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JN01054 Un beau serveur brun

Elle est dans ma tête. Je la déteste. Je l’adore.

« C’est ça !

 — Eh ben, vas-y, alors !

 — Ça ne t’embête pas que je te laisse rentrer seule ?

 — Pas du tout, j’ai encore une ou deux boutiques à faire avant la fermeture. »

Vraiment, je l’adore. Elle a toujours la bonne parole pour me déculpabiliser.

Je lui fais la bise, elle me serre dans ses bras. Je repars sur les chapeaux de roues. Mon pas est rapide, mon cœur bat la chamade. J’ai l’impression de voler. Je remonte toute la rue d’Alsace-Lorraine jusqu’à Esquirol en moins de deux. Soudain, la proximité de la cathédrale Saint-Etienne, théâtre quelques jours plus tôt d’une double rencontre plutôt marquante, me ramène à Stéphane. Il faut absolument que je l’appelle. J’ai honte d’avoir annulé à la dernière minute par SMS, hier soir. Je repense à sa réponse, un SMS laconique : « ok », et plus rien depuis, ni de sa part, ni de la mienne. J’espère qu’il n’est pas vexé. Je ne sais pas dans quelle disposition il est à mon égard. C’est la raison pour laquelle je n’ai pas osé lui envoyer d’autres SMS depuis la veille.

Stéphane me plaît bien, et j’ai vraiment envie de le revoir avant son départ. Il faut vraiment que j’arrête de courir après Jérém, car ça ne mènera nulle part.

Mais le sens de mes pensées et celui de mes jambes ne sont pas vraiment raccord. La tête a beau donner son avis. Ce sont les jambes qui ont le pouvoir de me transporter « dove mi porta il cuore », là où le cœur me porte, pour paraphraser le titre d’un beau roman paru en Italie il y a bien longtemps déjà.

Alors, je continue vers Esquirol. Thibault a dit que Jérém bosse dans une brasserie. Le fait est qu’il y en a plus d’une à Esquirol. Une fois arrivé sur place, je marche doucement, matant les serveurs dans les terrasses. Pourvu qu’il soit en terrasse.

Le cœur cogne si fort dans ma poitrine que j’ai l’impression qu’il va en bondir et s’écraser sur le trottoir. Je suis presque en apnée. J’ai à la fois très envie de le voir et peur de me faire repérer. Je ne sais pas comment il va réagir s’il me voit rôder autour de son taf, et à plus forte raison si Thibault est présent.

Je suis tout pris dans mes pensées, lorsque mes yeux me renvoient justement l’image du beau Thibault. Il est assis à une petite table en terrasse. Bingo ! C’est donc là que Jérém travaille.

Le jeune mécanicien est en train de siroter une bière, tout en lisant un papier qui doit être la Dépêche du Midi ou l’Equipe. Je m’approche discrètement d’un abribus assez proche de la terrasse pour voir ce que j’ai besoin de voir sans me faire repérer.

Et puis c’est le choc. Mon beau brun déboule en terrasse avec un grand plateau chargé de boissons, le torse sobrement mais outrageusement mis en valeur par un beau t-shirt noir avec col en V qui lui va comme un gant et qui ressemble étrangement à celui qu’il avait passé la veille après sa douche dans les vestiaires du terrain de rugby.

Le t-shirt retombe parfaitement, c’est-à-dire à la hauteur des poches, sur un pantalon noir lui aussi, et très classe. Un pantalon qui fait un délicieux contraste avec ses baskets rouges à la semelle blanche qui font, elles, jeune et décontracté.

Avec son regard brun et ténébreux, avec ses sourires ravageurs, Jérém est simplement sexy à se damner. Je ne peux pas le quitter des yeux. D’ailleurs j’ai l’impression qu’on ne le quitte pas des yeux, qu’il attire tous les regards. Ma jalousie revient au triple galop. J’ai envie de bondir de ma cachette et de crier : « Pas touche, même pas avec le regard, le serveur est à moi ! A moi ! ! ! »

Un bus arrive, je dois m’écarter pour laisser les passagers descendre, je sors de ma cachette pendant un court instant. C’est l’instant de trop, Thibault me repère. Il me lance un grand sourire et me fait signe de le rejoindre.

Dans ma tête l’envie d’approcher mon beau brun dans son nouvel environnement a du mal à s’imposer vis-à-vis de la crainte d’une réaction hostile de sa part.

Mais je ne peux pas refuser l’invitation de Thibault. Alors, au point où j’en suis, pourquoi pas. D’autant plus que le fait de me retrouver à la même table que le beau mécano, ne me déplaît pas du tout. D’abord car elle peut donner un début de légitimité ou d’excuse à ma présence aux yeux de Jérém. Ce dernier ne va pas oser me jeter devant son pote. Aussi, le fait de copiner avec le meilleur pote du mec qu’on aime, est une chance qu’on ne peut pas bouder.

Je finis par sortir de ma « cachette » et par avancer en direction de sa table en essayant de me donner une contenance.

« Re ! il me lance.

 — Oui, re…

 — Allez, vas-y, assieds-toi, Jéjé va être content de te voir ! »  

Bah, moi j’en suis pas si sûr

« Tu veux boire quoi ? 

 — Un mojito.

 — Je t’invite. Il faut juste attendre que le serveur se libère. »

En attendant que le serveur revienne, Thibault me fait parler. De mes vacances, de mon été, de mes études à venir. Ça fait du bien de côtoyer un gars qui s’intéresse autant aux autres. Oui, Thibault me fait la causette. Et qui plus est, sans laisser échapper le moindre mot sur le fait de me retrouver là quelques minutes après m’avoir croisé et m’avoir balancé l’info du taf de Jérém. Son attitude me met à l’aise. Ce garçon est vraiment adorable.

Quelques instants plus tard, le serveur finit par débouler en terrasse avec un nouveau plateau chargé de verres, de boissons et de biscuits apéro.

Je le regarde voltiger entre les tables serrées. Ses mouvements ont une vitesse, une élégance, une assurance que je trouve étonnantes, comme s’il avait fait ça toute sa vie. Sacré bogoss auquel tout réussit. Ce qui aurait presque le don de m’énerver. Car ce n’est pas normal d’être aussi beau et aussi doué pour tout. Et surtout, ce n’est pas juste, pas juste du tout !!!

Jérém approche d’une table à l’opposé de la terrasse pour y déposer les boissons. Mon regard est happé par son biceps tatoué, gonflé dans l’effort de tenir en équilibre le plateau, déformant la manchette de son t-shirt noir moulant. Ah, putain, qu’est-ce qu’il est sexy !

La table est bondée, tout comme celle d’à côté, et les chaises sont vraiment les unes sur les autres. Ainsi, pendant qu’il distribue les consos, Jérém se trouve coincé. Et là, tout en gardant son plateau en équilibre dans sa main gauche, il se contorsionne pour arriver à poser les verres sur la table. Son torse se bombe, ses pecs se gonflent, son torse pivote, tous ses muscles se mettent en tension. Cette position, cette attitude de son corps est carrément une œuvre d’art éphémère, un pur instant d’éternité, insoutenablement beau car justement passager, un instant unique que je voudrais fixer à tout jamais avec un appareil photo. Hélas, à cette époque les smartphones n’existent pas encore. Et quand bien même ils avaient existé, je doute fort que j’aurais eu le cran de m’en servir.

Je ressens une envie furieuse de bondir de ma chaise et de lui sauter dessus. Je crois que nous devons être un certain nombre dans cette terrasse à ressentir ce genre d’envie.

Le beau brun n’a toujours pas capté ma présence. Je sais que cela ne va pas tarder. Malgré la présence de Thibault, j’appréhende sa réaction. Je commence à paniquer. Et puis mon regard rencontre celui de Thibault. Il me sourit. Et son sourire me fait un bien fou. Car ce sourire me semble exprimer tellement de choses. Des choses du genre : « Tout va bien se passer. Je suis là, je suis de ton côté. Je vais t’arranger le coup, t’inquiète. »

Jérém arrive enfin à se décoincer d’entre les chaises et, sans regarder dans notre direction, il trace vers l’intérieur de la brasserie. Il revient une minute plus tard avec un nouveau plateau, beaucoup moins chargé. Et pendant qu’il traverse une nouvelle fois la terrasse en diagonale, nos regards se croisent, s’accrochent.

Un instant plus tôt j’appréhendais sa réaction. Et là je suis super heureux de la découvrir. Car, à l’instant même où le beau brun capte ma présence, il ralentit son élan rapide et assuré jusqu’à presque s’arrêter. Ça ne dure qu’une demi-seconde, un petit instant pendant lequel son sourcil gauche monte, monte, monte, marquant son étonnement… amusé.

Ce simple geste est déjà d’une beauté à me faire craquer. Et, top du top, j’ai l’impression que cela traduit le fait que finalement il est content de me voir là, le premier jour de son travail. J’ai presque l’impression que, juste avant de reprendre son chemin à une allure vive, il me balance un petit sourire du coin de l’œil.

Jérém dépose les boissons sur la table et encaisse la note. Après quoi, il se dirige dans notre direction. Vite, un truc à dire à Thibault.

« Ça se passe bien ton travail ? »

Le bomécano a tout juste le temps de commencer sa réponse, lorsque j’entends la voix du beau brun derrière mon dos.

— Eh, ben, pendant que certains travaillent, il y en a qui se la coulent douce !

Je suis soulagé. Mon impression se confirme. Visiblement, il est de bon poil. Il est même d’humeur à faire de l’humour. Je me dis que ça doit être grâce à la présence de Thibault.

— Cause toujours, va ! déconne le beau mécano, pour une fois que tu mets la main à la pâte, il faut que tu te la pètes !

— Tête de con, lui balance Jérém, taquin.

— Branleur ! lui répond Thibault du tac au tac. J’adore les entendre déconner. J’adore leur complicité. Leur amitié me touche.

Jérém me toise avec un regard malicieux, puis finit par me lancer :

— Et toi tu fais quoi là, tu branles comme Thibault ?

— Je passais par-là, je mens, mal à l’aise.

Un malaise qui vient du fait que j’ai le sentiment qu’avec ce petit mensonge je viens de me ridiculiser à la fois par rapport à Jérém et par rapport à Thibault.

Vis-à-vis de Jérém, mon explication sonne faux. Le fait que je puisse passer « par hasard » devant la brasserie où il ne bosse que depuis quelques heures, est très improbable.

D’autre part, avec ce petit mensonge, j’ai le sentiment de trop me dévoiler par rapport à Thibault. Car lui, il le sait, je ne suis pas passé par là par hasard. A ce stade, j’ai la quasi-certitude qu’il a tout compris. Heureusement pour moi, la discrétion est une des nombreuses qualités de ce garçon.

— Alors, tu bois quoi ? finit par lâcher Jérém.

Je croise à nouveau son regard. Il a l’air épanoui, presque jovial. Quelle différence avec le Jérém taciturne et colérique que j’ai quitté la veille devant la porte des vestiaires du terrain de rugby ! Son sourire est beau, insoutenablement beau.

Je suis super content de revoir mon beau brun. Et pourtant, quelque chose me perturbe dans ce tableau qu’est ce nouveau scénario de vie de mon Jérém. C’est le fait de constater que, du jour au lendemain, sans transition, Jérém est passé de lycéen à employé, d’étudiant à travailleur, presque de l’adolescence à l’âge adulte, de l’insouciance à la réalité. J’ai l’impression que sa vie vient de changer en profondeur et que je suis en train d’en rater des épisodes importants.

— Une bière blanche, s’il te plaît ! je finis par répondre.

— Ça vient ! lance le beau serveur à la cantonade, en détalant sur les chapeaux de roues.

Pendant que j’attends ma bière, Thibault finit de répondre à la question que je lui avais posée avant l’arrivée de Jérém. Ça fait un an, depuis son bac, qu’il bosse dans ce garage. Il aime bien ce taf, il aime la mécanique.

De nouveaux clients se sont installés en terrasse, Jérém se fait attendre. Et la conversation finit à nouveau par revenir à lui.

— Je le taquine. Jéjé n’est pas du tout un branleur. Ça faisait longtemps qu’il voulait bosser, m’explique Thibault. Ça lui tardait vraiment.

— A ce point ?

— Jéjé est pressé de gagner sa vie pour ne plus rien avoir à demander à son père.,

Thibault n’est pas avare en confidences. Je sens que, pour peu que je manœuvre intelligemment, il va me donner des billes importantes pour comprendre un peu plus le fonctionnement de mon beau brun. De la douce musique pour mes oreilles.

— Il ne s’entend pas avec ses parents ?

— Ses parents, c’est juste son père. Sa mère est partie il y a dix ans et elle n’a quasiment pas donné de nouvelles depuis.

— Ah… ça a dû être dur pour lui !

— Très dur, autant pour lui que pour Maxime, son petit frère.

— Et alors, avec son père ça ne se passe pas bien ?

— Jéjé est en colère contre son père, car il le tient pour responsable d’avoir rendu sa mère malheureuse et de l’avoir poussée à partir. Il lui en veut aussi d’avoir trop vite ramené sa nouvelle copine à la maison.

— Il n’a pas essayé de reprendre contact avec sa mère ?

— Non. Il lui en veut énormément de les avoir abandonnés, lui et son frère, après la séparation. Ça fait des années que Jéjé n’a presque pas mis le pied dans le domaine viticole de son père.

— Son père est vigneron ? 

— Oui, dans de Gers. Jéjé fuit cette maison où il a été très malheureux. Et la copine de son père a tout fait pour le pousser à partir.

— Elle ne l’aime pas ?

— Non, pas du tout même. Mais je suis certain que le problème doit en partie venir de Jéjé. Il peut être une véritable tête de con quand il l’a décidé. Je pense qu’il ne lui a laissé aucune chance pour que les choses se passent bien. Mais il avait ses raisons, il était très en colère.

— Il veut vraiment couper les ponts avec son père ?

— Je crois, oui. En tout cas ça en prend bien le chemin. Le seul avec qui il veut garder contact, c’est son petit frère, qui est tout pour lui. Quand il est parti de la ferme, il y a trois ans, quand il a redoublé la seconde, Jéjé se faisait du souci pour lui. Il avait peur que cette femme lui rende la vie impossible, comme elle l’avait fait avec lui. Mais apparemment, ça s’est mieux passé avec Maxime qu’avec lui.

Jéjé est quelqu’un de têtu, qui ne compose pas quand il y a un conflit. Maxime est beaucoup plus diplomate. Maxime, c’est une tronche. Il a eu son bac l’an dernier, à 16 ans, et il va faire des études d’ingénieur aéronautique. Jéjé l’adore.

Je me surprends à imaginer Jérém en grand frère se souciant de son frérot et je trouve cela particulièrement touchant.

— Ça faisait des semaines que Jéjé postulait un peu partout, enchaîne Thibault. Il voulait commencer de suite après le bac, alors il a pris le premier job qu’il a trouvé.

— Je pense que c’est une bonne chose qu’il bosse. Ça va lui faire du bien d’occuper ses journées.

— J’espère vraiment qu’il va avoir son bac, car j’ai peur que s’il ne l’a pas du premier coup, il va laisser tomber. En tout cas, ça a été très sympa de ta part de l’aider à se remettre à niveau.

Soudain, je culpabilise. On était censé réviser ensemble, j’étais censé l’aider à préparer son bac. Alors que, dans la réalité, on n’a fait que baiser. Certes, il l’a voulu, mais je n’ai pas refusé. Et avec tout le temps que l’on a passé ensemble, j’aurais dû trouver davantage de temps pour travailler. Oui, je culpabilise à l’idée d’avoir manqué à ce « devoir ».

Le beau serveur revient à notre table avec non pas une, mais deux bières et un petit bol de noix de pécan.

— Vous n’êtes pas en train de baver sur moi, hein ? fait Jérém, l’air intrigué par notre conversation.

— On parle rugby, fait Thibault.

— Mouais…

Jérém est vite rappelé à l’intérieur pour prendre une autre commande. Dans ma poche, un SMS vient d’arriver. Je le consulte vite fait. C’est Élodie :

« T’as trouvé ton beau serveur ? »

Je lui répondrai plus tard.

D’autres clients arrivent, un deuxième serveur fait son apparition. Il n’est pas beau, je trouve cela rassurant. Au moins Jérém ne couchera pas avec son collègue. Ni avec son patron que j’ai entrevu derrière le comptoir, bien trop âgé et bedonnant. Alors c’est lui le type qui a bon goût pour embaucher les serveurs…

Thibault me reparle de la sortie au KL de ce samedi-là. Nous échangeons nos 06. Une bonne idée de sa part, cet échange de numéro de portable, une idée qui dans un avenir proche, comme dans un avenir plus éloigné, se révélera fort judicieuse.

Nous n’avons plus l’occasion de discuter avec Jérém, désormais trop occupé avec la clientèle, de plus en plus nombreuse. Nous lui faisons juste un petit coucou en partant. Thibault et moi nous nous quittons quelques mètres plus loin, pile à l’abribus derrière lequel je m’étais caché tout à l’heure. Et à ce sujet-là non plus, pas de commentaires sur ma manœuvre, ni sur les petits mensonges pour expliquer ma présence à Jérém.

Je me dis que si jusque-là Thibault avait de très forts doutes, maintenant il sait que Jérém est bien plus qu’un camarade de classe pour moi et que le contraire est vrai aussi. J’ai très envie de lui proposer d’aller prendre un verre ailleurs et de tout lui raconter. Je sens qu’il a besoin de savoir, tout comme moi j’ai envie de raconter cette histoire à quelqu’un qui connaît le beau brun mieux que personne, quelqu’un qui pourrait peut-être m’aiguiller sur la conduite à tenir pour l’« apprivoiser ».

Evidemment, je n’ose pas. Le beau mécanicien prend le bus qui arrive et qui va l’amener dans le quartier des Minimes. En me quittant, il me redit : « A samedi ! » et il complète sa poignée de main avec une petite tape, presque une caresse faite de l’autre main sur mon épaule. Le mec est très tactile, ce petit contact avec sa main, très sensuel.

Un geste accompagné par son regard intense, fixement planté dans le mien, par son sourire doux agrémenté d’un petit clin d’œil lancé pendant la fermeture de la porte à soufflet, juste avant que le bus ne démarre.

En trottant vers la maison, je suis un garçon heureux. Car j’ai l’impression que Jérém a été content de me voir à la brasserie. Mais aussi car j’ai l’impression que je viens de me faire un ami. Je sens que Thibault va être quelqu’un d’important pour moi, et pour longtemps.

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Jérém&Nico est une belle aventure qui aura duré près de 10 ans et qui n’aurait pas été possible sans vous tous.

Et pour cela, un grand

Fabien

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