avec moi ?

J’ai beau lui trouver des circonstances atténuantes, je le trouve injuste. J’ai envie de le revoir pour avoir une explication.

C’est en début d’après-midi que je trouve le cran de l’appeler. A chaque son dans le vide mon cœur semble s’arrêter. Lorsque j’entends sa voix enregistrée sur le répondeur, je perds tous mes moyens.

Je tente de lui laisser un message, ma voix tremble, je bégaie.

J’arrive quand même à lui dire que je voudrais le voir une dernière fois, car je dois lui parler de quelque chose. Je reste vague, en espérant titiller sa curiosité et le pousser à rappeler.

Commentaires

ZurilHoros

25/06/2020 13:06

6 mouvements d’une symphonie puissante et magnifique.  C’est comme ça que je résumerais ce texte qui fait passer des images, des sensations variées, dans une ambiance chargée de désir et ou les protagonistes sont plongés dans une torpeur que rien ne vient dissiper. Ni les questionnements de Nico, ni même la rage de Jerem ne peuvent entacher l’atmosphère de cette nuit. Une nuit qui est l’aboutissement d’un des enjeu de l’histoire principale. il fallait que Nico, Jerem, Thibault, éprouvent leur attirance réciproque. Je ne sais pas si le texte échappe en partie à Fabien, parce qu’il illustre un rapport au corps qui n’est pas celui fantasmé dans les épisodes précédents. D’un coté, la perfection de deux corps masculins que Nico compare. Ce que je déduis de la lecture, c’est que face deux corps semblables il n’y à pas d’évidence. C’est comme avec Bobarbu, on évalue un rapport de force et on se demande qui va faire quoi. Ils sont en compétition. 

– De l’autre coté, un corps mince, à peine dessiné, et confronté aux deux autres. La question de savoir qui va faire quoi ne se pose pas. Les corps se trouvent sans se chercher. Et si les rôles devaient s’inverser, ce serait d’un commun accord. Un cadeau de l’un à l’autre. 

– Une autre façon de le dire, c’est que l’attirance de Jérém et Thibaut passe d’abord par l’amitié et le sentiment. En revanche, l’attirance qu’ils ont pour Nico est d’abord physique, ils ont envie de son contact. C’est épidermique.

– Ou encore, une phrase qui reviendra souvent par la suite pour décrire Nico et Jérém, « vous êtes beaux ensemble ». (Thibaut, Charlène et Jérém!) Ce qui me semble détonnant c’est que Dans cette scène hyper excitante, il y a un sous texte qui est moins sexy. Jérém est dépassé par sa mise en scène, il est souvent spectateur ou mauvais acteur. Ses mots semblent déplacés, vulgaires. Si Nico ne tenait pas à lui, il serait oublié. La seule fois ou il essaye d’être avec les deux autres, il ne peut pas embrasser et quand Nico se retrouve entre lui et Thibaut, Jérém reste à l’extérieur de Nico. Il ne peut que se frotter à lui quand Thibaut a pris sa place. Il est impuissant. C’est une trouvaille géniale. A chaque fois que Thibaut à joui, il lui arrache Nico pour le punir de ne pas l’aimer assez ou de ne pas savoir l’aimer. Sa sexualité est une pulsion de domination, de rage et de dégout. D’ailleurs des que c’est fini, il s’éloigne. Naturellement, Il est en compétition avec Thibaut et quoi qu’ils en disent, il en a sans doute toujours été ainsi. Nico dispensateur de tous ces plaisirs qui se surprend à en recevoir et à aimer ça. Il a beau se rassurer en s’accrochant comme il peut à son Jérémie, son cul réclame Thibaut. Plus tard, il est gêné de voir sa docilité exhibée. Après les sensations inédites que Thibaut lui procure, il se sent honteux d’accepter le rôle du garçon soumis que lui propose Jérémie. Nico, à peur de Jérém tout le temps. Peur de le perdre, de le fâcher. Il y a des mecs très détachés, à qui cela réussie très bien de se faire défoncer et jeter. Je n’ai pas l’impression que Nico soit fait pour ça. Il cherche à être aimé, du moins c’est ce qu’il dit et c’est sans doute vrai. Thibault est la star de cette nuit. C’est un sauveteur dans l’âme, qui s’interpose dès que l’intégrité de Nico physique est menacée. Peut être que pour la première fois, il juge son copain indigne de ce qu’il reçoit. Quand Jérém méprise ou insulte Nico, c’est insupportable à Thibaut parce que, c’est aussi lui qui se fait insulter. C’est un genre de transfert, il aimerait être à la place de Nico et il aime être avec Nico.  Je me demande si a force de protéger Jérém depuis l’enfance, il n’a pas intégré qu’il devrait toujours le laisser briller et être le premier. Il s’est condamné à ne jamais être le meilleur. Jérém ne le supporterait pas. Je suis resté froid face aux épisodes avec Romain le bobarbu, dont le scénario plus artificiel valorise l’hyper virilité de Jérém. En revanche, cette nuit particulière, qui s’étire sur 6 épisodes fait certainement partie des grands moment de Jérém et Nico. Je suppose qu’elle figurerait dans un recueil des meilleurs textes de la saga. Cela a dû demander un très gros travail et c’est mené de main de maitre. C’est hyper sexuel, sensuel et absolument pas vulgaire. D’ailleurs aucun des textes n’est vulgaire. Sans doute parce qu’ils permettent de réfléchir (si on le veut LOL)

MATH07

23/04/2017 11:34

Je suis prêt à payer aussi, je trouve cette histoire passionnante.

Gripsou22

14/04/2017 09:33

Excellent épisode comme toux ceux avec Thibault d’ailleurs! J’ai hâte de lire la suite mais comme Yann je l’appréhende un peu!

Yann

12/04/2017 14:50

 Cet épisode est magnifique et bouleversant à la fois. Avec les deux précédents, c’est probablement le plus magnifique. Magnifique par le fait que l’histoire de Jerem, Nico et il faut bien désormais ajouter Thibault est arrivée à un paroxysme des sentiments qui les unissent mais qui, comme le laisse prévoir le dernier paragraphe, va les séparer. Bouleversant aussi car, c’est peut être ridicule de dire cela d’une histoire, mais malgré tout elle me touche au plus profond de moi au travers de ce que j’ai vécu… il y a longtemps. Ce plan à trois était probablement une erreur mais sans cela Nico n’aurait pas connu ce que Thibault lui a donné. On n’efface pas ce qui s’est passé… Même raide dingue de Jerem, Nico a pu faire la différence qu’il y a entre baiser et faire l’amour avec un garçon attentionné comme Thibault. Jerem a-t-il lui aussi appris de cette nuit ? Son détachement vis-à-vis de tout sentiment pour Nico était-il volontaire ou une façade, une façon de masquer une part de sa personnalité qu’on ne connait pas et qu’il n’a jamais voulu dévoiler ? J’ai hâte de lire la suite mais, contrairement à mes autres coms, je dirais que je ne suis pas aussi impatient car je perçois qu’on est à un tournant, que ces trois garçons font souffrir et peut être se faire souffrir.Merci Fabien

Mora Jean-Marie

05/03/2017 10:14

Je suis prêt à payer un ou deux euros par nouveau passage écrit il n’y a pas de problème.

Retrouve dans la galerie médias des coups de cœur pour des photos, des films et séries, des livres et bientôt de la musique.

Un film poignant. Avec un jeune acteur à la beauté bouleversante. Film complet sur Dailymotion en cliquant sur la photo.

Une histoire d’amitié authentique et poignante.

Deux acteurs incandescents.

La découverte de l’amour, du premier amour, le plus fort de tous.

Un autre film qui m’a beaucoup ému

Tu peux aider Fabien à écrire ses histoires !

Deux méthodes possibles :

OU

Merci FanB pour tes corrections et ton aide précieuse.

Merci Yann pour les graphismes du site et ton soutien.

Merci aux mécènes de tout temps, et en particulier à Cyril et Virginie, dont le soutien perdure depuis 2016.

Merci à vous tous pour votre fidélité et vos commentaires.

L’histoire de Jérém&Nico rentre dans sa phase finale.

Jérém&Nico est une belle aventure qui aura duré près de 10 ans et qui n’aurait pas été possible sans vous tous.

Et pour cela, un grand

Fabien

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