Suivre Jérém&Nico :    / HDS dashboard       DISCORD chat      Facebook    Écrire à Fabien    

LT0117 Le livre de Thibault – Aller là où tu te sens bien.

Avertissement.

Faute de temps pour réécrire les passages, cet épisode de l’histoire de Thibault est racontée du point de vue de Nico (extraits des épisodes originaux de Jérém&Nico).

Seuls certains passages entre parenthèses carrées donnent les sentiments de Thibault.

Juin 2006.

Il faudra attendre la demi-finale du Top14 pour que les deux Stades foulent à nouveau la même pelouse.

Le 3 juin, au Stade Gerland à Lyon, le blockbuster rugbystique affiche un nouveau choc de Titans.

Le match est serré, et chaque point est gagné en mouillant et en salissant le maillot bien comme il faut.

Malgré un final de saison en dents de scie, le Stade Français a quand même retrouvé un niveau de jeu qui lui avait cruellement fait défaut lors de la précédente rencontre avec les Toulousains. Mais cela ne suffit pas. Au bout de deux mi-temps intenses, les Parisiens sont obligés de s’incliner une nouvelle fois face aux Toulousains sur un score de 9 à 12.

La claque est dure à avaler. Pour la première fois depuis cinq ans, le Stade Français n’est pas en finale du Top 14. Jérém est dégoûté au plus haut point. Il est vrai que c’est rageant d’avoir joué toute une saison avant de perdre en demi-finale.

Jérém est tellement abattu qu’il a même envisagé de ne pas aller assister à la finale. S’il y va, c’est pour soutenir Thib.

J’espère que c’est le Stade Toulousain qui va gagner, Thibault le mérite vraiment.

Le 10 juin, au Stade de France, ce sont en effet le Stade Toulousain et Biarritz qui s’affrontent pour remporter le bouclier de Brennus.

Depuis la triste nouvelle du décès du pauvre Mr Charles, à chaque fois que je lis « Biarritz », que j’entends parler de Biarritz ou que je me souviens de Biarritz, j’ai une pensée pour le sympathique concierge qui un soir m’a confié quelques-uns des moments les plus marquants de son existence. Je me dis que je suis probablement l’une des rares personnes à qui il les a confiés. Je n’ai vu Mr Charles qu’une fois, et pourtant cet homme m’a marqué. Et quand on arrive à marquer les esprits de cette façon, avec cette sincérité, cette générosité, quand la vie s’éteint, quelque chose survit à l’enveloppe corporelle.

Après deux mi-temps intenses, la finale du Top14 se termine avec un score de 13 à 40 en faveur des Biarrots. Les Rouge et Blanc mettent une belle branlée aux Rouge et Noir, comme ils l’avaient fait un an plus tôt aux Rose et Bleu.

Les Toulousains n’ont pas du tout démérité, car ils ont tout donné. Mais les Basques ont été intraitables.

Après le coup de sifflet de l’arbitre, les Toulousains remontent lentement le terrain, dépités. Je cherche Thibault et je l’aperçois sur le bord de la pelouse. Il est défait, et il est en larmes. En fait, ses coéquipiers viennent le saluer, tentent de l’apaiser. Mais en vain. Le jeune demi de mêlée est débordé par sa déception, sa frustration, sa tristesse.

Je n’ai jamais vu Thibault dans cet état auparavant. S’il est rageant de perdre en demi-finale, ça doit être carrément insupportable de perdre en finale. Tous les efforts d’une année pour en arriver là. Pour rater le but de si près. Visiblement, cette victoire, ce Brennus représentait vraiment beaucoup à ses yeux.

Cependant, je suis surpris par l’ampleur de son désarroi, lui par qui j’ai toujours entendu dire que la beauté du sport est dans l’effort personnel et collectif, dans le respect, la passion, et que le résultat n’est qu’accessoire.

Après les inévitables troisièmes mi-temps, je retrouve Jérém et Thibault à l’appart. Le jeune papa n’est pas seul. Il est venu accompagné d’Arthur. Arthur, c’est le garçon dont il nous a parlé la dernière fois. C’est le garçon qu’il était allé rejoindre au lieu de rester partager une nuit avec Jérém et moi. Arthur, c’est visiblement quelqu’un d’important aux yeux de l’ancien mécano.

C’était au B-Machine, il y a deux mois, ils nous expliquent au sujet de leur rencontre. On se connaissait, mais on ne savait pas…

Je suis un peu étonné que Thibault ait su franchir la porte d’une boîte du milieu. Et pourtant, il l’a fait. Malgré sa notoriété. Ce garçon ne cessera jamais de me fasciner.

Arthur a 34 ans, lui aussi est pompier professionnel avec le grade de Lieutenant. Il est lui aussi papa, d’une fillette de dix ans. Arthur est châtain, assez costaud, souriant, et vraiment charmant. C’est un garçon simple, avenant, rassurant. Quand on l’entend parler, tout paraît simple, limpide. Il a l’air d’être un garçon généreux, bienveillant, droit dans ses bottes, bien dans ses pompes. Il a l’air d’être un modèle… Thibault. Pas étonnant qu’ils se soient trouvés ces deux-là.

La soirée est agréable. Et pourtant, j’ai l’impression que Thibault est toujours très affecté par la défaite de son équipe. Ceci dit, c’est tout frais, Jérém ne s’est pas encore fait une raison de l’élimination en demi-finale, même une semaine plus tard !

Le sujet du match du jour finit par revenir sur la table. Jérém essaie de ragaillardir son Thib en lui promettant une magnifique saison à venir, de belles victoires en perspective. Thibault le laisse parler pendant quelques minutes, l’air absent. Avant de faire une révélation fracassante.

Il n’y aura pas d’autre saison, il assène calmement.

Qu’est-ce que tu racontes ? s’insurge Jérém.

Je ne jouerai pas l’année prochaine.

Mais tu débloques ou quoi ?

Je n’ai pas renouvelé mon contrat.

Mais qu’est-ce qui te prend ? Perdre des finales fait partie du rugby, mais…

Laisse-moi t’expliquer, Jé. Cette finale n’y est pour rien dans ma décision. Elle était prise depuis des mois. Si ça me désole autant d’avoir perdu aujourd’hui, c’est parce que j’aurai voulu raccrocher sur un exploit. Mais c’était plus pour l’équipe que pour moi.

Là, je reconnais le merveilleux Thibault.

Nous avons perdu mais nous n’avons pas démérité, je crois que nous avons fait un beau match, et que les prochains gars qui vont jouer au Stade n’auront pas à avoir honte de nous.

Mais Thib ! tente de protester Jérém.

Attends, Jé, laisse-moi finir. J’ai fait cinq saisons au Stade, je me suis bien amusé, vraiment, il continue. Mais j’estime qu’il est temps pour moi de raccrocher les crampons et de consacrer ma vie à ce qui me tient vraiment à cœur.

Plus que le rugby ?

Avant d’être joueur, mon cœur est pompier.

Tu vas bosser à temps plein au SDIS ?

Ils ont besoin de bras et de bonnes volontés.

Je ne peux m’empêcher de me demander si l’adorable Arthur y est pour quelque chose dans la décision de Thibault. Mais je suis persuadé que si le jeune Lieutenant a pu jouer un rôle, tout ceci est son souhait avant tout.

L’été dernier je suis parti à New York avec des collègues du SDIS et nous sommes allés visiter une caserne de pompiers à Manhattan. J’ai rencontré des mecs qui sont intervenus le 11 septembre. J’ai été impressionné par ces gars, par leur détermination. Nous parlions très mal l’anglais et ils ne parlaient pas du tout français. Mais notre credo est le même, et on se comprenait parfaitement.

Ils nous ont montré leur caserne, leurs camions et leur matos. Je n’ai jamais vu autant de moyens matériels et humains réunis dans une seule caserne, c’était fascinant !

Pendant qu’il nous raconte sa rencontre avec les pompiers newyorkais, Thibault a le regard pétillant. Le ton de sa voix est enjoué et admiratif, le verbe passionné. Lorsqu’il nous parle de la grande échelle de dingue dont ils disposent, on dirait un gosse à Noël. Lorsqu’il nous raconte l’échange d’écussons entre les deux casernes et les longues poignées de main au moment de repartir, il est ému aux larmes.

Visiblement, tout son être tend vers ce monde, celui de l’assistance, de la protection, du don de soi. Je sens que le jeune papa a besoin de donner un sens à sa vie, et que ce sens il ne le trouvera qu’en étant investi à 100% dans une noble cause. Il n’y a aucun rêve de gloire dans cela, juste une bienveillance désintéressée, une immense grandeur d’esprit.

Arthur tente d’apaiser son émotion en posant une main sur son cou et en le caressant doucement. Ce petit mec a l’air bien amoureux de notre adorable Thib. Et ça fait trop plaisir à voir.

Rencontrer ces gars m’a motivé à m’investir encore plus chez les pompiers. La vie est trop courte, et je veux utiliser la mienne pour aider ceux qui en ont besoin.

Jouer au rugby c’est aussi une façon d’aider les gens. Tu leur offres du rêve, et les gens ont besoin de rêver pour supporter leur quotidien, intervient Arthur.

Peut-être. Mais quand tu à six ans je me suis retrouvé encastré dans une voiture avec mon père, le meilleur rugbyman du monde n’aurait pu nous sortir de là. Alors que les pompiers, eux, ont su le faire. Tu comprends ? enchaîne Thibault, en s’adressant tout particulièrement à Jérém.

Je comprends oui. Je comprends surtout que tu es un gars en or. Je comprends qu’il n’y en a pas deux comme toi !

J’ai aussi besoin de passer plus de temps avec Lucas. Avec le rugby, je ne suis jamais là le week-end. Il a déjà quatre ans et j’ai l’impression que je ne le vois jamais !

Tu renonces à une carrière fabuleuse au rugby, à des années de salaires déments, à l’affection des supporters… tu renonces à tout ça pour aller sauver des vies. Chapeau, mon pote !

Je ne renonce à rien du tout. Je vais faire ce qui me rend heureux. Il faut faire ce qui nous rend heureux. Si tu te sens bien dans un maillot, tu dois porter un maillot. Mais moi je sais que je serai plus heureux avec mon uniforme et mon casque.

Voilà comment le jeune papa m’a ému aux larmes ce soir.

Bonne chance à toi, Thib, fait Jérém, très ému, au moment où le beau petit couple de pompiers prend congé de nous. Et, surtout, fais attention à toi. Il serait tellement dommage qu’il t’arrive quelque chose.

Il y a tant de choses, tant d’admiration, d’amitié, d’amour dans ces simples mots. Je sais que Thibault ressent chacune des nuances de l’affection que Jérém a voulu exprimer, et qu’il les apprécie à leur juste valeur.

Merci Jé, merci beaucoup, fait le jeune papa, en enserrant son pote très fort dans ses bras.

Dimanche 17 septembre 2006.

Aujourd’hui, au Stadium de foot de Toulouse, les Bleu et Rose prennent enfin leur revanche sur les Rouge et Noir sur un score de 16 à 12.

Tu ne regrettes pas ta décision ? je m’entends demander à Thibault, après le coup de sifflet final.

Non, je ne regrette pas. J’adore ce que je fais au SDIS, et je ne changerais pour rien au monde.

Même de jouer avec Jé ?

Ah, si. J’aimerais jouer à nouveau avec Jé. Mais pas comme ça, pas en Top14. J’aimerais jouer comme on jouait quand on était gamins. J’aimerais jouer pour m’amuser, pas parce qu’il faut gagner à tout prix. Moi, ce rugby-là, ce rugby qui sent l’argent, qui casse les mecs, ça ne m’intéresse pas.

31 décembre 2006.

Cette année encore, nous passons le réveillon du 31 à Campan. Cette année, Thibault est là aussi, accompagné de son adorable Arthur.

Mais c’est pas possible, vous allez tous nous les piquer ! fait Satine, dépitée, en contemplant le joli couple de pompiers.

Les Cavaliers ont la délicatesse de croire, ou de faire semblant de croire, ce qu’ont raconté les journaux au sujet de l’agression de Jérém. De ne pas poser trop de questions sur ce qui s’est passé en cette horrible nuit parisienne. Et de ne pas faire de commentaires sur le petit changement de profil de Jérém.

L’ambiance est celle des soirées de fête, une folle ambiance faite de vannes potaches, de rires sonores, d’amitié. Mais même la bonne humeur et la bienveillance des cavaliers n’ont pas raison de la morosité de Jérém. Comme lors du réveillon de Noël, Jérém est taciturne, absent, et il ne se mélange pas à la fête. Il passe quasiment plus de temps à côté de la grande cheminée à griller des cigarettes qu’assis à table.

Il ne va pas bien, hein ? me questionne discrètement Charlène lorsque Jérém part pisser dehors.

Non, il ne va pas bien, j’admets, touché et attristé.

C’est violent ce qu’il a vécu. Il voit quelqu’un ?

Il ne veut pas. J’ai essayé de le faire changer d’avis, mais il n’y a rien à faire. Il est têtu comme une mule.

On dirait que quelque chose s’est cassé en lui, l’élan de sa jeunesse, son insouciance, sa joie de vivre, avance le sage Jean-Paul.

J’en ai les larmes aux yeux. Parce qu’en une seule phrase, JP a mis le doigt exactement là où le bât blesse.

De retour de sa pause pipi, Jérém est questionné par Martine au sujet de ses entraînements. Je l’entends lui mentir, lui dire que ça fait trois semaines qu’il a repris.

La nuit s’étire comme d’habitude sur les notes de la guitare de Daniel et sur le chœur à trop de voix toutes les unes plus fausses que les autres qui tentent de l’accompagner.

Samedi 27 janvier 2007.

C’est une fois de plus au Stade de France que se joue le choc des Titans, Stade Français contre Stade Toulousain. Hélas, les deux équipes sont privées de deux de leurs meilleurs joueurs. Jérém n’est toujours pas prêt pour revenir sur le terrain. Et Thibault a mis un terme à sa carrière.

Mais l’un et l’autre ne peuvent se priver de se rendre dans les tribunes pour assister au match. Et moi non plus. Je fais la route depuis Toulouse avec Thibault et Arthur. Mon impression au sujet de ce dernier se confirme pendant ce voyage de plusieurs heures. Le compagnon de Thibault est un sacré bonhomme, profondément gentil et attentionné. Et il est vraiment fou amoureux de l’ancien mécano. C’est tellement beau à voir ! Ils sont tellement beaux à voir !

Dans les tribunes, nous assistons à un match intense. Jérém et Thibault sont assis côte à côte et vivent le jeu à fond. C’est la première fois depuis l’agression que je vois Jérém aussi intéressé par quelque chose, aussi passionné. Et ça me fait tellement plaisir !

Le match se termine sur un score de 22 à 20 en faveur des Parisiens qui tiennent enfin une « revanche » face aux Toulousains après les déconvenues à répétition des derniers mois.

Il a suffi que je me tire, et c’est la débâcle ! se marre l’ancien demi de mêlée.

Il a suffi que je ne joue pas pour qu’ils gagnent, c’est tout aussi vexant ! fait Jérém.

Ne dis pas de bêtises, Jé !

Ça te fait pas quelque chose de voir tes coéquipiers jouer sans toi ?

Bien sûr que ça me fait quelque chose. Mais je ne regrette rien. Je suis vraiment bien dans ma nouvelle vie, comme un poisson dans l’eau.

Je suis heureux pour toi.

Merci, Jé. Continue de te battre, et tu vas vite retrouver tes potes sur le terrain.

J’espère…

Entendre Jérém « envisager » enfin un retour sur le terrain emplit mon cœur de joie.

Après le match, nous allons tous les quatre dîner en ville. Un peu plus tard dans la soirée, nous nous retrouvons tous à l’appart. Il est prévu que les deux beaux pompiers dorment dans la chambre d’amis cette nuit, avant de repartir demain pour la ville Rose. Je vais devoir repartir avec eux. Si j’étais encore étudiant, je pourrais sécher quelques cours et rester quelques jours. Mais désormais j’ai un travail, et mes obligations m’appellent. Que c’était beau d’être étudiant !

Je n’ai que cette nuit pour profiter de mon Jérém. Alors, je n’ai même pas envie de dormir. J’ai envie de profiter de sa présence, chaque instant.

La soirée s’étire tard dans la nuit, les discussions ponctuées de bières sont agréables. Les souvenirs communs des deux anciens coéquipiers font peu à peu surface dans la conversation. Le degré d’alcoolémie général augmente doucement.

A un moment, je vois le Lieutenant chercher les lèvres de l’ancien demi de mêlée et se lancer dans un baiser aussi doux que passionné. Un baiser qui dure, qui s’étire, et qui ne semble jamais devoir s’arrêter. Les bras enlacent, les mains caressent, cherchent le contact physique, insatiables.

Mais qu’est-ce qu’ils sont beaux ! Et comment je les envie ! J’aimerais tellement retrouver cette fougue avec Jérém. Je l’ai eue, et je l’ai perdue. Est-ce que je vais la retrouver, un jour ?

Lorsque ce long baiser prend fin, les deux pompiers ont l’air dans tous leurs états. Un instant plus tard, ils s’embrassent à nouveau. Lorsque les lèvres se séparent, les regards ne le peuvent toujours pas. Et le petit sourire qui illumine leurs visages donne la mesure du désir réciproque qui les consume. C’est beau, le désir, quand il est aussi brûlant, aussi manifeste.

Tous leurs mouvements sont harmonieux, fluides, animés par une complicité et une fébrilité qui crèvent les yeux. Ils ont envie l’un de l’autre, c’est flagrant.

Si vous avez envie, ne vous gênez pas, j’entends Jérém lancer.

On n’est pas des bêtes, on peut attendre, plaisante Arthur.

Vous ne devriez pas… insiste Jérém.

Arthur sourit, un peu décontenancé par la proposition de Jérém. Mais Thibault saisit son bel Arthur par l’avant-bras, l’attire contre lui et l’embrasse à son tour. Un baiser fougueux, très sensuel.

Un instant plus tard, les deux beaux pompiers disparaissent dans la chambre. Ils vont faire l’amour.

Leur bonheur me rend heureux. Thibault le mérite mille fois, et Arthur m’a l’air de le mériter tout autant.

Depuis 2010, la Queer Palm est un prix alternatif qui, au cours du Festival de Cannes, récompense un film aux thématiques LGBTQIA+.
Deux films sont à retenir dans la sélection 2025.

En 2024, le jury, avait remis son prix au film roumain Trois kilomètres jusqu’à la fin du monde, d’Emanuel Pârvu.

Retrouve dans la galerie médias des coups de cœur pour des photos, des films et séries, des livres et bientôt de la musique.

Un film poignant. Avec un jeune acteur à la beauté bouleversante. Film complet sur Dailymotion en cliquant sur la photo.

Une histoire d’amitié authentique et poignante.

Deux acteurs incandescents.

La découverte de l’amour, du premier amour, le plus fort de tous.

Un autre film qui m’a beaucoup ému

Tu peux aider Fabien à écrire ses histoires !

Deux méthodes possibles :

OU

Merci FanB pour tes corrections et ton aide précieuse.

Merci Yann pour les graphismes du site et ton soutien.

Merci aux mécènes de tout temps, et en particulier à Cyril et Virginie, dont le soutien perdure depuis 2016.

Merci à vous tous pour votre fidélité et vos commentaires.

L’histoire de Jérém&Nico rentre dans sa phase finale.

Jérém&Nico est une belle aventure qui aura duré près de 10 ans et qui n’aurait pas été possible sans vous tous.

Et pour cela, un grand

Fabien

Commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *