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JN01082 Joker : coup de fil à un ami

« Salut, Nico, tu vas bien ? » fait le beau Thibault en décrochant.

Je m’inquiète beaucoup pour Jérém. Sans nouvelles de sa part, j’ai en effet décidé d’aller en chercher auprès d’une source que je considère la plus fiable qui soit.

 — Oui ça va, et toi ?

 — Moi ça va.

 — J’ai appris que Jérém s’est blessé, hier, pendant le match.

 — Oui, c’est vrai.

 — Et c’est grave comment ?

 — C’est l’épaule qui est touchée. Apparemment il n’y a rien de cassé, mais il a pris un sacré pet’ !

 — Qu’est-ce qui s’est passé ?

 — Ecoute, Nico, si tu veux, je vais débaucher dans pas longtemps. Si tu veux passer au garage, on ira prendre un verre et on pourra parler plus tranquillement. »

Après avoir raccroché, je presse mon pas pour ne pas faire attendre le beau mécano. J’arrive au garage pile au moment où il en sort.

Habillé du t-shirt vert bien rempli par son torse tout en muscles et par ses biceps puissants, mon pote Thibault est terriblement séduisant.

En lui faisant la bise, je capte un bouquet olfactif dans lequel j’arrive à distinguer l’odeur de propre de son t-shirt, l’odeur du savon avec lequel il s’est lavé avant de débaucher, ainsi qu’une petite odeur de cambouis persistante. Bref, une odeur de propre et de bon, une odeur de mec bosseur et bien dans ses baskets.

Le beau mécano porte sur son nez, sa joue et son front, les contusions typiques d’un match de rugby difficile. Je trouve qu’il a l’air préoccupé.

« Tu l’as eu depuis hier ? il me questionne, après que nous nous sommes installés dans la terrasse du même bistrot que la dernière fois.

 — Non.

 — Et comment tu as su pour sa blessure ?

 — Comme il ne répond pas à mes messages, tout à l’heure je suis passé à la brasserie. Et j’ai entendu son patron dire à un employé qu’il serait en arrêt maladie jusqu’à jeudi. Je l’ai appelé en partant de la brasserie, mais je suis tombé sur répondeur. Je suis passé le voir, mais il n’était pas chez lui.

 — Il sait qu’il devait revoir un médecin aujourd’hui.

 — Qu’est ce qui est arrivé, alors ?

 — Au milieu de la deuxième mi-temps, un joueur de Cugnaux l’a plaqué violemment au sol. Et Jéjé est mal tombé.

 — Merde…

 — Le match a été dur.

 — Toi non plus tu n’as pas l’air en forme, je considère.

 — Ça va, ce ne sont que des égratignures.

 — Et comment ça s’est fini le match ? Vous avez gagné ?

 — Oui, mais vraiment de justesse. Sans Jéjé pour marquer, ce n’est pas la même équipe. »

Une fois de plus, je m’en veux d’avoir passé mon dimanche après-midi à roupiller et à me taper des branlettes physiques et mentales, alors que mon beau brun souffrait.

Le soleil tape fort en cette fin d’après-midi. Et là, le beau mécano a ce petit geste magique qui me rend dingue.

Tout se passe avec la rapidité de l’éclair. Les doigts pincent le bord inférieur du t-shirt, le coude se plie en même temps que le buste. Le coton se soulève, le cou s’incline, le front se pose sur le tissu pour y être épongé.

Ça ne dure qu’un instant, avant que les doigts ne relâchent le tissu, avant que le « rideau » ne tombe brusquement sur la délicieuse vision de ce délicieux alignement de poils fins sortant de l’élastique de son boxer.

« Je ne sais pas ce qui s’est passé, hier après-midi. Jéjé était complètement ailleurs, il enchaîne, après avoir bu une bonne gorgée de bière.

 — Ailleurs… comment ?

 — Déjà, il est arrivé en retard. Et puis, il avait l’air complètement à côté de ses pompes.

 — Il est arrivé à quelle heure ?

 — Vers 14 heures, tout juste avant le début du match. Et ça ne lui ressemble pas du tout.

 — Ah, bon… » je fais bêtement, tout en me demandant qu’est-ce qu’ a foutu Jérém entre le moment où il est parti de l’appart, avant mon réveil à midi quinze et le début du match. En gros, pendant environ deux heures.

« Il était de mauvais poil, continue le beau mécano, il a tout juste dit bonjour. Et pendant le match on aurait dit qu’il tournait au ralenti. Il a multiplié les erreurs, il a raté pas mal d’occasions de marquer.

Quand l’autre équipe a commencé de prendre l’avantage, Jéjé a commencé à s’énerver. Il était tendu comme un string, et il a été insultant avec certains joueurs. Il a même failli provoquer une bagarre et se faire expulser du terrain.

Je ne l’ai jamais vu jouer aussi mal. Et surtout, je ne l’ai jamais vu s’énerver de cette façon dans un match, surtout si près de la finale. L’entraîneur était fou ! »Si Jérém était si fatigué, c’est que la nuit a été particulièrement intense. Mais la fatigue n’explique pas pourquoi Jérém était de mauvais poil, alors que le dernier contact que j’ai eu avec lui était un moment de bonheur sensuel, de complicité et de tendresse.

Que s’est-il donc passé dans sa tête depuis notre câlin au petit matin ? Est-ce qu’il s’est réveillé avec une bonne gueule de bois ? Est-ce qu’il regrette ce plan à trois qu’il a pourtant voulu ? Ou la tendresse de cette nuit, qu’il a pourtant voulue, elle aussi ? Est-il encore tracassé par cette jalousie qu’il a ressentie tout au long de la soirée ? Est-ce que ce sont les mots et les provocations de Romain qui l’ont mis de mauvais poil ?

« Je ne l’ai jamais vu dans cet état, continue Thibault, Jérém est le capitaine de l’équipe, et l’équipe a besoin de son capitaine. Mais notre capitaine était aux abonnés absents. Nous avons été dominés pendant presque tout le match. Et nous avons eu un bol fou de pouvoir remonter vers la fin, grâce notamment à des erreurs de l’équipe adverse.

Nico, fait le beau mécano en s’adressant à moi avec sa voix chaude, une voix qui m’oblige à lever mon regard et à croiser le sien, est-ce qu’il s’est passé quelque chose l’autre nuit ? Est-ce que vous vous êtes disputés ?

 — Non, non, il ne s’est rien passé de spécial, je mens, mais on s’est couché tard, et il était peut-être juste fatigué.

 — Tu as passé la nuit chez lui ?

 — Oui.

 — Et il était comment hier matin ?

 — Quand je me suis réveillé, il était déjà parti.

 — Et tu t’es réveillé à quelle heure ?

 — Un peu après midi, mais je pense qu’il était parti depuis un moment.

 — Mais qu’est-ce qu’il a foutu entre midi et deux ?

 — Je me le demande aussi.

 — Son prétexte d’avoir eu un problème de voiture ne tient pas la route, il considère.

 — Au fait, qu’est-ce qui s’est passé quand vous êtes repartis du KL ? Il avait l’air contrarié, il revient à la charge.

 — Il s’est passé que j’ai failli partir avec un autre gars.

 — Un gars… comme toi ?

 — Oui. En fait, j’ai vu Jérém partir avec une nana et j’ai cru qu’il rentrerait avec elle.

 — C’était pas du tout ça…

 — Je sais, il m’a expliqué. Mais sur le coup, ça lui ressemblait. Et ça m’a foutu en l’air. Un peu plus tard, j’ai croisé ce gars qui m’a dragué et m’a proposé de rentrer avec lui. Je n’aurais pas dû accepter son invitation…

 — Tu n’as pas à te justifier, Nico. Je sais que Jéjé ne te rend pas les choses faciles.

 — Jérém m’a vu partir avec le gars et il m’a fait une scène.

 — Sacré Jéjé ! fait Thibault, l’air aussi impressionné qu’amusé.

 — Tu sais, c’est pas facile de suivre avec Jérém, je continue en évitant soigneusement de lui parler de ce plan avec Romain et de ce que cela a bien pu avoir comme conséquence dans l’état d’esprit de mon beau brun au moment du match.

 — Je le sais, je le sais. Même être pote avec un gars comme Jérém, ce n’est jamais de tout repos. Et encore moins jouer avec lui, surtout quand il y a un raté comme hier et qu’il ne veut rien expliquer.

 — Et il va comment, sinon ? Niveau moral, je veux dire…

 — Pas terrible. Il s’en veut énormément d’avoir foiré son match. Il était tellement déçu de devoir quitter le terrain !

 — J’espère vraiment qu’il pourra jouer dimanche prochain !

 — Pour l’instant, on n’en sait rien. Ça dépend de comment son épaule va évoluer.

 — Et s’il ne peut pas jouer ?

 — S’il ne peut pas jouer, ça va bien compliquer les choses. Déjà, nos chances de gagner vont être réduites. Et puis, si Jéjé se retrouve sur le banc de touche, ça ne va vraiment pas lui plaire. Surtout après tout ce qu’il a donné pour arriver en finale…

 — Il s’est beaucoup investi ?

 — Enormément ! Ce tournoi devait être notre revanche sur la malchance de l’an dernier !

 — Qu’est-ce qui s’est passé l’an dernier ?

 — Nous avions été éliminés en demi-finale, si près du but. Nous étions tous déçus, mais Jérém était en miettes. Alors, cette année il a redoublé d’efforts, comme nous tous, mais lui plus encore que les autres. Il tient vraiment à gagner ce tournoi, et à le gagner avec l’équipe. Surtout maintenant, alors qu’il y a de fortes chances qu’il ne fasse plus partie de l’équipe à la rentrée. S’il ne peut pas jouer, même si on gagne – et je ne te parle même pas si on perd – je sais que Jéjé va péter un câble ! »

Je suis mal à l’aise de savoir Jérém et Thibault en porte-à-faux vis-à-vis de la finale du tournoi, après tous leurs efforts pour en arriver jusque-là.

Je m’en veux de m’être laissé draguer par Martin et d’avoir ainsi provoqué cette réaction en chaîne qui a conduit mon beau brun à affronter un match très important dans un état de fatigue et de malaise incompatibles avec une bonne performance sportive.

« J’espère vraiment qu’il va être en forme pour dimanche prochain, je finis par lâcher comme pour tenter de le rassurer.

 — Moi aussi !

 — J’imagine.

 — Ce qui m’embête, c’est que je sens qu’il y a quelque chose qui le tracasse, mais qu’il ne veut rien me dire. J’ai toujours cru qu’il me considérait comme son meilleur pote…

 — Mais c’est le cas. Je pense que pour Jérém ton amitié compte plus que tout au monde, plus que le rugby, même. Quand je l’entends parler de toi, je continue sur ma lancée, je sens qu’il a énormément d’estime et d’affection pour toi. Il sait qu’il a la chance de t’avoir, car tu es vraiment un chouette gars ! »

Voir un garçon comme Thibault m’écouter attentivement est une expérience grisante. Mais voir un garçon comme Thibault, si solide, si bien dans ses baskets, touché par l’émotion que mes mots ont fait monter en lui est une expérience bouleversante.

A cet instant précis, je me trouve devant un Thibault « mis à nu » sur l’un des aspects les plus intimes de sa vie, son amitié avec mon bobrun. Avec son Jéjé. Je repense à une autre conversation que nous avons eue, conversation au cours de laquelle il m’avait confié qu’il aurait lui aussi beaucoup de mal à accepter le départ de son pote à la rentrée, si jamais cela devait se confirmer.

Définitivement, derrière son apparence de mec solide, derrière son caractère posé, Thibault n’en demeure pas moins un garçon excessivement sensible et avec des vrais besoins affectifs, comme tout un chacun. Même les super héros ont un cœur sensible.

Ainsi, lorsqu’un sourire pudique vient essayer de contenir une émotion pourtant manifeste, je me sens à mon tour au bord des larmes. J’ai soudain très envie de le serrer très fort contre moi, de le câliner, le réconforter.

Oui, de tout temps si protecteur, si rassurant, en permanence en train de veiller sur son pote et de faire attention aux autres, Thibault mériterait lui aussi de connaître de temps à autre le bonheur de pouvoir se laisser aller, de se sentir réconforté.

Mais qui veille sur le beau Thibault ? Qui le prend dans ses bras quand il a besoin d’être réconforté ?

La sonnerie de son portable se met à retentir.

« Désolé, je dois répondre, c’est important.

 — Allô ? » il lance, en décrochant. Le ton est ferme, chaud, assuré, gentil, adorable. Ça donne envie de composer son numéro rien que pour entendre le ton de sa voix.

Un « allô » suivi d’un certain nombre d’échanges dont j’ai du mal à capter les tenants et les aboutissants étant donné que je n’ai pas les retours de son interlocuteur.

« Je viens de sortir du taf.

 — …

 — Je suis chez moi.

 — …

 — Où ça ?

 — …

 — Dans un immeuble ?

 — …

 — Ok, ok, j’arrive, à tout’ ! »

« Désolé, Nico, je dois y aller » il me lance en raccrochant et en se levant aussitôt, sans même terminer sa bière, mais sans pour autant oublier de glisser deux pièces de dix francs sur la table.

Son air soudainement très pressé m’inquiète.

« Rien de grave, j’espère…je tente de le sonder.

 — Non, enfin… je ne sais pas trop encore. Apparemment il y aurait un feu dans un immeuble aux Sept Deniers. Je suis d’astreinte, là, je dois me rendre à la caserne au plus vite.

 — Je ne savais pas que tu étais pompier ? je finis par lâcher bêtement.

 — Je suis juste volontaire. Désolé, je dois vraiment y aller, Nico. On se recapte un de ces quatre si tu veux, et je te tiens au courant pour Jéjé. T’en fais pas, ça va aller, j’y veille, il coupe court.

 — Ok, bon courage, Thibault, et merci ! »

Thibault jeune pompier volontaire, voilà un truc qui m’avait échappé mais qui ne me surprend pas de la part d’un gars comme lui. Se dévouer pour le bien des autres, au péril de sa propre vie, c’est tellement du Thibault, ça.

Je regarde le beau mécano s’éloigner d’un pas pressé tout en me disant que ce que je viens d’apprendre sur lui éveille en moi une estime et une admiration sans limites à son égard. Thibault vient d’être soudainement propulsé à mes yeux dans une nouvelle dimension où il m’apparaît désormais comme étant un Être tellement beau et pur que son amitié me devient indispensable.

Oui, on a forcément envie d’être pote avec un mec avec une telle grandeur d’esprit. Et ça, en raison du fait que l’amitié d’un gars pareil se mérite et que nous ne la mériterons qu’en étant à la hauteur. Et c’est peut-être là que se situe la plus grande qualité, le plus grand « pouvoir » d’un garçon comme Thibault. Celui de nous pousser à être meilleurs.

Je regarde le beau pompier jusqu’à ce qu’il disparaisse de mon champ de vision, tout en me disant que ce mec est un ange tombé du ciel.

Je m’en veux de ne pas avoir pensé à le féliciter.

Face à la grandeur d’esprit de mon pote Thibault, mes petits tracas sentimentaux semblent perdre de leur importance, j’ai l’impression d’arriver à relativiser.

Mais cet état de grâce ne dure qu’un temps hélas. Lorsque sa présence lumineuse disparaît de ma vue, je ne peux m’empêcher de me laisser happer par l’inquiétude au sujet de la blessure de Jérém.

Salut. J’ai su pour ton accident. J’espère que tu vas bien et que tu vas vite t’en remettre. Je suis passé chez toi mais tu n’y étais pas. Donne-moi des nouvelles, s’il te plaît. Nico

C’est le nouveau message que je lui envoie le soir même, juste après le dîner.

Commentaires

ZurilHoros

04/06/2020 07:21

Ca a été une expérience de relire ce chapitre, maintenant que j’ai une meilleure idée de ce qui précède. C’est certainement, celui que je trouve le plus important pour tout un tas de raisons. C’était déjà le cas à la première lecture puisque je l’avais fait lire à plusieurs personnes pour faire découvrir Jerem & Nico autour de moi.  En tant que lecteur, lire à livre ouvert les pensées qui accompagnent Nico dans ce qu’on appelle horriblement un « travail de deuil », créer une proximité avec lui, et on lui donne l’absolution pour tout ce qu’il dit ou fait. Il est parfois agaçant mais il est tellement positif, lumineux, même dans sa tristesse, que ce n’est pas bien difficile de vouloir le prendre par la main et le soutenir.  Il faudrait avoir ce chapitre en tête, pour se rappeler que ce que l’on vit ou ce que l’on pense, dépend le plus souvent d’un point de vue orienté et que, si on déplace l’orientation du regard, on change le point de vue.  Qu’est ce qui permet de changer? Un regard extérieur, un événement? le plus souvent un espoir qui ne nous quitte pas. Est ce que Elodie est responsable du changement de cap de Nico, est-ce son footing? Ce qui était définitif dans son esprit le matin, ne l’est déjà plus à midi, et encore moins le soir. 

ZurilHoros

27/05/2020 13:41

C’est assez rassérénant de trouver de quoi réfléchir à soi-même et par delà ça, à la vie en général. L’esprit de Nico doit être éprouvé. Forcément quand on est soumis par cette vague d’émotions opposées qui soumet son cœur au rythme des montagnes russes. Quand on est comme ça, on a l’impression de vivre intensément d’autant plus qu’on ne peut pas gérer. Quant au beau Jérèm, c’est terrible quand on a des rêves de gloire, de savoir que sa sexualité va être un obstacle. Le moment n’est pas encore arrivé pour qu’un futur rugbyman se pointer avec un mec. Il lui faudrait être trois fois plus fort que les autres. Un jour peut être. Je pense qu’un mec cérébral comme Nico, doit être très fascinant pour un instinctif comme Jérèm, mais également très angoissant. 

izzyyuki

16/5/2016 22:45

le 2eme est encore mieux que le 1er, ca va être dure d’attendre le 3eme…

Etienne

14/105/2016 23:29

Épisode très émouvant. Bravo Fabien

Gripsou22

13/05/2016 17:27

Merci Fabien pour ces deux (excellents) premiers épisodes de la saison 2 ! J’ai beaucoup aimé le moment du SMS d’Elodie être en attente insupportable d’un message et recevoir celui d’un(e) ami(e) à la place c’est vraiment frustrant. L’appel de Jerem est vraiment bouleversant, il appelle Nico pour la 1ère fois s’excuse et l’invite à passer le weekend. J’ai vraiment hâte de lire la suite en espérant que Nico fasse le bon choix.

Retrouve dans la galerie médias des coups de cœur pour des photos, des films et séries, des livres et bientôt de la musique.

Un film poignant. Avec un jeune acteur à la beauté bouleversante. Film complet sur Dailymotion en cliquant sur la photo.

Une histoire d’amitié authentique et poignante.

Deux acteurs incandescents.

La découverte de l’amour, du premier amour, le plus fort de tous.

Un autre film qui m’a beaucoup ému

Tu peux aider Fabien à écrire ses histoires !

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Merci FanB pour tes corrections et ton aide précieuse.

Merci Yann pour les graphismes du site et ton soutien.

Merci aux mécènes de tout temps, et en particulier à Cyril et Virginie, dont le soutien perdure depuis 2016.

Merci à vous tous pour votre fidélité et vos commentaires.

L’histoire de Jérém&Nico rentre dans sa phase finale.

Jérém&Nico est une belle aventure qui aura duré près de 10 ans et qui n’aurait pas été possible sans vous tous.

Et pour cela, un grand

Fabien

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